Interpellé sur la question, après avoir constaté dans nombre de services ces téléphones, Tamsir Amadou Ba, Directeur général de l’Adie, explique que ces appareils ont été acquis dans le «cadre de la coopération entre la Chine et le Sénégal pour le développement de l’Intranet gouvernemental. On a mis en place une infrastructure qui permet de réduire la facture téléphonique de l’Administration». Il s’agit, selon M. Ba, «de communiquer entre les services de l’Etat moyennant zéro franc, c'est-à-dire que cela va permettre de réduire la facture téléphonique de l’Etat». Il ajoute qu’à terme, «l’Etat pourra faire, suivant les simulations, une économie de 4 milliards de francs Cfa par an. Si on déploie encore plus de téléphones, ce chiffre sera beaucoup plus important».
Le Directeur général de l’Adie soutient, en outre, que ces téléphones «vont donner une continuité de service, accroître la mobilité de l’Etat et renforcer la qualité de service de l’Administration. Si on prend par exemple un médecin, si son téléphone sonne dans la nuit, c’est sûr que c’est pour une urgence». En sont bénéficiaires «l’Administration centrale, l’administration territoriale, l’administration décentralisée, les agences aussi». «Le maximum de bénéficiaires serait le mieux pour l’Etat», dit-il.
Est-ce un moyen, avec ces nouveaux appareils, de contrôler les appels téléphoniques des agents de l’Etat ? Le directeur général de l’Adie botte en touche. «Dans le domaine des télécoms, Le Cdma est un protocole qui est très difficile à localiser sur écoute. Le Cdma, c’est la technologie la plus difficile à mettre sur écoute. Ceux qui disent que c’est pour mettre les fonctionnaires sur écoute ignorent ce qui se passe dans les télécoms», argue Tamsir Ba qui ajoute : «C’est juste dans le cadre du travail».
S’agissant de l’investissement de cette technologie, le Directeur général de l’Adie n’a pas donné de montant précis. «Je ne peux pas dire quel est le montant. Ce projet entre dans le cadre de l’intranet gouvernemental avec la coopération chinoise. Il est partitionné sur tout ce qui est réseau, tout ce qui est téléphone fixe comme mobile. Donc, ce qu’on peut dire, c’est que le téléphone va permettre de réduire et d’amortir le coût du projet à court terme.
Bachir FOFANA
source Le Populaire
Le Directeur général de l’Adie soutient, en outre, que ces téléphones «vont donner une continuité de service, accroître la mobilité de l’Etat et renforcer la qualité de service de l’Administration. Si on prend par exemple un médecin, si son téléphone sonne dans la nuit, c’est sûr que c’est pour une urgence». En sont bénéficiaires «l’Administration centrale, l’administration territoriale, l’administration décentralisée, les agences aussi». «Le maximum de bénéficiaires serait le mieux pour l’Etat», dit-il.
Est-ce un moyen, avec ces nouveaux appareils, de contrôler les appels téléphoniques des agents de l’Etat ? Le directeur général de l’Adie botte en touche. «Dans le domaine des télécoms, Le Cdma est un protocole qui est très difficile à localiser sur écoute. Le Cdma, c’est la technologie la plus difficile à mettre sur écoute. Ceux qui disent que c’est pour mettre les fonctionnaires sur écoute ignorent ce qui se passe dans les télécoms», argue Tamsir Ba qui ajoute : «C’est juste dans le cadre du travail».
S’agissant de l’investissement de cette technologie, le Directeur général de l’Adie n’a pas donné de montant précis. «Je ne peux pas dire quel est le montant. Ce projet entre dans le cadre de l’intranet gouvernemental avec la coopération chinoise. Il est partitionné sur tout ce qui est réseau, tout ce qui est téléphone fixe comme mobile. Donc, ce qu’on peut dire, c’est que le téléphone va permettre de réduire et d’amortir le coût du projet à court terme.
Bachir FOFANA
source Le Populaire