Que la candidature unique soit plus appropriée dans le cas qui nous occupe que les candidatures multiples, cela ne fait l’ombre d’aucun doute ; point n’est besoin pour cela de spéculer longtemps, les dernières présidentielles et les locales du 22 mars sont là pour nous le rappeler à chaque instant.
Des personnes proches de certains Etats majors nous disent que la candidature unique sera assortie de tellement de conditions impossibles à tenir, qu’il est presque acquis que l’opposition aura plusieurs candidats à la présidentielle de 2012.
Confrontés à la volonté populaire qui ne veut entendre parler que de candidature unique, les tenants des candidatures multiples, ceux-là qui veulent coûte que coûte être candidat en 2012, ont réussi à faire reculer une prise de décision qui va les mettre à découvert devant les militants et qui risque de les mettre définitivement à mal avec les électeurs.
Début 2010, ils nous dirons qu’ils ne sont pas prêts, que les conditions ne sont pas remplies pour la candidature unique, ils reculeront encore les échéances et ainsi de suite.
Depuis la victoire de l’opposition aux élections locales, certains leaders sont tellement persuadés qu’ils sont désormais majoritaires dans le pays, qu’ils sont prêts à prendre tous les risques ; même dans la perspective d’un scrutin à un tour, ils iront seuls aux élections.
A ces dirigeants nous demandons de méditer pendant qu’il en est encore temps l’histoire récente du Gabon. Ali Bongo a été bel et bien élu Président du Gabon ; les opposants qui veulent mettre le pays à feu et à sang ont tort. Ils sont de mauvais perdants. La preuve est faite qu’ils auraient gagné et largement gagné s’ils avaient eu l’humilité de s’unir. Ils ont eu largement le temps de débattre de la question et de s’entendre ; ils n’ont pas su saisir cette opportunité et il ne leur reste plus que des regrets.
Parler de la candidature d’une « équipe » de Benno n’a pas de sens et ne contribue qu’à obscurcir le débat. La candidature unique évidemment ne peut s’entendre qu’avec une équipe de partenaires égaux et d’égale dignité. Ce dont il faut parler, c’est des programmes, des conditions à édicter, du partage des responsabilités, des barrières et des garde-fous à mettre autour des uns et des autres pour éviter ce qui s’est passé avec Me Wade confisquant le pouvoir que ses pairs lui avaient confié en 2000.
Ne tombons pas dans le piège des échéances sans cesse différées, car pendant ce temps Abdoulaye Wade travaille.
Mon intime conviction est que la présidentielle de 2012 sera à un tour et que ces élections seront anticipées.
Ceux-là qui peuvent d’un trait de plume décréter un scrutin à un tour, peuvent tout aussi bien, dans le même mouvement, anticiper les présidentielles et les législatives. Les coups de force n’ont jamais fait peur à Abdoulaye Wade. Ne nous laissons pas surprendre encore une fois.
Nous apprenons à l’instant que les positions des uns et des autres évoluent favorablement dans le sens de la candidature unique, nonobstant quelques réticences au niveau de certains responsables. Nous nous réjouissons de cette évolution. Le PS est un grand parti. Si sont bureau politique appelle à un grand débat autour de ces questions fondamentales, nous ne pouvons que nous en féliciter.
Le départ de Abdoulaye Wade vaut bien une messe. Nous sommes d’accord avec le PS pour dire que c’est lui, Abdoulaye Wade, le seul problème du pays.
Puisque nous sommes conviés à ce débat, nous profitons de notre prise de parole pour apporter une première contribution. Ce sera un simple rappel pour aider à recentrer le débat.
Nous avons débattu de presque tout ce dont on doit débattre pendant presque deux longues années. Nous avons débattu de toutes les questions. Nous ne pouvons plus avoir un débat plus large, plus ouvert puisque c’est toute la Nation qui a été consulté, n’en déplaise aux esprits chagrins qui sont toujours en train d’épiloguer sur le caractère national ou pas de ces Assises. Ayons toujours à l’esprit la Charte de bonne gouvernance et les conclusions des Assises et nous ne nous tromperons pas.
A vrai dire, il ne reste plus comme je l’ai dit plus haut qu’à distribuer les rôles, qu’à ériger des garde-fous autour des uns et des autres pour éviter les dérives.
Pour ces questions essentielles, qui seront au centre des débats, convoquons tout le pays réel : les politiques évidemment, la société civile, les syndicats, les structures gérant les paysans et tout le monde rural, les étudiants, les élèves. N’attendons pas 2010, faisons le maintenant. Occupons nous de cela et oublions le reste. Oublions Abdoulaye Wade et ses spéculations, oublions ses invites au dialogue et ses invites au déballage, oublions Karim Wade et ses enfantillages. Que les scrutins soient à un tout ou à deux tours, que les scrutins soient différés ou rapprochés, importe peu, si nous nous unissons, si nous réussissons la prouesse de la candidature unique, nous gagnons à tous les coups.
Gatta BA
RDS/TDS
gattabasn@yahoo.fr
Des personnes proches de certains Etats majors nous disent que la candidature unique sera assortie de tellement de conditions impossibles à tenir, qu’il est presque acquis que l’opposition aura plusieurs candidats à la présidentielle de 2012.
Confrontés à la volonté populaire qui ne veut entendre parler que de candidature unique, les tenants des candidatures multiples, ceux-là qui veulent coûte que coûte être candidat en 2012, ont réussi à faire reculer une prise de décision qui va les mettre à découvert devant les militants et qui risque de les mettre définitivement à mal avec les électeurs.
Début 2010, ils nous dirons qu’ils ne sont pas prêts, que les conditions ne sont pas remplies pour la candidature unique, ils reculeront encore les échéances et ainsi de suite.
Depuis la victoire de l’opposition aux élections locales, certains leaders sont tellement persuadés qu’ils sont désormais majoritaires dans le pays, qu’ils sont prêts à prendre tous les risques ; même dans la perspective d’un scrutin à un tour, ils iront seuls aux élections.
A ces dirigeants nous demandons de méditer pendant qu’il en est encore temps l’histoire récente du Gabon. Ali Bongo a été bel et bien élu Président du Gabon ; les opposants qui veulent mettre le pays à feu et à sang ont tort. Ils sont de mauvais perdants. La preuve est faite qu’ils auraient gagné et largement gagné s’ils avaient eu l’humilité de s’unir. Ils ont eu largement le temps de débattre de la question et de s’entendre ; ils n’ont pas su saisir cette opportunité et il ne leur reste plus que des regrets.
Parler de la candidature d’une « équipe » de Benno n’a pas de sens et ne contribue qu’à obscurcir le débat. La candidature unique évidemment ne peut s’entendre qu’avec une équipe de partenaires égaux et d’égale dignité. Ce dont il faut parler, c’est des programmes, des conditions à édicter, du partage des responsabilités, des barrières et des garde-fous à mettre autour des uns et des autres pour éviter ce qui s’est passé avec Me Wade confisquant le pouvoir que ses pairs lui avaient confié en 2000.
Ne tombons pas dans le piège des échéances sans cesse différées, car pendant ce temps Abdoulaye Wade travaille.
Mon intime conviction est que la présidentielle de 2012 sera à un tour et que ces élections seront anticipées.
Ceux-là qui peuvent d’un trait de plume décréter un scrutin à un tour, peuvent tout aussi bien, dans le même mouvement, anticiper les présidentielles et les législatives. Les coups de force n’ont jamais fait peur à Abdoulaye Wade. Ne nous laissons pas surprendre encore une fois.
Nous apprenons à l’instant que les positions des uns et des autres évoluent favorablement dans le sens de la candidature unique, nonobstant quelques réticences au niveau de certains responsables. Nous nous réjouissons de cette évolution. Le PS est un grand parti. Si sont bureau politique appelle à un grand débat autour de ces questions fondamentales, nous ne pouvons que nous en féliciter.
Le départ de Abdoulaye Wade vaut bien une messe. Nous sommes d’accord avec le PS pour dire que c’est lui, Abdoulaye Wade, le seul problème du pays.
Puisque nous sommes conviés à ce débat, nous profitons de notre prise de parole pour apporter une première contribution. Ce sera un simple rappel pour aider à recentrer le débat.
Nous avons débattu de presque tout ce dont on doit débattre pendant presque deux longues années. Nous avons débattu de toutes les questions. Nous ne pouvons plus avoir un débat plus large, plus ouvert puisque c’est toute la Nation qui a été consulté, n’en déplaise aux esprits chagrins qui sont toujours en train d’épiloguer sur le caractère national ou pas de ces Assises. Ayons toujours à l’esprit la Charte de bonne gouvernance et les conclusions des Assises et nous ne nous tromperons pas.
A vrai dire, il ne reste plus comme je l’ai dit plus haut qu’à distribuer les rôles, qu’à ériger des garde-fous autour des uns et des autres pour éviter les dérives.
Pour ces questions essentielles, qui seront au centre des débats, convoquons tout le pays réel : les politiques évidemment, la société civile, les syndicats, les structures gérant les paysans et tout le monde rural, les étudiants, les élèves. N’attendons pas 2010, faisons le maintenant. Occupons nous de cela et oublions le reste. Oublions Abdoulaye Wade et ses spéculations, oublions ses invites au dialogue et ses invites au déballage, oublions Karim Wade et ses enfantillages. Que les scrutins soient à un tout ou à deux tours, que les scrutins soient différés ou rapprochés, importe peu, si nous nous unissons, si nous réussissons la prouesse de la candidature unique, nous gagnons à tous les coups.
Gatta BA
RDS/TDS
gattabasn@yahoo.fr