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Création de l'Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP): L'emballage reflètera-t-il le contenu ?

Avec la création de l’Autorité de régulation de la commande publique (Arcop), Le président de la République engage une réforme dans la gestion des marchés publics, avec l’élargissement des compétences de l'Armp. Cette réforme qualifiée de «majeure», va davantage «asseoir la transparence et la bonne gouvernance au Sénégal», selon le chef de l’État. L'emballage reflétera-t-il contenu ? Car, ce n'est pas la première fois que le pouvoir crée à grand renfort de publicité, des Institutions censées lutter contre la mal gouvernance, la corruption, l'opacité, etc. Mais qui, au finish, se révèlent être des coquille vides. "Tribune"


Rédigé par leral.net le Samedi 26 Mars 2022 à 08:42 | | 0 commentaire(s)|

Création de l'Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP): L'emballage reflètera-t-il le contenu ?
La création de l'Autorité de régulation de la commande publique (Arcop), avec l’élargissement des compétences de l'Armp, qualifiée de réforme «majeure», qui va asseoir la transparence et la bonne gouvernance, serait-elle simplement une création de plus ?

On est tenté de répondre par l'affirmative, si l'on se fie aux nombreuses institutions créées depuis l’avènement du Président Sall, censées régler les problèmes de mal gouvernance, de corruption, etc., mais qui au finish, n'ont rien réglé.

Raison pour laquelle on ne peut qu'être dubitatif face à l'argument selon lequel la réforme de l'Armp va asseoir la transparence et la bonne gouvernance.

D'autant que face au patronat lors d’un Conseil présidentiel sur les questions économiques et sociales le jeudi 1er août 2013, le Président Macky Sall avait, fustigeant les méthodes de l'Armp, déclaré qu’il n’entendait pas se «laisser enfermer dans des procédures longues et obsolètes», qui plomberaient son action et son ambition pour le Sénégal. En septembre 2014, il était revenu à la charge pour désigner l'Armp comme étant l'élément qui ralentissait ses projets.

«Sans vouloir faire le procès du Code des marchés publics», le chef de l’État affirmait que beaucoup de ses projets ont connu un retard à cause de ce code des marchés de l’État. N'était-ce pas là, une manière de cautionner les gré à gré ?






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