Depuis plus d’un demi-siècle, l’Afrique n’a pas connu une crise aussi complexe, aux conséquences aussi incalculables et multidimensionnelle que celle qui frappe aujourd’hui le Mali.
C’est une crise politique profonde, les Maliens ne veulent plus de IBK à la tête de leur pays, ils réclament une dissolution de l’État et l’instauration d’une nouvelle gouvernance démocratique.
La CEDEAO est dans son rôle de médiateur mais les chefs d’État impliqués dans la résolution de la crise, pourraient ne pas avoir un impact positif dans le dialogue inter-Malien, tant qu’ils tarderont à résoudre chez eux –mêmes, des situations similaires présentes ou qui se dessinent, semblables à celles qui agitent le Mali.
La position géostratégique du pays, qui s’étend sur une superficie de 1.241.238km², partageant ses frontières avec 7 pays Africains dont l’Algérie,le Niger, le Burkina, la Cote d’ivoire, la Guinée, la Mauritanie et le Sénégal à l’Ouest, fait craindre des risques de contagion, capables d’engendrer une instabilité source de tous dangers d’ordre sécuritaire.
D’ailleurs, c’est toute la sous-région qui est en ébullition même si le cas du Mali semble ravir la vedette aux actualités brulantes en Gambie, Côte d’ivoire, Guinée Conakry, Guinée-Bissau et Sénégal.
C’est la mal gouvernance endémique, arrivée à son paroxysme, qui agite les mouvements sociaux, avec, comme dénominateurs communs, le népotisme, la gestion gabégique des ressources, les détournements de deniers publics, les tripotages répétés des constitutions pour un allongement à leur profit des mandats présidentiels, la pauvreté ambiante sur fond de Covi-19 qui a bon dos dans l’échec cinglant des politiques structurelles.
Ce cocktail de défauts a tellement exacerbé les populations que la rue est devenue le seul baromètre d’expression des volontés populaires au Mali, en Guinée, au Sénégal et même, bientôt, en Côte d’ivoire si Alassane Ouattara cherche à se présenter aux prochaines élections présidentielles.
Les choix hasardeux et atypiques des gouvernants feront tanguer ces pays dangereusement, vers des lendemains pleins d’incertitudes, raison pour laquelle, Horizon Sans Frontières, lien de concorde entre les peuples, sonne l’alerte pour éviter la déstabilisation de la sous-région, voire même du continent
Le temps de la gouvernance monarchique est révolu, laissons le peuple choisir l’homme qu’il faut, à la place qu’il faut.
Boubacar Sèye
Chercheur en Migrations internationales
C’est une crise politique profonde, les Maliens ne veulent plus de IBK à la tête de leur pays, ils réclament une dissolution de l’État et l’instauration d’une nouvelle gouvernance démocratique.
La CEDEAO est dans son rôle de médiateur mais les chefs d’État impliqués dans la résolution de la crise, pourraient ne pas avoir un impact positif dans le dialogue inter-Malien, tant qu’ils tarderont à résoudre chez eux –mêmes, des situations similaires présentes ou qui se dessinent, semblables à celles qui agitent le Mali.
La position géostratégique du pays, qui s’étend sur une superficie de 1.241.238km², partageant ses frontières avec 7 pays Africains dont l’Algérie,le Niger, le Burkina, la Cote d’ivoire, la Guinée, la Mauritanie et le Sénégal à l’Ouest, fait craindre des risques de contagion, capables d’engendrer une instabilité source de tous dangers d’ordre sécuritaire.
D’ailleurs, c’est toute la sous-région qui est en ébullition même si le cas du Mali semble ravir la vedette aux actualités brulantes en Gambie, Côte d’ivoire, Guinée Conakry, Guinée-Bissau et Sénégal.
C’est la mal gouvernance endémique, arrivée à son paroxysme, qui agite les mouvements sociaux, avec, comme dénominateurs communs, le népotisme, la gestion gabégique des ressources, les détournements de deniers publics, les tripotages répétés des constitutions pour un allongement à leur profit des mandats présidentiels, la pauvreté ambiante sur fond de Covi-19 qui a bon dos dans l’échec cinglant des politiques structurelles.
Ce cocktail de défauts a tellement exacerbé les populations que la rue est devenue le seul baromètre d’expression des volontés populaires au Mali, en Guinée, au Sénégal et même, bientôt, en Côte d’ivoire si Alassane Ouattara cherche à se présenter aux prochaines élections présidentielles.
Les choix hasardeux et atypiques des gouvernants feront tanguer ces pays dangereusement, vers des lendemains pleins d’incertitudes, raison pour laquelle, Horizon Sans Frontières, lien de concorde entre les peuples, sonne l’alerte pour éviter la déstabilisation de la sous-région, voire même du continent
Le temps de la gouvernance monarchique est révolu, laissons le peuple choisir l’homme qu’il faut, à la place qu’il faut.
Boubacar Sèye
Chercheur en Migrations internationales