Le Parti socialiste (Ps) est loin d’être convaincu par le Plan du gouvernement pour assainir les finances publiques. Dans une déclaration en date du 27 novembre, il avance trois arguments pour parler de l’inefficacité du Plan. D’abord, dit-il, « le plan préconisé par le gouvernement se révèle insuffisant dès lors qu’aucune mesure n’a été prise pour la diminution du nombre pléthorique de Ministres d’Etat, de Ministres, des institutions et de leurs coûts prohibitifs ; pour la réduction des agences et de leurs coûts bureautiques inconsidérés ; pour la rationalisation de la carte diplomatique et la réduction du personnel dans les ambassades ainsi que pour la suppression des contrats spéciaux et pour la réduction du train de vie d’Abdoulaye Wade lui-même ».
Ensuite, poursuit le Ps, il y a « un paradoxe saisissant entre les incantations sur la nécessité d’assainir les finances publiques et le maintien dans la loi de finances 2009 de dépenses non indispensables » A ce sujet, « l’augmentation surréaliste des crédits alloués à la Présidence de la République, à l’Assemblée Nationale et au Sénat, l’impudeur qui consiste à allouer un « budget de campagne électorale » de plus 9 milliards au Ministère de la famille, de la solidarité nationale, de l’entreprenariat féminin et de la micro finance, et la provocation de l’indemnité de session allouée aux parlementaires, en sus de leur salaire mensuel, démontrent l’irresponsabilité du pouvoir », soutient la même source.
Le troisième argument est que la crise socio-économique, de l’avis des socialistes, rend encore plus injustes les options actuelles du gouvernement. Dans un contexte de dégradation continue du pouvoir d’achat, « le rétablissement de la TVA sur les denrées alimentaires de base et la suppression tous azimuts des subventions sur les produits et denrées de grande consommation constituent des facteurs d’aggravation de la pauvreté des ménages, sans être un moyen efficace d’assainissement des finances publiques. Il s’y ajoute le niveau injustement élevé des prix de l’électricité et du carburant en dépit de la forte baisse des cours mondiaux du baril du pétrole ».
TIGO : ECLAIRER L’OPINION…
Dans un autre ordre d’idées, le Parti socialiste « s’indigne du climat malsain d’insécurité des investissements et de la dégradation continue de l’image du Sénégal à l’étranger, avec cette sordide affaire de renégociation de la licence d’exploitation de téléphonie attribuée à TIGO ». Les camarades de Ousmane Tanor Dieng invite le gouvernement, plutôt que de « se livrer à un racket institutionnalisé et à un chantage intolérable, il invite le gouvernement à éclairer l’opinion sur la contre lettre qui a permis à TIGO de poursuivre son activité après le retrait officiel de la licence par le décret de 2001, exhumé et promulgué en 2008 pour justifier la résiliation du contrat ».
Le Ps s’interroge aussi sur les actions de l’Etat dans le capital de la SONATEL, au sujet desquelles « le gouvernement se dérobe à son obligation de transparence et d’information ». Les socialistes exigent du gouvernement « qu’il édifie l’opinion sur la nébuleuse qui entoure ces actions en s’expliquant sur leur situation actuelle, et au cas où elles auraient été cédées, en précisant le nombre d’actions concernées par cette cession, le montant de la transaction ainsi que les garanties prises pour influer sur les orientations stratégiques et la politique sociale de la SONATEL ».
NATIONALISATION DE DDD : LE EXPRIME SA ….
Par ailleurs, le Parti socialiste « exprime sa surprise devant les décisions annoncées de nationalisation de DAKAR DEM DIK et de l’Aéroport International Blaise Diagne, eu égard à la nébuleuse qui entoure les conditions et modalités de constitution de ces sociétés, leur statut juridique, l’identité de leurs actionnaires et la provenance de leurs actifs ». Et fait également part de sa crainte de « voir ces opérations, qui contrastent d’ailleurs avec la frénésie actuelle du gouvernement dans la cession des actifs publics, se transformer en des opérations d’enrichissement sans cause, réalisées sur le dos des contribuables ».
De tout ce qui précède, fait remarquer le Ps, il « est établi que les actionnaires actuels n’ont réalisé aucun investissement dans ces sociétés, mis à part leur apport initial au capital social, un apport dérisoire, du reste, au regard du montant tout aussi dérisoire du capital de ces sociétés. Mieux, la participation financière de l’Etat a été déterminante dans la constitution des actifs et par conséquent dans l’augmentation de la valeur des actions de ces deux sociétés ». C’est pourquoi le Parti socialiste « met en garde le pouvoir d’Abdoulaye Wade contre la tentation de profiter de ces opérations pour enrichir indûment les affairistes logés au sommet de l’Etat qui seraient les véritables actionnaires dissimulés derrière des prête-noms ».
RENFORCER LA RESISTANCE
D’un autre côté, les socialistes analysent « la gestion chaotique du transport des pèlerins aux Lieux Saints de l’Islam, comme l’illustration d’un amateurisme, devenu la marque de fabrique d’un régime incapable de gérer des campagnes ponctuelles à l’image des précédents pèlerinages et du fiasco des campagnes agricoles et de commercialisation depuis que Abdoulaye Wade s’est installé au pouvoir ».
Le Ps invite, par conséquent, « les Sénégalais à renforcer et à intensifier la résistance populaire, en hissant maintenant le combat aux niveaux patriotiques requis pour en finir avec le régime d’Abdoulaye Wade, à l’origine de la permanente frustration et de la permanente désillusion des populations »
source sud quotidien
Ensuite, poursuit le Ps, il y a « un paradoxe saisissant entre les incantations sur la nécessité d’assainir les finances publiques et le maintien dans la loi de finances 2009 de dépenses non indispensables » A ce sujet, « l’augmentation surréaliste des crédits alloués à la Présidence de la République, à l’Assemblée Nationale et au Sénat, l’impudeur qui consiste à allouer un « budget de campagne électorale » de plus 9 milliards au Ministère de la famille, de la solidarité nationale, de l’entreprenariat féminin et de la micro finance, et la provocation de l’indemnité de session allouée aux parlementaires, en sus de leur salaire mensuel, démontrent l’irresponsabilité du pouvoir », soutient la même source.
Le troisième argument est que la crise socio-économique, de l’avis des socialistes, rend encore plus injustes les options actuelles du gouvernement. Dans un contexte de dégradation continue du pouvoir d’achat, « le rétablissement de la TVA sur les denrées alimentaires de base et la suppression tous azimuts des subventions sur les produits et denrées de grande consommation constituent des facteurs d’aggravation de la pauvreté des ménages, sans être un moyen efficace d’assainissement des finances publiques. Il s’y ajoute le niveau injustement élevé des prix de l’électricité et du carburant en dépit de la forte baisse des cours mondiaux du baril du pétrole ».
TIGO : ECLAIRER L’OPINION…
Dans un autre ordre d’idées, le Parti socialiste « s’indigne du climat malsain d’insécurité des investissements et de la dégradation continue de l’image du Sénégal à l’étranger, avec cette sordide affaire de renégociation de la licence d’exploitation de téléphonie attribuée à TIGO ». Les camarades de Ousmane Tanor Dieng invite le gouvernement, plutôt que de « se livrer à un racket institutionnalisé et à un chantage intolérable, il invite le gouvernement à éclairer l’opinion sur la contre lettre qui a permis à TIGO de poursuivre son activité après le retrait officiel de la licence par le décret de 2001, exhumé et promulgué en 2008 pour justifier la résiliation du contrat ».
Le Ps s’interroge aussi sur les actions de l’Etat dans le capital de la SONATEL, au sujet desquelles « le gouvernement se dérobe à son obligation de transparence et d’information ». Les socialistes exigent du gouvernement « qu’il édifie l’opinion sur la nébuleuse qui entoure ces actions en s’expliquant sur leur situation actuelle, et au cas où elles auraient été cédées, en précisant le nombre d’actions concernées par cette cession, le montant de la transaction ainsi que les garanties prises pour influer sur les orientations stratégiques et la politique sociale de la SONATEL ».
NATIONALISATION DE DDD : LE EXPRIME SA ….
Par ailleurs, le Parti socialiste « exprime sa surprise devant les décisions annoncées de nationalisation de DAKAR DEM DIK et de l’Aéroport International Blaise Diagne, eu égard à la nébuleuse qui entoure les conditions et modalités de constitution de ces sociétés, leur statut juridique, l’identité de leurs actionnaires et la provenance de leurs actifs ». Et fait également part de sa crainte de « voir ces opérations, qui contrastent d’ailleurs avec la frénésie actuelle du gouvernement dans la cession des actifs publics, se transformer en des opérations d’enrichissement sans cause, réalisées sur le dos des contribuables ».
De tout ce qui précède, fait remarquer le Ps, il « est établi que les actionnaires actuels n’ont réalisé aucun investissement dans ces sociétés, mis à part leur apport initial au capital social, un apport dérisoire, du reste, au regard du montant tout aussi dérisoire du capital de ces sociétés. Mieux, la participation financière de l’Etat a été déterminante dans la constitution des actifs et par conséquent dans l’augmentation de la valeur des actions de ces deux sociétés ». C’est pourquoi le Parti socialiste « met en garde le pouvoir d’Abdoulaye Wade contre la tentation de profiter de ces opérations pour enrichir indûment les affairistes logés au sommet de l’Etat qui seraient les véritables actionnaires dissimulés derrière des prête-noms ».
RENFORCER LA RESISTANCE
D’un autre côté, les socialistes analysent « la gestion chaotique du transport des pèlerins aux Lieux Saints de l’Islam, comme l’illustration d’un amateurisme, devenu la marque de fabrique d’un régime incapable de gérer des campagnes ponctuelles à l’image des précédents pèlerinages et du fiasco des campagnes agricoles et de commercialisation depuis que Abdoulaye Wade s’est installé au pouvoir ».
Le Ps invite, par conséquent, « les Sénégalais à renforcer et à intensifier la résistance populaire, en hissant maintenant le combat aux niveaux patriotiques requis pour en finir avec le régime d’Abdoulaye Wade, à l’origine de la permanente frustration et de la permanente désillusion des populations »
source sud quotidien