Effet domino au Sahel. Indirectement, la crise au Mali est due à la révolution libyenne. Explications. Beaucoup de Touaregs, réclamant leur autonomie depuis l'indépendance du Mali, combattaient auprès de Mouammar Kadhafi comme mercenaires. Opposés au pouvoir central malien, ils ne s'opposaient pas à lui avec les armes. Mais la chute de la Libye surarmée de Khadafi en 2011 a fait volé en éclat l'équilibre de la région du nord Mali.
Armée légères, lance-roquettes, batteries anti-aériennes, les touaregs ont récupéré une bonne partie des armes lourdes de l'ex-dictateur, direction leur pays d'origine, le Niger, mais surtout le Mali. Ils ont rejoint les rangs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le principal groupe touareg revendiquant l'indépendance du Nord du pays.
Les Touaregs évincés par les islamistes
Le MLNA, composé d'environ 2.000 à 3.000 hommes, a alors lancé ses troupes à l'assaut des villes du Nord, qui sont tombées petit à petit, dans une région où Al-Qaïda au Maghreb islamique est aussi très présente. Leur arsenal libyen leur ont permis d'enchaîner les succès militaires contre l'armée malienne, jusqu'au coup d'Etat militaire du 22 mars 2011 contre le président Amadou Toumani Touré.
A l'origine, associés à la rébellion Touaregs, les islamistes n'ont eu qu'à profiter de cette situation d'instabilité pour les déloger en avril. Ils ont évincé leurs anciens alliés, occupant les trois régions administratives de Tombouctou, Gao et Kidal, dans le nord. Depuis le Mouvement pour l'unicité du jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et Ansar Dine (Défenseurs de l'Islam) applique la charia, la loi islamique dans la région. C'est pour les déloger que la France a lancé une opération depuis quelques jours.
Armée légères, lance-roquettes, batteries anti-aériennes, les touaregs ont récupéré une bonne partie des armes lourdes de l'ex-dictateur, direction leur pays d'origine, le Niger, mais surtout le Mali. Ils ont rejoint les rangs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le principal groupe touareg revendiquant l'indépendance du Nord du pays.
Les Touaregs évincés par les islamistes
Le MLNA, composé d'environ 2.000 à 3.000 hommes, a alors lancé ses troupes à l'assaut des villes du Nord, qui sont tombées petit à petit, dans une région où Al-Qaïda au Maghreb islamique est aussi très présente. Leur arsenal libyen leur ont permis d'enchaîner les succès militaires contre l'armée malienne, jusqu'au coup d'Etat militaire du 22 mars 2011 contre le président Amadou Toumani Touré.
A l'origine, associés à la rébellion Touaregs, les islamistes n'ont eu qu'à profiter de cette situation d'instabilité pour les déloger en avril. Ils ont évincé leurs anciens alliés, occupant les trois régions administratives de Tombouctou, Gao et Kidal, dans le nord. Depuis le Mouvement pour l'unicité du jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et Ansar Dine (Défenseurs de l'Islam) applique la charia, la loi islamique dans la région. C'est pour les déloger que la France a lancé une opération depuis quelques jours.