Dans un communiqué diffusé mardi soir, la préfecture de police a en effet précisé avoir, sur demande du ministre de l’Intérieur, repéré un lieu appartenant à la SNCF dans le 12e arrondissement de Paris afin d’y installer les consommateurs de crack.
Ces derniers sont regroupés depuis fin septembre près de la Porte de la Villette, dans le 19e arrondissement de Paris.
D’après la préfecture, la compagnie de transport a «donné son accord» à l’Etat pour le «prêt et la mise à disposition » d’une de ses parcelles située «à l’intersection de deux faisceaux ferroviaires et du boulevard Poniatowski».
Des élus mécontents
Alors que la préfecture s’est félicitée de cette manœuvre qui éloigne les consommateurs des quartiers résidentiels, certains élus ont, quant à eux, exprimé leur vif désaccord.
Sur Twitter, Laetitia Avia, députée LREM de la 8e circonscription de Paris, a fait savoir qu’elle comptait solliciter la préfecture de police, pour «une suspension de toute opération envisagée et l’ouverture d’une concertation réunissant les élus, associations de riverains et de commerçants, les services médico-sociaux, afin de trouver ensemble des solutions pérennes».
De son côté, Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, a dénoncé «un simple déplacement du problème» et un choix de site «absurde».
Les élus du groupe Communiste et citoyen ont regretter et dénoncé «une décision unilatérale dans le prolongement d'une politique dénuée d'humanité qui ne répond aucunement au besoin de prise en charge des usagers de drogue».
Dans un courrier adressé au préfet, Anne Hidalgo avait réaffirmé son «opposition claire et ferme» à un nouveau déplacement organisé des consommateurs de ce dérivé bon marché et très addictif de la cocaïne.
Devant de tel mécontentement collectif, une conférence de presse sera organisée ce mercredi à 14 heures, en présence d'Emmanuelle Pierre-Marie, maire du 12e arrondissement, ainsi qu'Hervé Gicquel, maire de Charenton-le-Pont.
Un investissement important
Entre 2019 et 2022, la Ville et l’Etat ont mobilisé 25 millions d’euros pour leur plan anti-crack, au lieu des neuf initialement prévus.
Cet argent a principalement permis d’héberger 450 toxicomanes, sans apporter de solution pérenne à leur errance dans les rues du nord-est de la capitale.
Ces derniers sont regroupés depuis fin septembre près de la Porte de la Villette, dans le 19e arrondissement de Paris.
D’après la préfecture, la compagnie de transport a «donné son accord» à l’Etat pour le «prêt et la mise à disposition » d’une de ses parcelles située «à l’intersection de deux faisceaux ferroviaires et du boulevard Poniatowski».
Des élus mécontents
Alors que la préfecture s’est félicitée de cette manœuvre qui éloigne les consommateurs des quartiers résidentiels, certains élus ont, quant à eux, exprimé leur vif désaccord.
Sur Twitter, Laetitia Avia, députée LREM de la 8e circonscription de Paris, a fait savoir qu’elle comptait solliciter la préfecture de police, pour «une suspension de toute opération envisagée et l’ouverture d’une concertation réunissant les élus, associations de riverains et de commerçants, les services médico-sociaux, afin de trouver ensemble des solutions pérennes».
De son côté, Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, a dénoncé «un simple déplacement du problème» et un choix de site «absurde».
Les élus du groupe Communiste et citoyen ont regretter et dénoncé «une décision unilatérale dans le prolongement d'une politique dénuée d'humanité qui ne répond aucunement au besoin de prise en charge des usagers de drogue».
Dans un courrier adressé au préfet, Anne Hidalgo avait réaffirmé son «opposition claire et ferme» à un nouveau déplacement organisé des consommateurs de ce dérivé bon marché et très addictif de la cocaïne.
Devant de tel mécontentement collectif, une conférence de presse sera organisée ce mercredi à 14 heures, en présence d'Emmanuelle Pierre-Marie, maire du 12e arrondissement, ainsi qu'Hervé Gicquel, maire de Charenton-le-Pont.
Un investissement important
Entre 2019 et 2022, la Ville et l’Etat ont mobilisé 25 millions d’euros pour leur plan anti-crack, au lieu des neuf initialement prévus.
Cet argent a principalement permis d’héberger 450 toxicomanes, sans apporter de solution pérenne à leur errance dans les rues du nord-est de la capitale.