Dieuppeul. La devanture de cette villa numéro 69 est pleine de monde, une bâche est dressée sur la chaussée et des chaises sont placées tout au tour, une chaine à musique balance la voix du chanteur Pape Ndiaye Thiopet, des femmes dansent sous la tente tandis que d'autres applaudissent. La cérémonie familiale qui réunit ce beau monde, c'est un baptême. L'ainé de la famille Seck baptise son premier enfant.
A l'intérieur, des femmes sont assises dans la cour de la maison en train d'éplucher les légumes pour le repas, deux hommes s'affairent autour de grandes marmites pour cuire de la viande.
Dans un pays où la cuisine est une activité dédiée aux femmes, ces hommes en font leur métier et ils sont très bien payés. "Pour ces cérémonies nous recevons 25 000 ou 50 000 francs CFA par marmite et nous en préparons trois à quatre" laisse entendre Ibrahima Diop l'un des cuisiniers.
La somme à payer par marmite dépend des cérémonies "si c'est un deuil, nous diminuons le prix à 25 000 francs CFA et pour un baptême il faut débourser 50 000 francs CFA par marmite" confie toujours Ibrahima Diop.
Le travail ne consiste pas seulement à préparer les repas "il nous arrive d'y inclure le lavage des ustensiles de cuisine et c'est normal parce que nous travaillons avec. C'est pourquoi, nous ne demandons pas à être payés pour ce service", révèle Demba Sarr le compagnon d'Ibrahima Diop. Les femmes apprécient bien ces hommes qui préparent le repas pour plusieurs raisons. "Ils savent bien faire leur boulot, la qualité y est et c'est propre. Nous aimons beaucoup travailler avec eux car ils ont l'expérience" déclare Ndeye Khady Fall en train de remettre des bouteilles de vinaigre et de moutarde aux cuisiniers. "Nous faisons appel à eux chaque fois que nous avons une cérémonie dans le quartier" ajoute-t-elle.
C'est dans les années 1990 que les deux cuisiniers ont commencé à pratiquer ce métier jadis réservé aux femmes. "Nous étions des vendeurs de produits cosmétiques et ça ne marchait pas bien. C'est pourquoi nous avons choisi de faire le tour des cérémonies pour proposer nos services. Et c'est venu comme ça" estime Ibrahima Diop. Ibrahima et son camarade sont sollicités par d'autres clients à chaque fois qu'ils font une prestation. "Nous laissons juste notre numéro aux gens qui nous interpellent au cas où ils auront besoin de nous" ajoute le cuisinier.
Depuis, les deux camarades parcourent Dakar et sa banlieue à la recherche de cérémonies pour préparer les repas.
A l'intérieur, des femmes sont assises dans la cour de la maison en train d'éplucher les légumes pour le repas, deux hommes s'affairent autour de grandes marmites pour cuire de la viande.
Dans un pays où la cuisine est une activité dédiée aux femmes, ces hommes en font leur métier et ils sont très bien payés. "Pour ces cérémonies nous recevons 25 000 ou 50 000 francs CFA par marmite et nous en préparons trois à quatre" laisse entendre Ibrahima Diop l'un des cuisiniers.
La somme à payer par marmite dépend des cérémonies "si c'est un deuil, nous diminuons le prix à 25 000 francs CFA et pour un baptême il faut débourser 50 000 francs CFA par marmite" confie toujours Ibrahima Diop.
Le travail ne consiste pas seulement à préparer les repas "il nous arrive d'y inclure le lavage des ustensiles de cuisine et c'est normal parce que nous travaillons avec. C'est pourquoi, nous ne demandons pas à être payés pour ce service", révèle Demba Sarr le compagnon d'Ibrahima Diop. Les femmes apprécient bien ces hommes qui préparent le repas pour plusieurs raisons. "Ils savent bien faire leur boulot, la qualité y est et c'est propre. Nous aimons beaucoup travailler avec eux car ils ont l'expérience" déclare Ndeye Khady Fall en train de remettre des bouteilles de vinaigre et de moutarde aux cuisiniers. "Nous faisons appel à eux chaque fois que nous avons une cérémonie dans le quartier" ajoute-t-elle.
C'est dans les années 1990 que les deux cuisiniers ont commencé à pratiquer ce métier jadis réservé aux femmes. "Nous étions des vendeurs de produits cosmétiques et ça ne marchait pas bien. C'est pourquoi nous avons choisi de faire le tour des cérémonies pour proposer nos services. Et c'est venu comme ça" estime Ibrahima Diop. Ibrahima et son camarade sont sollicités par d'autres clients à chaque fois qu'ils font une prestation. "Nous laissons juste notre numéro aux gens qui nous interpellent au cas où ils auront besoin de nous" ajoute le cuisinier.
Depuis, les deux camarades parcourent Dakar et sa banlieue à la recherche de cérémonies pour préparer les repas.