L’Europe s’active, depuis le début de la crise syrienne à trouver un accord sur une stratégie cohérente de lutte contre les mouvements migratoires clandestins. Elle tente en vain de mettre en place un système de filtrage des migrants hors des frontières européennes.
Il s’y ajoute la « déferlante libyenne » vers les côtes de l’Italie, longtemps maitrisée, mais qui aujourd’hui constitue un véritable casse-tête. Situation dramatique si l’on sait que plus de 800000 candidats sont en attentes le long des côtes libyennes.
Faut-il mettre hors d’état de nuire les passeurs ? Faut-il intercepter les bateaux de fortune par le biais du système Frontex ? Faut-il mieux organiser les camps de rétentions en Grèce ou en Turquie ? Faut-il faire pression sur les pays des Balkans ?
Autant de questions qui divisent la classe politique européenne.
Le vécu des migrants est dénoncé par le Pape François, les sociétés civiles européennes, et les activistes engagés dans le combat pour le respect de la dignité humaine.
Un autre constat s’impose : qui est destinataire des millions de tonnes de brutes puisées dans les champs pétrolifères, de la Lybie, de l’Irak et de la Syrie ?
Une certitude, ce ne sont pas les pays du Sud, qui dans bien des cas profitent certes de la baisse des couts du pétrole.
On peut dire sans se tromper que les mouvements migratoires génèrent et sécrètent une véritable économie souterraine des migrations internationales, qui profite à des lobbies puissants, qui influencent les décideurs politiques dans leurs choix et leurs options.
Certaines économies européennes tirent profit de cette situation, et les organisations internationales telles que le HCR et l’OIM se contentent de jouer le rôle de sapeur-pompier, et n’ont aucune influence sur la situation et le devenir des migrants, catégorisés en migrant « économique » ou en « réfugié ».
La problématique (immigration paix et sécurité (IPS)) mise en perceptive par Horizon Sans Frontières, met en évidence à la fois la collusion, groupe de pression-décideur politique et l’amalgame sagement entretenu entre le radicalisme islamique et l’insécurité.
Le danger est là, des interrogations subsistent à côté d’un fort courant d’espoir pour une solution globale dans une dynamique de résolution spécifique des tensions générées par une gestion scandaleuse du triptyque (Immigration Paix Sécurité (IPS)).
Le challenge est mondial, il s’agit à la fois de redéfinir les nouvelles normes des migrations internationales en vue d’une paix durable, et de lutter contre l’économie souterraine qui charrie le terrorisme, le trafic des êtres humains, la drogue, la circulation des armes, la violence faite aux enfants et aux femmes, la déstabilisation des Etats et la dé crédibilisation des organismes internationaux tels que l’OIM et le HCR.
Boubacar Seye
Président d’horizon sans frontières
Il s’y ajoute la « déferlante libyenne » vers les côtes de l’Italie, longtemps maitrisée, mais qui aujourd’hui constitue un véritable casse-tête. Situation dramatique si l’on sait que plus de 800000 candidats sont en attentes le long des côtes libyennes.
Faut-il mettre hors d’état de nuire les passeurs ? Faut-il intercepter les bateaux de fortune par le biais du système Frontex ? Faut-il mieux organiser les camps de rétentions en Grèce ou en Turquie ? Faut-il faire pression sur les pays des Balkans ?
Autant de questions qui divisent la classe politique européenne.
Le vécu des migrants est dénoncé par le Pape François, les sociétés civiles européennes, et les activistes engagés dans le combat pour le respect de la dignité humaine.
Un autre constat s’impose : qui est destinataire des millions de tonnes de brutes puisées dans les champs pétrolifères, de la Lybie, de l’Irak et de la Syrie ?
Une certitude, ce ne sont pas les pays du Sud, qui dans bien des cas profitent certes de la baisse des couts du pétrole.
On peut dire sans se tromper que les mouvements migratoires génèrent et sécrètent une véritable économie souterraine des migrations internationales, qui profite à des lobbies puissants, qui influencent les décideurs politiques dans leurs choix et leurs options.
Certaines économies européennes tirent profit de cette situation, et les organisations internationales telles que le HCR et l’OIM se contentent de jouer le rôle de sapeur-pompier, et n’ont aucune influence sur la situation et le devenir des migrants, catégorisés en migrant « économique » ou en « réfugié ».
La problématique (immigration paix et sécurité (IPS)) mise en perceptive par Horizon Sans Frontières, met en évidence à la fois la collusion, groupe de pression-décideur politique et l’amalgame sagement entretenu entre le radicalisme islamique et l’insécurité.
Le danger est là, des interrogations subsistent à côté d’un fort courant d’espoir pour une solution globale dans une dynamique de résolution spécifique des tensions générées par une gestion scandaleuse du triptyque (Immigration Paix Sécurité (IPS)).
Le challenge est mondial, il s’agit à la fois de redéfinir les nouvelles normes des migrations internationales en vue d’une paix durable, et de lutter contre l’économie souterraine qui charrie le terrorisme, le trafic des êtres humains, la drogue, la circulation des armes, la violence faite aux enfants et aux femmes, la déstabilisation des Etats et la dé crédibilisation des organismes internationaux tels que l’OIM et le HCR.
Boubacar Seye
Président d’horizon sans frontières