Depuis son apparition en fin 2019 en Chine, les scientifiques du monde entier s'activent pour mettre sur pied un vaccin contre le Covid-19 qui secoue la planète. Face à l'impatience des populations d'avoir un remède à cette maladie qui fait des ravages, l'Institut pasteur de Paris espère trouver un vaccin.
Mais ce ne sera pas de sitôt. ‘’Un vaccin ne se trouve jamais tout de suite ! Généralement, la mise au point d'un vaccin prend de 6-8 à 12-15 ans. Il y a des étapes de recherche qui sont très longues, car tant que l'on ne sait pas comment ça marche, on doit trouver les antigènes, les moyens de protéger, prévenir les effets délétères que peut avoir un vaccin’’ a fait savoir le professeur Frédéric Tangy, directeur du Laboratoire d’innovation de l'Institut Pasteur, à Paris, sur le site de Rfi.
Selon lui, les chercheurs sont en train de faire les bouchées doubles pour arriver à leur fin. On accélère les procédures. Les agences réglementaires accélèrent les procédures d’évaluation des dossiers. On peut aussi court-circuiter certaines étapes cliniques’’, annonce-t-il.
Le professeur Tanguy d’ajouter : ‘’La phase 1 de tolérabilité et de sûreté est absolument nécessaire et fondamentale. Quand cette phase est acquise, on peut peut-être, comme cela avait été fait lors du test d'un vaccin contre Ebola en Guinée, passer de la phase 1 à la phase 2-3 sur des individus à risque. C'est le seul moyen d’accélérer.’’
Mais ce ne sera pas de sitôt. ‘’Un vaccin ne se trouve jamais tout de suite ! Généralement, la mise au point d'un vaccin prend de 6-8 à 12-15 ans. Il y a des étapes de recherche qui sont très longues, car tant que l'on ne sait pas comment ça marche, on doit trouver les antigènes, les moyens de protéger, prévenir les effets délétères que peut avoir un vaccin’’ a fait savoir le professeur Frédéric Tangy, directeur du Laboratoire d’innovation de l'Institut Pasteur, à Paris, sur le site de Rfi.
Selon lui, les chercheurs sont en train de faire les bouchées doubles pour arriver à leur fin. On accélère les procédures. Les agences réglementaires accélèrent les procédures d’évaluation des dossiers. On peut aussi court-circuiter certaines étapes cliniques’’, annonce-t-il.
Le professeur Tanguy d’ajouter : ‘’La phase 1 de tolérabilité et de sûreté est absolument nécessaire et fondamentale. Quand cette phase est acquise, on peut peut-être, comme cela avait été fait lors du test d'un vaccin contre Ebola en Guinée, passer de la phase 1 à la phase 2-3 sur des individus à risque. C'est le seul moyen d’accélérer.’’