Comme un fruit prêt à être savouré il y a peu de temps, Ousmane Sonko est en train de passer d’enfant gâté de la politique à enfant pourri du Barnum politicien auquel pourtant avait-il jadis juré, s'être interdit d’appartenir, faisant de cette posture le socle de sa popularité aux allures d’écumes turbulentes, qui une fois dissipées des tréteaux de campagne, laissent paraître une colonne vertébrale quelque peu sinueuse.
De l’incantation programmatique qui caractérisait son discours, il côtoie aujourd’hui un entêtement boudeur, qui trouble ce qui lui restait de vision et brouille les propositions que les Sénégalais étaient en droit d’attendre d’une telle personnalité, dans une Assemblée Nationale, caisse enregistreuse des jalons posés sur le chemin du Yonnu Yokkuté par un exécutif, qui n’a d’ailleurs jamais aussi bien « exécuté » …si l’on peut dire ça avec humour.
D’où vient le malaise Sonko ? D’où naît cette sensation qu’on l’entend plus qu’on ne l’écoute ? C’est comme si Ousmane Sonko qui a levé ce lièvre à 5 pattes des 94 milliards pour le dévoiler à l’opinion publique, l’avait fait face à un sournois ventilateur. Et voila qu’il s’empêtre dans une posture de l’homme qui a réinventé le système « du bouki foncier », pour voler au secours de pauvres gens qui n’avaient pas les moyens de comprendre ni d’attendre les exigences de la Banque Mondiale. Entendons-nous bien. Il n’y a là absolument rien d’illégal.
Mais passer de défenseur passionné de la veuve et de l’orphelin démocratique à « courtier-coxeur » en chasse de bénéfices sur le dos de ceux-là même, avouez que pour brouiller l’image du « solutionneur », drapé dans ses habits de « Monsieur Propre », c’est « de première ».
Alors, venons-en à la question. « De quoi Ousmane Sonko est-il le nom » ? De l’inconséquence pardi ! Mâtinée d’incohérence, peu soucieuse de son statut de député qu’il se doit d’honorer, ne pouvant jouir des avantages matériels de sa fonction d’Honorable et de considérer la Chambre qui abrite ses mandats comme illégitime à vouloir recueillir son précieux témoignage sur cette complexe affaire, qui doit faire toute la lumière sur ses accusations contre le sieur Diallo, mais aussi nous rassurer sur la pureté de ses belles mains. Son refus entêté de répondre à une Commission d’enquête fait tinter une petite musique qui enroberait une crainte de l’en voir sortir avec son armure quelque peu cabossée.
Ousmane Sonko flirte aussi avec l’inconséquence lorsqu’il se pavane fier comme Artaban, aux côtés de Maître Wade après avoir vomi de toutes ses tripes le système qu’il dénonçait naguère, comme étant incarné de la plus vile des manières par le fils de ce dernier, Karim Wade, aujourd’hui blotti dans son confort qatari.
Inconséquent vous dit-on, lui qui trouvait qu’il n’aurait pas été choquant que Karim Wade, son père, comme Abdou Diouf et Senghor fussent fusillés en signe de châtiment divin. Outrancièrement inconséquent.
Jean Pierre Corréa seneplus.com
De l’incantation programmatique qui caractérisait son discours, il côtoie aujourd’hui un entêtement boudeur, qui trouble ce qui lui restait de vision et brouille les propositions que les Sénégalais étaient en droit d’attendre d’une telle personnalité, dans une Assemblée Nationale, caisse enregistreuse des jalons posés sur le chemin du Yonnu Yokkuté par un exécutif, qui n’a d’ailleurs jamais aussi bien « exécuté » …si l’on peut dire ça avec humour.
D’où vient le malaise Sonko ? D’où naît cette sensation qu’on l’entend plus qu’on ne l’écoute ? C’est comme si Ousmane Sonko qui a levé ce lièvre à 5 pattes des 94 milliards pour le dévoiler à l’opinion publique, l’avait fait face à un sournois ventilateur. Et voila qu’il s’empêtre dans une posture de l’homme qui a réinventé le système « du bouki foncier », pour voler au secours de pauvres gens qui n’avaient pas les moyens de comprendre ni d’attendre les exigences de la Banque Mondiale. Entendons-nous bien. Il n’y a là absolument rien d’illégal.
Mais passer de défenseur passionné de la veuve et de l’orphelin démocratique à « courtier-coxeur » en chasse de bénéfices sur le dos de ceux-là même, avouez que pour brouiller l’image du « solutionneur », drapé dans ses habits de « Monsieur Propre », c’est « de première ».
Alors, venons-en à la question. « De quoi Ousmane Sonko est-il le nom » ? De l’inconséquence pardi ! Mâtinée d’incohérence, peu soucieuse de son statut de député qu’il se doit d’honorer, ne pouvant jouir des avantages matériels de sa fonction d’Honorable et de considérer la Chambre qui abrite ses mandats comme illégitime à vouloir recueillir son précieux témoignage sur cette complexe affaire, qui doit faire toute la lumière sur ses accusations contre le sieur Diallo, mais aussi nous rassurer sur la pureté de ses belles mains. Son refus entêté de répondre à une Commission d’enquête fait tinter une petite musique qui enroberait une crainte de l’en voir sortir avec son armure quelque peu cabossée.
Ousmane Sonko flirte aussi avec l’inconséquence lorsqu’il se pavane fier comme Artaban, aux côtés de Maître Wade après avoir vomi de toutes ses tripes le système qu’il dénonçait naguère, comme étant incarné de la plus vile des manières par le fils de ce dernier, Karim Wade, aujourd’hui blotti dans son confort qatari.
Inconséquent vous dit-on, lui qui trouvait qu’il n’aurait pas été choquant que Karim Wade, son père, comme Abdou Diouf et Senghor fussent fusillés en signe de châtiment divin. Outrancièrement inconséquent.
Jean Pierre Corréa seneplus.com