Un paradoxe budgétaire et des dysfonctionnements structurels
Malgré l’allocation de 40 % du budget national à l’éducation, le système éducatif sénégalais demeure gangrené par de multiples dysfonctionnements. ADHA dénonce notamment :
• Les grèves syndicales récurrentes qui perturbent le bon déroulement des années scolaires et universitaires ;
• Les volumes horaires non respectés, compromettant la qualité de l’enseignement ;
• Une chute significative des taux de réussite, révélatrice d’un système en perte de performance ;
• La prolifération anarchique des établissements privés, souvent non conformes, offrant des formations inadaptées aux besoins du marché de l’emploi.
« Chaque année, près de 300 000 jeunes arrivent sur le marché du travail. Or, seulement 10 % d’entre eux parviennent à s’insérer professionnellement », souligne ADHA. L’ONG ajoute que ce déséquilibre, combiné à l’inadéquation entre les filières de formation et les besoins économiques, nourrit un sentiment de frustration chez les jeunes diplômés, les poussant à envisager l’émigration comme unique alternative.
Une jeunesse en quête de modèles et d’espoir
Au-delà des problématiques économiques, l’ONG observe une crise des valeurs au sein de la jeunesse sénégalaise, qui peine à trouver des modèles de réussite inspirants. Face à l’absence de perspectives locales, l’exil apparaît pour beaucoup comme une solution inévitable.
Les propositions d’ADHA pour une réforme en profondeur
Pour répondre à cette situation alarmante, ADHA appelle le gouvernement sénégalais à entreprendre une réforme ambitieuse du système éducatif. L’organisation avance plusieurs mesures clés :
1. Reprioriser l’allocation budgétaire pour s’assurer que les 40 % destinés à l’éducation se traduisent par des résultats concrets, en termes de qualité et d’insertion professionnelle ;
2. Aligner les formations sur les besoins du marché de l’emploi, en impliquant le secteur privé dans l’élaboration des programmes ;
3. Renforcer la régulation des établissements privés, en imposant des normes conformes aux standards internationaux ;
4. Développer les filières techniques et professionnelles, adaptées aux spécificités économiques régionales ;
5. Revaloriser l’école comme espace de transmission des valeurs, en insistant sur l’éthique, la discipline et l’excellence.
Un enjeu pour le développement durable
Pour ADHA, un système éducatif performant et inclusif constitue le socle d’un développement durable. Alors que la jeunesse représente 75 % de la population sénégalaise, il est impératif de lui offrir des opportunités viables au Sénégal, afin de freiner l’exode massif et de construire un avenir collectif prometteur.
En cette période symbolique, l’organisation insiste sur l’urgence de placer l’éducation au cœur des priorités nationales. Selon Adama Mbengue, président de l’ADHA, « une réforme audacieuse est indispensable pour transformer l’éducation en un véritable levier de progrès et d’épanouissement pour tous».
Malgré l’allocation de 40 % du budget national à l’éducation, le système éducatif sénégalais demeure gangrené par de multiples dysfonctionnements. ADHA dénonce notamment :
• Les grèves syndicales récurrentes qui perturbent le bon déroulement des années scolaires et universitaires ;
• Les volumes horaires non respectés, compromettant la qualité de l’enseignement ;
• Une chute significative des taux de réussite, révélatrice d’un système en perte de performance ;
• La prolifération anarchique des établissements privés, souvent non conformes, offrant des formations inadaptées aux besoins du marché de l’emploi.
« Chaque année, près de 300 000 jeunes arrivent sur le marché du travail. Or, seulement 10 % d’entre eux parviennent à s’insérer professionnellement », souligne ADHA. L’ONG ajoute que ce déséquilibre, combiné à l’inadéquation entre les filières de formation et les besoins économiques, nourrit un sentiment de frustration chez les jeunes diplômés, les poussant à envisager l’émigration comme unique alternative.
Une jeunesse en quête de modèles et d’espoir
Au-delà des problématiques économiques, l’ONG observe une crise des valeurs au sein de la jeunesse sénégalaise, qui peine à trouver des modèles de réussite inspirants. Face à l’absence de perspectives locales, l’exil apparaît pour beaucoup comme une solution inévitable.
Les propositions d’ADHA pour une réforme en profondeur
Pour répondre à cette situation alarmante, ADHA appelle le gouvernement sénégalais à entreprendre une réforme ambitieuse du système éducatif. L’organisation avance plusieurs mesures clés :
1. Reprioriser l’allocation budgétaire pour s’assurer que les 40 % destinés à l’éducation se traduisent par des résultats concrets, en termes de qualité et d’insertion professionnelle ;
2. Aligner les formations sur les besoins du marché de l’emploi, en impliquant le secteur privé dans l’élaboration des programmes ;
3. Renforcer la régulation des établissements privés, en imposant des normes conformes aux standards internationaux ;
4. Développer les filières techniques et professionnelles, adaptées aux spécificités économiques régionales ;
5. Revaloriser l’école comme espace de transmission des valeurs, en insistant sur l’éthique, la discipline et l’excellence.
Un enjeu pour le développement durable
Pour ADHA, un système éducatif performant et inclusif constitue le socle d’un développement durable. Alors que la jeunesse représente 75 % de la population sénégalaise, il est impératif de lui offrir des opportunités viables au Sénégal, afin de freiner l’exode massif et de construire un avenir collectif prometteur.
En cette période symbolique, l’organisation insiste sur l’urgence de placer l’éducation au cœur des priorités nationales. Selon Adama Mbengue, président de l’ADHA, « une réforme audacieuse est indispensable pour transformer l’éducation en un véritable levier de progrès et d’épanouissement pour tous».