La question relative au règlement de la dette due à Bara Tall par l’Etat est revenue deux fois hier, à l’Assemblée. En guise de réponse, le ministre dit : «Sincèrement vous m’auriez averti, j’aurai fait les recherches concernant Bara Tall, je vous disais qu’il y avait une liste qui m’a été envoyée par un organisme du patronat, la Cnes, dans le cadre des dépenses extrabudgétaires et des arriérées dus au secteur privé.» Une liste qui a fait l’objet de discussion car, il y avait des sommes réclamées à l’agent fiduciaire de l’Etat. Le ministre d’Etat dit n’avoir «pas vu de jugement condamnant l’Etat à payer Bara Tall. Peut-être que cela existe, peut-être que cela n’existe pas. En tout cas si on me donne un jugement condamnant l’Etat à payer à Bara Tall, je me donnerai les moyens de proposer à votre Assemblée et au Sénat, des crédits de contentieux pour le payer».
N’ayant pas été saisi, le ministre d’Etat se demande «si l’Etat a été condamné, ou non. Vraiment je ne saurais le dire, peut-être que lui pourra nous le dire, s’il nous écoute, à nous donner des informations sur la base d’un jugement. Là je n’ai aucune information, mais je sais qu’il est en contentieux avec l’Etat au tribunal». Et, avec la liste des mandats en instance, qu’il détient, il avoue n’avoir «vu aucun mandat, parce que c’est sur la base de cette demande qu’on paie, je n’ai vu aucun mandat au nom de Bara Tall, je l’aurai eu au Trésor, personne ne nous empêcherait de lui payer ce mandat. Dès lors que l’ordre a été donné à travers ce mandat, régulièrement établi, ordonnancé, le Trésor ne peut que payer». «Je ne paie que sur la base de mandats d’ordre de payer, je ne peux pas savoir ce qui existe entre le contractant et les entreprises», insiste-t-il.
Le ministre Abdoulaye Diop a aussi évoqué la route Djanamary-Carrefour 22, même s’il dit qu’il n’en sait pas trop et que seul le ministre chargé des Infrastructures peut édifier sur cette question.
Par ailleurs, dans la liste qu’il a reçue de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnes), il y a des dettes extrabudgétaires. C’est le cas de la Zac de Thiès, où il y a eu un contentieux, parce qu’à un moment, il y a une inscription de 3 milliards sur la Zac de Thiès «mais l’ancien ministre a dit qu’il ne détenait pas cette inscription budgétaire à la Zac de Thiès mais à une autre Zac. Donc, il y a eu quiproquo et la dette est devenue extrabudgétaire, par la force des choses», explique M. Diop, qui toutefois, dit ne pas pouvoir se prononcer «dans la mesure où c’est vous (les députés) qui avaient voté ces budgets à un autre ministère».
Autre problème soulevé par le ministre de l’Economie et des Finances c’est «la Banque africaine de développement qui a écrit à l’Etat du Sénégal, pour demander des comptes en ce qui concerne une route, je crois que c’est Fatick-Kaolack, je n’en suis pas sûr, je parle de mémoire». La Bad a dit qu’il y a «des mal-façons qu’il faudrait réparer. Et elle a même menacé le Sénégal d’arrêter le programme routier que nous avons signé avec elle si ce tronçon n’était pas réparé. Maintenant, est-ce la faute à Bara Tall ? Il n’y a que le cabinet d’étude et le ministère chargé de l’Equipement qui peuvent le dire».
Source: le Quotidien
N’ayant pas été saisi, le ministre d’Etat se demande «si l’Etat a été condamné, ou non. Vraiment je ne saurais le dire, peut-être que lui pourra nous le dire, s’il nous écoute, à nous donner des informations sur la base d’un jugement. Là je n’ai aucune information, mais je sais qu’il est en contentieux avec l’Etat au tribunal». Et, avec la liste des mandats en instance, qu’il détient, il avoue n’avoir «vu aucun mandat, parce que c’est sur la base de cette demande qu’on paie, je n’ai vu aucun mandat au nom de Bara Tall, je l’aurai eu au Trésor, personne ne nous empêcherait de lui payer ce mandat. Dès lors que l’ordre a été donné à travers ce mandat, régulièrement établi, ordonnancé, le Trésor ne peut que payer». «Je ne paie que sur la base de mandats d’ordre de payer, je ne peux pas savoir ce qui existe entre le contractant et les entreprises», insiste-t-il.
Le ministre Abdoulaye Diop a aussi évoqué la route Djanamary-Carrefour 22, même s’il dit qu’il n’en sait pas trop et que seul le ministre chargé des Infrastructures peut édifier sur cette question.
Par ailleurs, dans la liste qu’il a reçue de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnes), il y a des dettes extrabudgétaires. C’est le cas de la Zac de Thiès, où il y a eu un contentieux, parce qu’à un moment, il y a une inscription de 3 milliards sur la Zac de Thiès «mais l’ancien ministre a dit qu’il ne détenait pas cette inscription budgétaire à la Zac de Thiès mais à une autre Zac. Donc, il y a eu quiproquo et la dette est devenue extrabudgétaire, par la force des choses», explique M. Diop, qui toutefois, dit ne pas pouvoir se prononcer «dans la mesure où c’est vous (les députés) qui avaient voté ces budgets à un autre ministère».
Autre problème soulevé par le ministre de l’Economie et des Finances c’est «la Banque africaine de développement qui a écrit à l’Etat du Sénégal, pour demander des comptes en ce qui concerne une route, je crois que c’est Fatick-Kaolack, je n’en suis pas sûr, je parle de mémoire». La Bad a dit qu’il y a «des mal-façons qu’il faudrait réparer. Et elle a même menacé le Sénégal d’arrêter le programme routier que nous avons signé avec elle si ce tronçon n’était pas réparé. Maintenant, est-ce la faute à Bara Tall ? Il n’y a que le cabinet d’étude et le ministère chargé de l’Equipement qui peuvent le dire».
Source: le Quotidien