La sécurité des pontes de la République primerait-elle sur celle des citoyens ? A voir le nombre exorbitant de policiers détachés au niveau des domiciles des pontes de la République, on pourrait simplement répondre par l’affirmative. En effet, on dénombre 525 éléments de la Police, qui sont répartis de part et d’autres dans les maisons des grosses légumes.
Cette situation intervient au moment où l’insécurité gagne de plus en plus du terrain à Dakar, la capitale. Il ne se passe pas maintenant une semaine sans qu’on évoque un cas d’agression ou de meurtre dans les rues de la capitale. Les agresseurs s’adonnent à cœur joie à leur exercice favori, car, faisant face à une Police qui semble être impuissante. Le hic dans tout cela, c’est qu’il y a un manque criard d’effectifs dans les commissariats de Police.
Un autre élément déplorable vient s’ajouter à ce tableau pas du tout reluisant. C’est un retard non encore justifié, qui a été noté dans le recrutement de nouveaux élèves policiers. Selon notre source, depuis quatre ans, il n’y a pas eu de recrutement au niveau de l’Ecole nationale de Police alors qu’au même moment, certains policiers font valoir leurs droits à une pension de retraite et d’autres sont envoyés en mission à l’étranger.
Toutefois, l’utilisation des policiers par certains dignitaires du régime de l’Alternance entraîne toujours des grincements de dents au niveau de certains responsables de la Police. Et, pour eux, c’est cela qui a contribué à dégarnir les rangs de ce corps paramilitaire.
Là où certains pensaient que la recrudescence du phénomène des agressions est due à l’insuffisance des postes de Police dans les différentes localités de Dakar, la raison semble être autre. Elle est alors toute simple. Ce sont les maisons des autorités du régime du Président Abdoulaye Wade, qui dépeuplent les commissariats de Police. Conséquence, la sécurité des populations et de leurs biens en pâtit profondément.
Seulement, de l’avis de notre source, ce ne sont pas tout simplement les ministres qui bénéficient des services de la Police. Il y a aussi certains responsables du régime qui en bénéficient et en font bénéficier à leur proche entourage alors qu’ils n’en ont pas droit. Pour illustrer à quel point l’utilisation des éléments de la Police est abusive, notre source cite les cas des personnalités polygames où au niveau de chacun de leur domicile, quatre policiers montent la garde et d’autres qui en font bénéficier à leurs beaux-parents (beaux-pères ou belles-mères). L’on fait aussi référence à la résidence de fonction de l’ex-ministre des Transports aériens, Farba Senghor, qui est située en face de l’Assemblée nationale où la Police continue à veiller sur les lieux. Ce qui revient à dire que ces policiers détachés restent tous les jours oisifs devant les domiciles des dignitaires de l’Alternance, au moment où les populations ont le plus besoin d’eux.
source le quotidien
Cette situation intervient au moment où l’insécurité gagne de plus en plus du terrain à Dakar, la capitale. Il ne se passe pas maintenant une semaine sans qu’on évoque un cas d’agression ou de meurtre dans les rues de la capitale. Les agresseurs s’adonnent à cœur joie à leur exercice favori, car, faisant face à une Police qui semble être impuissante. Le hic dans tout cela, c’est qu’il y a un manque criard d’effectifs dans les commissariats de Police.
Un autre élément déplorable vient s’ajouter à ce tableau pas du tout reluisant. C’est un retard non encore justifié, qui a été noté dans le recrutement de nouveaux élèves policiers. Selon notre source, depuis quatre ans, il n’y a pas eu de recrutement au niveau de l’Ecole nationale de Police alors qu’au même moment, certains policiers font valoir leurs droits à une pension de retraite et d’autres sont envoyés en mission à l’étranger.
Toutefois, l’utilisation des policiers par certains dignitaires du régime de l’Alternance entraîne toujours des grincements de dents au niveau de certains responsables de la Police. Et, pour eux, c’est cela qui a contribué à dégarnir les rangs de ce corps paramilitaire.
Là où certains pensaient que la recrudescence du phénomène des agressions est due à l’insuffisance des postes de Police dans les différentes localités de Dakar, la raison semble être autre. Elle est alors toute simple. Ce sont les maisons des autorités du régime du Président Abdoulaye Wade, qui dépeuplent les commissariats de Police. Conséquence, la sécurité des populations et de leurs biens en pâtit profondément.
Seulement, de l’avis de notre source, ce ne sont pas tout simplement les ministres qui bénéficient des services de la Police. Il y a aussi certains responsables du régime qui en bénéficient et en font bénéficier à leur proche entourage alors qu’ils n’en ont pas droit. Pour illustrer à quel point l’utilisation des éléments de la Police est abusive, notre source cite les cas des personnalités polygames où au niveau de chacun de leur domicile, quatre policiers montent la garde et d’autres qui en font bénéficier à leurs beaux-parents (beaux-pères ou belles-mères). L’on fait aussi référence à la résidence de fonction de l’ex-ministre des Transports aériens, Farba Senghor, qui est située en face de l’Assemblée nationale où la Police continue à veiller sur les lieux. Ce qui revient à dire que ces policiers détachés restent tous les jours oisifs devant les domiciles des dignitaires de l’Alternance, au moment où les populations ont le plus besoin d’eux.
source le quotidien