Ces derniers mois, le bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et ses partenaires étatiques ont produit plusieurs rapports analysant les menaces en matière de criminalité au Sahel. Ces documents font état de trafics de médicaments, d’armes à feu, de migrants et de carburant.
Selon l’ONUDC, leurs points communs sont la contrebande et la corruption qui dynamisent la chaîne contrôlée par des réseaux de criminalité transnationale organisée ainsi que des groupes armés non étatiques, d’auto-défense et d’extrémistes violents.
A en croire le Représentant pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’ONUDC, Amado Philip De Andrès, les Etats luttent effectivement contre les trafics. « Les saisies se chiffrent à au moins 605 tonnes de produits médicaux lors d’opérations internationales en Afrique de l’Ouest entre 2017 et 2021. Elles sont en augmentation de 105% en ce qui concerne les fusils d’assaut entre 2017 et 2021 au Burkina Faso », a-t-il déclaré.
Cependant, souligne l’organisme onusien, pour mener à bien leurs activités, les groupes criminels continuent d’exploiter les vulnérabilités des pays ainsi que les besoins des populations auxquels les Etats ont du mal à répondre.
Les populations toujours victimes
Chaque année, affirme l’ONUDC, plus de 400.000 personnes meurent dans le Sahel pour avoir consommé des médicaments antipaludéens et antibiotiques falsifiés et de qualité inférieure. La criminalité organisée a un impact direct sur les populations de la région avec la prolifération des armes qui a causé la mort de 9.300 personnes en 2022, poursuit-elle.
Les Etats membres de Nations Unies au Sahel ont été impliqués, d’après l’ONUDC, tout au long des recherches qui ont abouti à ces rapports. Les données recueillies permettent à la fois d’évaluer la menace que représente la criminalité transnationale au Sahel, de valider la législation mise en place par les Etats et de savoir s’ils sont en mesure de lutter efficacement contre les trafics.
Au nombre des recommandations, Amado Philip De Andrès met l’accent sur leur rôle afin de définir une vision générale, claire et conjointe pour qu’ils deviennent des « champions » dans la lutte contre les trafics dans le cadre de la coopération judiciaire inter-régionale.
apanewsnet
Selon l’ONUDC, leurs points communs sont la contrebande et la corruption qui dynamisent la chaîne contrôlée par des réseaux de criminalité transnationale organisée ainsi que des groupes armés non étatiques, d’auto-défense et d’extrémistes violents.
A en croire le Représentant pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’ONUDC, Amado Philip De Andrès, les Etats luttent effectivement contre les trafics. « Les saisies se chiffrent à au moins 605 tonnes de produits médicaux lors d’opérations internationales en Afrique de l’Ouest entre 2017 et 2021. Elles sont en augmentation de 105% en ce qui concerne les fusils d’assaut entre 2017 et 2021 au Burkina Faso », a-t-il déclaré.
Cependant, souligne l’organisme onusien, pour mener à bien leurs activités, les groupes criminels continuent d’exploiter les vulnérabilités des pays ainsi que les besoins des populations auxquels les Etats ont du mal à répondre.
Les populations toujours victimes
Chaque année, affirme l’ONUDC, plus de 400.000 personnes meurent dans le Sahel pour avoir consommé des médicaments antipaludéens et antibiotiques falsifiés et de qualité inférieure. La criminalité organisée a un impact direct sur les populations de la région avec la prolifération des armes qui a causé la mort de 9.300 personnes en 2022, poursuit-elle.
Les Etats membres de Nations Unies au Sahel ont été impliqués, d’après l’ONUDC, tout au long des recherches qui ont abouti à ces rapports. Les données recueillies permettent à la fois d’évaluer la menace que représente la criminalité transnationale au Sahel, de valider la législation mise en place par les Etats et de savoir s’ils sont en mesure de lutter efficacement contre les trafics.
Au nombre des recommandations, Amado Philip De Andrès met l’accent sur leur rôle afin de définir une vision générale, claire et conjointe pour qu’ils deviennent des « champions » dans la lutte contre les trafics dans le cadre de la coopération judiciaire inter-régionale.
apanewsnet