
Ce, parce que, soulignent les centristes, "une fonction nominative (ministre, directeur général, président de Conseil d’administration etc.) n’a rien à voir avec un mandat d’élu car, par définition, la première est précaire et révocable ; donc peut être perdue à tout moment, contrairement au mandat qui s’appuie sur une durée légale, donc plus ou moins garanti". Le Bcg rappelle, en effet, que "toutes les durées de mandats sont fixées par la Constitution ou la Loi" et que "depuis 1996, la loi a bien encadré la question du non-cumul des mandats selon un schéma raisonnable qui fonctionne à la satisfaction générale". Par contre, estime-t-il, "en interne, toute formation politique est libre de ses choix qu’elle n’a pas le droit de vouloir imposer aux autres", non sans ajouter que "le Bcg proscrit l’angélisme". Le chef des Centristes et ses camarades considèrent que "si, dans la classe politique, certains s’accrochent à ces débats politiciens sur les mandats, c’est simplement parce qu’ils sont sans idées ou inaptes aux raisonnements structurants qu’attend le pays sur une vie meilleure".