Bien que les discussions entre gouvernement et syndicats ont connu une évolution avec la proposition du chef de l’Etat de porter l’indemnité à 85 000 FCFA assortie d’un échéancier, la grève des enseignants est encore loin de s’estomper.
Ce, par la faute d’une proposition en deçà des attentes. La base demande de poursuivre la lutte dans le moyen secondaire. Ce, nonobstant le «Ndiguel» du Khalifa général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy Mansour.
La demande de Khalife général des Tidianes, Sérigne Mbaye Sy Mansour, formulée à l’endroit des secrétaires généraux des enseignants pour l’arrêt leur grève, n’y fera rien. La proposition du président de la République Macky Sall, de porter l’indemnité, point d’achoppement des négociations, à 85 000 FCfa étalés sur une période, non plus.
Les enseignants ne comptent pas suspendre la grève pour exiger toujours le respect des accords. Alors que les élèves et les parents continuent de galérer dans cette crise scolaire qui s’enlise, les discussions peinent à aboutir à des compromis.
En effet, en consultant la base, les syndicats d’enseignants ont reçu des instructions de poursuivre la lutte, notamment dans le moyen secondaire.
«Avant d’arriver à Ziguinchor, je suis passé par Diacounda, région Sédhiou, pour animer une assemblée générale. Les enseignants sont dans une détermination extraordinaire. J’ai parcouru les groupes départementaux sur les réseaux sociaux, les procès-verbaux envoyés, indiquent des résolutions fortes, notamment la poursuite de la lutte. Les enseignants demandent de corser», nous fait savoir Saourou Sène, joint au téléphone.
Pour le secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal (Saemss), « nous avons appris ce que les médecins ont obtenu pour l’indemnité, notamment 150 000FCfa payable au mois de juin, alors qu’un montant modique de 25 000FCfa (Ndlr: d'augmentation soit 85 000 FCfa) est alloué aux enseignants. Les gens ne parlent que de l’indemnité nouvellement créée pour les médecins. Ce qui favorise l’iniquité».
A Ziguinchor, pour les préparatifs de leur marche nationale retenue dans le cadre de leur 6e plan d’actions, Saourou Sene explique: «nous avons reçu des mises en garde de nos militants. Je suis formel, dans le moyen secondaire, je ne vois pas les raisons de suspendre la grève». Toujours est-il que le remplaçant de Mamadou Lamine Dianté a fait savoir que le «G6, de retour à Dakar, se réunira le vendredi ou le lundi pour une séance d’évaluation de la situation».
Pour M. Bâ, chargé de la communication du Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire (Cusems), «nous sommes décidés de poursuivre la lutte pour le respect des accords. La base est formelle pour poursuivre la grève».
En attendant que les syndicats au niveau de l’élémentaire se prononcent sur la décision de la base de poursuivre ou non la lutte, le moyen secondaire, n’a aucun autre choix que de poursuivre la grève malgré une médiation du Khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy Mansour. A deux mois des examens nationaux, l’école publique est en sursis, car le G6 va poursuivre son 6e plan d’actions ponctué d’une marche nationale aujourd’hui, jeudi, à Ziguinchor, et une grève totale le 13 avril.
Le quantum horaire est fortement impacté. Un déficit moyen de 10 à 12 heures hebdomadaires, soit 48 heures mensuelles, selon le secrétaire général du syndicat des inspectrices et inspecteurs du Sénégal (Siens), El Cantara Sarr.
Sud Quotidien
Ce, par la faute d’une proposition en deçà des attentes. La base demande de poursuivre la lutte dans le moyen secondaire. Ce, nonobstant le «Ndiguel» du Khalifa général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy Mansour.
La demande de Khalife général des Tidianes, Sérigne Mbaye Sy Mansour, formulée à l’endroit des secrétaires généraux des enseignants pour l’arrêt leur grève, n’y fera rien. La proposition du président de la République Macky Sall, de porter l’indemnité, point d’achoppement des négociations, à 85 000 FCfa étalés sur une période, non plus.
Les enseignants ne comptent pas suspendre la grève pour exiger toujours le respect des accords. Alors que les élèves et les parents continuent de galérer dans cette crise scolaire qui s’enlise, les discussions peinent à aboutir à des compromis.
En effet, en consultant la base, les syndicats d’enseignants ont reçu des instructions de poursuivre la lutte, notamment dans le moyen secondaire.
«Avant d’arriver à Ziguinchor, je suis passé par Diacounda, région Sédhiou, pour animer une assemblée générale. Les enseignants sont dans une détermination extraordinaire. J’ai parcouru les groupes départementaux sur les réseaux sociaux, les procès-verbaux envoyés, indiquent des résolutions fortes, notamment la poursuite de la lutte. Les enseignants demandent de corser», nous fait savoir Saourou Sène, joint au téléphone.
Pour le secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal (Saemss), « nous avons appris ce que les médecins ont obtenu pour l’indemnité, notamment 150 000FCfa payable au mois de juin, alors qu’un montant modique de 25 000FCfa (Ndlr: d'augmentation soit 85 000 FCfa) est alloué aux enseignants. Les gens ne parlent que de l’indemnité nouvellement créée pour les médecins. Ce qui favorise l’iniquité».
A Ziguinchor, pour les préparatifs de leur marche nationale retenue dans le cadre de leur 6e plan d’actions, Saourou Sene explique: «nous avons reçu des mises en garde de nos militants. Je suis formel, dans le moyen secondaire, je ne vois pas les raisons de suspendre la grève». Toujours est-il que le remplaçant de Mamadou Lamine Dianté a fait savoir que le «G6, de retour à Dakar, se réunira le vendredi ou le lundi pour une séance d’évaluation de la situation».
Pour M. Bâ, chargé de la communication du Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire (Cusems), «nous sommes décidés de poursuivre la lutte pour le respect des accords. La base est formelle pour poursuivre la grève».
En attendant que les syndicats au niveau de l’élémentaire se prononcent sur la décision de la base de poursuivre ou non la lutte, le moyen secondaire, n’a aucun autre choix que de poursuivre la grève malgré une médiation du Khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy Mansour. A deux mois des examens nationaux, l’école publique est en sursis, car le G6 va poursuivre son 6e plan d’actions ponctué d’une marche nationale aujourd’hui, jeudi, à Ziguinchor, et une grève totale le 13 avril.
Le quantum horaire est fortement impacté. Un déficit moyen de 10 à 12 heures hebdomadaires, soit 48 heures mensuelles, selon le secrétaire général du syndicat des inspectrices et inspecteurs du Sénégal (Siens), El Cantara Sarr.
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