Les ressortissants ivoiriens et sympathisants se sont donnés rendez-vous à l’auditorium de l’Ucad pour dire « non » à toute intervention militaire en signant cette pétition et en appelant à une mobilisation. Ils invitent le peuple ivoirien à ranger les armes et prônent une recherche de solution pacifique. Pour Babacar Touré, Président du Groupe Sud Communication, « le seul mot d’ordre c’est tous ensemble contre la guerre. Ce qui est en jeu c’est notre liberté de penser et d’agir ».
A la suite de M Touré, Mme Hamza, avocate au barreau de Côte d’Ivoire, dira que « nous sommes là pour la paix. Je m’indigne contre cette décision qui consiste à dire que nous allons envoyer des forces en Côte d’Ivoire pour déloger Gbagbo. C’est un complot international qui pense qu’il faut absolument sortir ce monsieur. Le Conseil Constitutionnel a proclamé des résultats, je m’en tient à ces derniers ».
Pour Babacar Justin Ndiaye, Journaliste, Politologue, « il ne s’agit pas de défendre l’Afrique mais il s’agit de défendre un certain nombre de valeurs. Je traite de la paix, de la dignité ivoirienne. Aucun français, à 20 ans, cheveux blonds, yeux bleus ne va mourir en Côte d’Ivoire, ce sont des contingents africains qui seront déployés. Le péché c’est d’avoir laissé la commission électorale non protégée. Le porte-parole a été empêché de prendre la parole devant la caméra. Le fait d’avoir proclamé les résultats est un péché, c’est ce qui est à l’origine de cette situation ».
En définitive, pour les initiateurs de cette pétition, « il est donc question ici et maintenant, d’aller à contre courant du lynchage médiatique de la Côte d’Ivoire et des appels au meurtre des va-t-en guerres et des boutefeux, et s’engager résolument pour la paix et non la guerre ».
Mariama Ly NIANG (Stagiaire)
A la suite de M Touré, Mme Hamza, avocate au barreau de Côte d’Ivoire, dira que « nous sommes là pour la paix. Je m’indigne contre cette décision qui consiste à dire que nous allons envoyer des forces en Côte d’Ivoire pour déloger Gbagbo. C’est un complot international qui pense qu’il faut absolument sortir ce monsieur. Le Conseil Constitutionnel a proclamé des résultats, je m’en tient à ces derniers ».
Pour Babacar Justin Ndiaye, Journaliste, Politologue, « il ne s’agit pas de défendre l’Afrique mais il s’agit de défendre un certain nombre de valeurs. Je traite de la paix, de la dignité ivoirienne. Aucun français, à 20 ans, cheveux blonds, yeux bleus ne va mourir en Côte d’Ivoire, ce sont des contingents africains qui seront déployés. Le péché c’est d’avoir laissé la commission électorale non protégée. Le porte-parole a été empêché de prendre la parole devant la caméra. Le fait d’avoir proclamé les résultats est un péché, c’est ce qui est à l’origine de cette situation ».
En définitive, pour les initiateurs de cette pétition, « il est donc question ici et maintenant, d’aller à contre courant du lynchage médiatique de la Côte d’Ivoire et des appels au meurtre des va-t-en guerres et des boutefeux, et s’engager résolument pour la paix et non la guerre ».
Mariama Ly NIANG (Stagiaire)