L’Afrique se réveillera-t-elle un jour ? Une question qui a toute son importance dans le contexte politique actuel. La Libye mobilise le monde, l’Afrique est encore dans son sommeil profond. Les Etats-Unis, après avoir vigoureusement condamné la répression aveugle et sanglante de Kadhafi à l’encontre de son peuple, ont proposé aux manifestants libyens une assistance sur tous les plans. L’option militaire n’est pas exclue. L’administration a également anticipé sur les sanctions. Elle a gelé les avoirs du « Guide » libyen et ceux de 25 de ses proches. Tandis que le Pentagone réfléchit sur la mise en place d’une Zone d’exclusion aérienne pour anéantir la force aérienne de Kadhafi et redéploye les forces navale et aérienne de la 6ème flotte de l’Us Army dans la mer Méditerranée et dans la mer Rouge pour parer à toute éventualité.
L’Union européenne s’est aussi investie dans les sanctions. Elle a gelé aussi les avoirs de Kadhafi et ses proches. Auparavant, elle a condamné, dans l’unanimité, la répression violente des manifestants libyens, et dépoussière l’embargo sur la vente et la livraison d’armes en Libye. La France, elle de son côté, a envoyé dans avions humanitaires, remplis de médicaments pour les populations de l’est de la Libye. L’Italie, la Grande Bretagne, l’Allemagne, l’Australie, la Russie, etc. ont tous condamné la furie sanglante de Kadhafi sur son peuple et ont donné leur accord pour la saisine de la Cour Pénale Internationale en vue de la traduction du « guide » libyen devant la justice internationale.
En Afrique, seul le Maroc a véritablement condamné la répression. La Tunisie a été parfaite dans l’accueil des réfugiés qui ont quitté la Libye. Les Tunisiens ont apporté leur soutien aux populations de toute nationalité qui ont passé la frontière tuniso-libyenne.
Aux premières heures du soulèvement de la population libyenne, les dictateurs africains ont appelé leur « bienfaiteur » pour le soutenir. Après ce geste contraire à la morale et à la dignité humaine, certains dictateurs ont démenti avoir émis des appels téléphoniques en direction de la Libye pour manifester soutien et réconfort à leur « guide ». C’est grave ! Les Etats ne sont même pas capables d’envoyer des avions pour organiser le rapatriement de leurs compatriotes coincés en Libye. L’Union africaine, elle, a simplement balancé un communiqué pour « condamner » l’attitude de Kadhafi. Et ailleurs, elle se permet d’envoyer des dictateurs et putschistes qui n’ont aucune légitimité - Abdel Aziz, Blaise Compaoré et Idriss Deby - pour aller convaincre le « fou » Gbagbo de quitter le fauteuil présidentiel qu’il occupe illégalement. C’est ça l’Afrique. Les présidents d’Afrique ne peuvent pas condamner Kadhafi parce que, non seulement certains d’entre eux ont bénéficié des largesses du « guide », mais, en réalité, ils sont tous des « Kadhafi », des despotes, des tyrans et des monarques.
Thiedo
L’Union européenne s’est aussi investie dans les sanctions. Elle a gelé aussi les avoirs de Kadhafi et ses proches. Auparavant, elle a condamné, dans l’unanimité, la répression violente des manifestants libyens, et dépoussière l’embargo sur la vente et la livraison d’armes en Libye. La France, elle de son côté, a envoyé dans avions humanitaires, remplis de médicaments pour les populations de l’est de la Libye. L’Italie, la Grande Bretagne, l’Allemagne, l’Australie, la Russie, etc. ont tous condamné la furie sanglante de Kadhafi sur son peuple et ont donné leur accord pour la saisine de la Cour Pénale Internationale en vue de la traduction du « guide » libyen devant la justice internationale.
En Afrique, seul le Maroc a véritablement condamné la répression. La Tunisie a été parfaite dans l’accueil des réfugiés qui ont quitté la Libye. Les Tunisiens ont apporté leur soutien aux populations de toute nationalité qui ont passé la frontière tuniso-libyenne.
Aux premières heures du soulèvement de la population libyenne, les dictateurs africains ont appelé leur « bienfaiteur » pour le soutenir. Après ce geste contraire à la morale et à la dignité humaine, certains dictateurs ont démenti avoir émis des appels téléphoniques en direction de la Libye pour manifester soutien et réconfort à leur « guide ». C’est grave ! Les Etats ne sont même pas capables d’envoyer des avions pour organiser le rapatriement de leurs compatriotes coincés en Libye. L’Union africaine, elle, a simplement balancé un communiqué pour « condamner » l’attitude de Kadhafi. Et ailleurs, elle se permet d’envoyer des dictateurs et putschistes qui n’ont aucune légitimité - Abdel Aziz, Blaise Compaoré et Idriss Deby - pour aller convaincre le « fou » Gbagbo de quitter le fauteuil présidentiel qu’il occupe illégalement. C’est ça l’Afrique. Les présidents d’Afrique ne peuvent pas condamner Kadhafi parce que, non seulement certains d’entre eux ont bénéficié des largesses du « guide », mais, en réalité, ils sont tous des « Kadhafi », des despotes, des tyrans et des monarques.
Thiedo