Le capitaine Moussa Dadis Camara, est dans "une situation difficile mais pas désespérée", a dit lors d'une conférence de presse à Ouagadougou Blaise Compaoré. Le président burkinabé est médiateur ouest-africain dans la crise guinéenne. La « balle a fracassé une partie de sa boîte crânienne.
La probabilité qu'il conserve des séquelles de sa blessure est forte », reconnaît un médecin interrogé par Jeune Afrique.
Alors qu’on disait que Dadis Camara était seulement atteint à l’épaule, Rfi, elle, a appris, qu’il serait touché à la tête et au cou. Son agresseur, qui n’a pas été arrêté, serait retranché avec des hommes en armes dans un local pour le moment inconnu.
Des fragments d’os provenant du crâne et du cou seraient à l’origine d’une certaine aggravation de l’état de santé du chef de la junte guinéenne, indiquent d'autres sources militaires et diplomatiques africaines.
Dadis Camara ne voulait pas quitter Conakry après sa blessure. Mais finalement c'est son entourage qui a pesé de son poids pour qu'il accepte de se laisser évacuer à l’extérieur du pays. C'est le Maroc qui a été finalement choisi. Pourtant Dakar avait pris toutes les dispositions pour évacuer le président auto-proclamé.
Le président Wade a émis ce souhait. Selon un communiqué de la Présidence du Sénégal, c'est Conakry qui a sollicité ce "soutien" de Dakar par l'intermédiaire du Premier ministre civil de la junte Kabiné Komara. Dadis et son entourage n'ont pas préféré venir au Sénégal qui a envoyé un avion médicalisé.
Mais à bord de l' avion du président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur dans la crise guinéenne, se trouvaient ses proches et des médecins sénégalais dépêchés par le président Wade.
Le lieutenant Toumba désigné comme étant l'auteur de l'attaque contre Dadis ne serait toujours pas arrêté, contrairement aux déclarations d'avant hier soir.
Ce que confirme à Rfi le commandant Kélétigui Faro, ministre et secrétaire du capitaine Dadis Camara, « Toumba est retranché dans un lieu secret », avec des hommes. Ce dont le commandant Faro est sûr c’est que Toumba n’a pas quitté Conakry.
Du côté des autorités marocaines, on affirme que Moussa Dadis Camara est évacué chez eux que « pour des considérations strictement humanitaires ».
C'est la première fois depuis qu'il est au pouvoir que Dadis Camara quitte la Guinée. En son absence, l'intérim serait assuré par Claude Pivi, numéro trois de la junte.Un militaire qu'on dit redoutable et redouté en Guinée.
Le numéro deux du Conseil national pour la démocratie et le le dévéloppement (Cndd) le général Sékouba Konaté, en voyage au Liban, devrait revenir à Conakry hier dans la soirée.Jeudi dernier peu avant 18 heures, Dadis Camara a été visé par son propre aide de camp, Aboubacar Toumba Diakité.
Le chef de la junte serait alors rendu au camp de Koundara, à Kaloum, au sud de Conakry pour "faire venir de force" son aide de camp qui aurait refusé auparavant de répondre au président Camara installé au Camp Alpha Yaya. C'est à la suite d'une altercation verbale que Toumba aurait sorti une arme et tiré. La proximité avec sa cible serait certainement à l'origine de la gravité des blessures.
Le matin
La probabilité qu'il conserve des séquelles de sa blessure est forte », reconnaît un médecin interrogé par Jeune Afrique.
Alors qu’on disait que Dadis Camara était seulement atteint à l’épaule, Rfi, elle, a appris, qu’il serait touché à la tête et au cou. Son agresseur, qui n’a pas été arrêté, serait retranché avec des hommes en armes dans un local pour le moment inconnu.
Des fragments d’os provenant du crâne et du cou seraient à l’origine d’une certaine aggravation de l’état de santé du chef de la junte guinéenne, indiquent d'autres sources militaires et diplomatiques africaines.
Dadis Camara ne voulait pas quitter Conakry après sa blessure. Mais finalement c'est son entourage qui a pesé de son poids pour qu'il accepte de se laisser évacuer à l’extérieur du pays. C'est le Maroc qui a été finalement choisi. Pourtant Dakar avait pris toutes les dispositions pour évacuer le président auto-proclamé.
Le président Wade a émis ce souhait. Selon un communiqué de la Présidence du Sénégal, c'est Conakry qui a sollicité ce "soutien" de Dakar par l'intermédiaire du Premier ministre civil de la junte Kabiné Komara. Dadis et son entourage n'ont pas préféré venir au Sénégal qui a envoyé un avion médicalisé.
Mais à bord de l' avion du président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur dans la crise guinéenne, se trouvaient ses proches et des médecins sénégalais dépêchés par le président Wade.
Le lieutenant Toumba désigné comme étant l'auteur de l'attaque contre Dadis ne serait toujours pas arrêté, contrairement aux déclarations d'avant hier soir.
Ce que confirme à Rfi le commandant Kélétigui Faro, ministre et secrétaire du capitaine Dadis Camara, « Toumba est retranché dans un lieu secret », avec des hommes. Ce dont le commandant Faro est sûr c’est que Toumba n’a pas quitté Conakry.
Du côté des autorités marocaines, on affirme que Moussa Dadis Camara est évacué chez eux que « pour des considérations strictement humanitaires ».
C'est la première fois depuis qu'il est au pouvoir que Dadis Camara quitte la Guinée. En son absence, l'intérim serait assuré par Claude Pivi, numéro trois de la junte.Un militaire qu'on dit redoutable et redouté en Guinée.
Le numéro deux du Conseil national pour la démocratie et le le dévéloppement (Cndd) le général Sékouba Konaté, en voyage au Liban, devrait revenir à Conakry hier dans la soirée.Jeudi dernier peu avant 18 heures, Dadis Camara a été visé par son propre aide de camp, Aboubacar Toumba Diakité.
Le chef de la junte serait alors rendu au camp de Koundara, à Kaloum, au sud de Conakry pour "faire venir de force" son aide de camp qui aurait refusé auparavant de répondre au président Camara installé au Camp Alpha Yaya. C'est à la suite d'une altercation verbale que Toumba aurait sorti une arme et tiré. La proximité avec sa cible serait certainement à l'origine de la gravité des blessures.
Le matin