Samedi dernier, la Maison du Parti socialiste a abrité un séminaire des jeunesses socialistes de Dakar. Ledit séminaire portait sur deux thèmes ; l’un sur «Les dérives du régime libéral» animé par Mody Niang et l’autre sur «La cherté de la vie : politique des revenus et pouvoir d’achat au Sénégal» par l’ancien ministre du Plan, El Hadj Ibrahima Sall.
Sur le thème, «Les dérives du régime libéral», c’est un Mody Niang en forme, malgré les rigueurs du Ramadan, qui fait le procès de Wade. Il commence par souligner que durant la conception de la liste Pds de Touba, «Wade a réduit le regretté Serigne Saliou à un auxiliaire de l’autorité, comme un simple chef de village». Toujours sur les dérives religieuses, Wade a envoyé «une lettre menaçante à l’Archevêque de Dakar, suite à des conclusions de l’Eglise sur la situation sous-régionale».
Dans un pays de droit, comment Wade peut interpeller une Cour de justice par une demande d’explication sur une décision rendue suite à l’utilisation de son effigie, s’interroge l’inspecteur Niang. Avec des coupures de presse à l’appui, il a abordé la question de l’avion présidentiel pour rappeler ceci : «Abdoulaye Wade disait que l’avion ne coûte aucun rotin au Sénégal» ; or, il savait qu’il ne disait pas la vérité en affirmant qu’il a fait jouer ses relations.
Le journaliste Abdou Latif Coulibaly a annoncé dans son livre 17 milliards ; ensuite, en affinant ses investigations, il trouve le montant de 31 milliards. «Ce mensonge aurait coûté la destitution», déclare Mody Niang, avant de relever l’affaire de Sénégal-Pêche, une entreprise d’origine Taiwanaise avec une licence sénégalaise. Cette société, poursuivie pour fraude, devait payer 5 milliards avec une lettre-recours envoyé au ministre d’Etat, Directeur de cabinet du Président à l’époque, Idrissa Seck. Wade annote la lettre en sauvegardant les intérêts du Trésor. Ensuite, c’est le secrétaire de la Présidence qui envoie une correspondance informant la société que la procédure est suspendue. M. Niang s’interroge sur le sort réservé à ces 5 milliards, ainsi que le mouvement des 6 milliards de la Sonacos. «Qui était le destinataire», se demande-t-il. Après la reprise des relations diplomatiques avec la Chine, «Wade, pour justifier les 7 milliards du fonds taiwanais, sort un communiqué pour annoncer qu’il fait un don de 6 milliards au gouvernement, parce qu’il s’attendait à des révélations», avance M. Niang. Abordant trois «actes suspects» de Wade sur le meurtre du juge Babacar Sèye, l’inspecteur à la retraite déclare : «Il a gracié les coupables ; il a indemnisé ou dédommagé la famille Sèye à 600 millions et Wade déclare dans une interview : «Nous avons transigé pour 250 millions». Et la sentence de Mody Niang de tomber, tranchante : «Wade devrait être banni du territoire.»
L’ancien Premier ministre Idrissa Seck en a eu pour son grade, car pour Mody Niang, «Idrissa a de l’argent ; il a la langue mielleuse avec ses hadiths qui suscitent des ndeyssane, alors que c’est un vulgaire voleur».
Sur un ton ironique, M. Niang rappelle le discours de Senghor à 74 ans, quand ce dernier quittait le pouvoir en disant : «A cet âge, on n’est pas maître de tous ses réflexes. Gouverner un Etat n’est pas chose facile.»
Terminant ses propos, Mody Niang appelle à un large front ou mouvement qui regroupe tous les partis pour venir à bout de Wade, son fils et Idy ; autrement, soutient-il, l’Afp et le Ps vont disparaître.
source le quotidien
Sur le thème, «Les dérives du régime libéral», c’est un Mody Niang en forme, malgré les rigueurs du Ramadan, qui fait le procès de Wade. Il commence par souligner que durant la conception de la liste Pds de Touba, «Wade a réduit le regretté Serigne Saliou à un auxiliaire de l’autorité, comme un simple chef de village». Toujours sur les dérives religieuses, Wade a envoyé «une lettre menaçante à l’Archevêque de Dakar, suite à des conclusions de l’Eglise sur la situation sous-régionale».
Dans un pays de droit, comment Wade peut interpeller une Cour de justice par une demande d’explication sur une décision rendue suite à l’utilisation de son effigie, s’interroge l’inspecteur Niang. Avec des coupures de presse à l’appui, il a abordé la question de l’avion présidentiel pour rappeler ceci : «Abdoulaye Wade disait que l’avion ne coûte aucun rotin au Sénégal» ; or, il savait qu’il ne disait pas la vérité en affirmant qu’il a fait jouer ses relations.
Le journaliste Abdou Latif Coulibaly a annoncé dans son livre 17 milliards ; ensuite, en affinant ses investigations, il trouve le montant de 31 milliards. «Ce mensonge aurait coûté la destitution», déclare Mody Niang, avant de relever l’affaire de Sénégal-Pêche, une entreprise d’origine Taiwanaise avec une licence sénégalaise. Cette société, poursuivie pour fraude, devait payer 5 milliards avec une lettre-recours envoyé au ministre d’Etat, Directeur de cabinet du Président à l’époque, Idrissa Seck. Wade annote la lettre en sauvegardant les intérêts du Trésor. Ensuite, c’est le secrétaire de la Présidence qui envoie une correspondance informant la société que la procédure est suspendue. M. Niang s’interroge sur le sort réservé à ces 5 milliards, ainsi que le mouvement des 6 milliards de la Sonacos. «Qui était le destinataire», se demande-t-il. Après la reprise des relations diplomatiques avec la Chine, «Wade, pour justifier les 7 milliards du fonds taiwanais, sort un communiqué pour annoncer qu’il fait un don de 6 milliards au gouvernement, parce qu’il s’attendait à des révélations», avance M. Niang. Abordant trois «actes suspects» de Wade sur le meurtre du juge Babacar Sèye, l’inspecteur à la retraite déclare : «Il a gracié les coupables ; il a indemnisé ou dédommagé la famille Sèye à 600 millions et Wade déclare dans une interview : «Nous avons transigé pour 250 millions». Et la sentence de Mody Niang de tomber, tranchante : «Wade devrait être banni du territoire.»
L’ancien Premier ministre Idrissa Seck en a eu pour son grade, car pour Mody Niang, «Idrissa a de l’argent ; il a la langue mielleuse avec ses hadiths qui suscitent des ndeyssane, alors que c’est un vulgaire voleur».
Sur un ton ironique, M. Niang rappelle le discours de Senghor à 74 ans, quand ce dernier quittait le pouvoir en disant : «A cet âge, on n’est pas maître de tous ses réflexes. Gouverner un Etat n’est pas chose facile.»
Terminant ses propos, Mody Niang appelle à un large front ou mouvement qui regroupe tous les partis pour venir à bout de Wade, son fils et Idy ; autrement, soutient-il, l’Afp et le Ps vont disparaître.
source le quotidien