L’affaire paraît surréaliste au point de soulever l’indignation des habitants de cette bourgade de Fatick, mais aussi celle des pandores de Foundiougne, qui attendent toujours d’être saisis officiellement, par une plainte. En attendant, le sexagénaire a fait le déplacement sur Dakar pour s’en ouvrir à la Section de recherches de la Gendarmerie de Colobane. Mais les hommes du colonel Moussa Fall lui ont conseillé de retourner à Foundiougne, à la brigade de Gendarmerie locale, afin d’y déposer sa plainte. Ce qu’il n’a pas encore fait, selon le capitaine Pape Ibrahima Diop de la cellule de communication de la Gendarmerie nationale.
Joint hier, il indique au bout du fil, que l’affaire est encore à l’état de rumeurs à Foundiougne, tout en insistant sur le fait qu’aucune plainte n’est pour le moment déposée, au nom de Boubacar Sow. Néanmoins, le capitaine Diop laisse entendre que l’affaire est prise au sérieux et que la brigade de Gendarmerie locale est en train de recouper ce qu’elle considère encore comme une fausse information.
Si toutefois, cette affaire venait à être authentifiée, ce sera comme un récipient d’eau dans le moulin de la Police, qui a récemment sorti une note dans laquelle elle alertait les plus hautes autorités du caractère sensible des immolations par le feu. Un cadre de la Police avec qui Le Quotidien a parlé reconnaît l’existence de cette note, mais indique ne pas pouvoir s’avancer là-dessus. Soit. Mais dans le document, les policiers s’inquiètent du fait que les premières victimes de cette pratique n’ont reçu aucun franc en contrepartie et elles se sont pourtant immolées. Maintenant la question qu’ils se posent, c’est combien de candidats à la mort risquent-ils d’être, si demain les immolations sont facturées en espèces sonnantes et trébuchantes, comme ce serait le cas avec le fameux Boubacar Sow.
Le Quotidien
Thiedo
Joint hier, il indique au bout du fil, que l’affaire est encore à l’état de rumeurs à Foundiougne, tout en insistant sur le fait qu’aucune plainte n’est pour le moment déposée, au nom de Boubacar Sow. Néanmoins, le capitaine Diop laisse entendre que l’affaire est prise au sérieux et que la brigade de Gendarmerie locale est en train de recouper ce qu’elle considère encore comme une fausse information.
Si toutefois, cette affaire venait à être authentifiée, ce sera comme un récipient d’eau dans le moulin de la Police, qui a récemment sorti une note dans laquelle elle alertait les plus hautes autorités du caractère sensible des immolations par le feu. Un cadre de la Police avec qui Le Quotidien a parlé reconnaît l’existence de cette note, mais indique ne pas pouvoir s’avancer là-dessus. Soit. Mais dans le document, les policiers s’inquiètent du fait que les premières victimes de cette pratique n’ont reçu aucun franc en contrepartie et elles se sont pourtant immolées. Maintenant la question qu’ils se posent, c’est combien de candidats à la mort risquent-ils d’être, si demain les immolations sont facturées en espèces sonnantes et trébuchantes, comme ce serait le cas avec le fameux Boubacar Sow.
Le Quotidien
Thiedo