C’est-à-dire une Grande Famille fortement imbue de valeurs traditionnelles sacrées, que sont la pudeur ("sutura") et la persévérance ("mugn"). Vertus cardinales qui auront permis à notre cher pays de franchir, à travers les vicissitudes de l’histoire, moult épreuves. Mais dans la dignité, sans perdre son âme, ni ses repères. Sur lesquels, au demeurant, d’emblématiques figures religieuses auront toujours veillés comme à la prunelle de leurs yeux. Le Khalife général des Mourides, Cheikh Sidy Makhtar Mbacké, n’a pas dérogé à la règle, en nous en administrant la preuve, dans son solennel message de clôture de cette 116e édition du Grand Magal de Touba. Le saint homme a, sans ambages, mis en garde l’élite sénégalaise, pouvoir, opposition et société civile confondus, contre les excès de langage, de nature à mettre en péril la paix civile.
Jamra se réjouit que, dans la droite ligne des généreuses exhortations du regretté Khalife Serigne Abdou Aziz Sy, le Khalife Cheikh Sidy Makhtar Mbacké, en parfaite symbiose avec les enseignements du Saint Prophète (psl), ait courageusement mis ses concitoyens devant leurs responsabilités. En convoquant notamment cette redoutable mise en garde du Tout-Puissant, qui ne s’encombre hélas pas de délimitation de champs de nos responsabilités respectives : "Ô Croyants, méfiez-vous d’un de mes châtiments qui, lorsqu’il s’abattra sur vous, n’atteindra pas seulement ceux qui sont coupables parmi vous" (Sourate 8, "Al Anfâl", Le Butin, verset 25).
Jamra, tout en souhaitant une santé de fer et une longue vie au Khalife, qui vient d’étrenner son premier Magal dans ses nouveaux habits de continuateur de l’œuvre de Serigne Touba, lui témoigne de son soutien sans réserve, pour une réussite éclatante de sa noble mission.
Images obscènes à la télé
Dans le même esprit, le Bureau exécutif de Jamra, ayant toujours eu à cœur de contribuer au devoir sacré de sauvegarde de la santé mentale et morale de nos enfants, et ayant toujours fait sienne la lutte contre la dégradation de l’image de la Femme et de tout ce qui porte atteinte à sa dignité, partage parfaitement l’indignation manifestée par le Chef de l’Etat, Maître Abdoulaye Wade, lors de l’audience qu’il a accordé aux éditeurs de presse, la semaine dernière, au Palais de la République.
Jamra partage d’autant plus cette préoccupation que, dés les premiers jours de l’Alternance, nous avions organisé, précisément le 19 août 2000, une marche pacifique, à travers les artères de la Capitale, pour protester contre la banalisation des images obscènes à la télévision. Jamra avait estimé nécessaire d’attirer l’attention des gouvernants, et du Haut conseil de l’audiovisuel, Hca, contre les dangereuses dérives que constituent la vulgarisation de productions audiovisuelles obscènes, qui viennent outrageusement agresser les enfants jusque dans leur dernier retranchement : la cellule familiale. Ces agressions audiovisuelles constituent incontestablement, pour les jeunes citoyens, inexpérimentés et dépourvus de sens critique, une incitation à la débauche et à des comportements déviants, comme le voyeurisme et les agressions sexuelles. A la fin de cette marche, qui avait drainé beaucoup d’éducateurs, d’enseignants et de simples pères et mères de familles, le défunt leader de Jamra, Abdou Latif Guèye, avait remis un mémorandum au Ministre de la Communication et de la Culture, Mamadou Diop Decroix et au Président du Hca, El hadj Babacar Kébé. Entre autres résultats, cette protestation de Jamra aura eu le mérite d’avoir entraîné l’arrêt immédiat de la diffusion de la scandaleuse série télévisée "Confessions érotiques", conformément aux objectifs que la loi 98-09 du 02 mars 1998 assignait au Hca.
Autant les victimes de l’industrie de la drogue ne se comptent plus chez nous ; autant également les victimes de l’industrie pornographique foisonnent de nos jours, surtout chez la frange juvénile des quartiers populaires. Insidieusement, des hommes sans foi ni loi y fabriquent à la chaîne de véritables pervers sexuels, dont la libido débridée les porte de plus en plus à chercher pour exutoire des sujets socialement plus fragiles et physiquement plus faibles : à savoir les enfants mineurs.
Les pouvoirs publics, en attendant d’inscrire la problématique de la dégradation des mœurs, en corrélation avec la montée en flèche de la criminalité, dans des actions gouvernementales essentiellement préventives, pourraient commencer par s’inscrire résolument dans la voie récemment indiquée par le défunt Khalife Serigne Mouhamadou Lamine Bara Mbacké qui, dés l’entame de son magistère, avait déclaré, sur tout le périmètre de la Ville Sainte de Touba, la guerre aux industriels du sexe et de la drogue. Lesquels, sans vergogne, ne se fixent plus de frontières ni de limites dans leur quête effrénée du gain amoral et facile.
Tout en vaillant au respect scrupuleux des libertés individuelles, l’Etat et les médias privés devraient attacher du prix au rôle éducatif de la cellule familiale, en veillant à faciliter à cette dernière son devoir sacré de sauvegarde de la santé mentale et morale de nos frêles enfants. Jamra continuera d’inscrire son action dans cette voie, en restant plus que jamais fidèle à son credo: "Le véritable changement, c’est le changement de comportement !". Une priorité citoyenne pour notre pays, d’autant que le premier de ses citoyens nous y convie souvent : "Dis-moi quelle jeunesse tu as, je te dirai quel peuple tu seras".
Bitimrew.net
Jamra se réjouit que, dans la droite ligne des généreuses exhortations du regretté Khalife Serigne Abdou Aziz Sy, le Khalife Cheikh Sidy Makhtar Mbacké, en parfaite symbiose avec les enseignements du Saint Prophète (psl), ait courageusement mis ses concitoyens devant leurs responsabilités. En convoquant notamment cette redoutable mise en garde du Tout-Puissant, qui ne s’encombre hélas pas de délimitation de champs de nos responsabilités respectives : "Ô Croyants, méfiez-vous d’un de mes châtiments qui, lorsqu’il s’abattra sur vous, n’atteindra pas seulement ceux qui sont coupables parmi vous" (Sourate 8, "Al Anfâl", Le Butin, verset 25).
Jamra, tout en souhaitant une santé de fer et une longue vie au Khalife, qui vient d’étrenner son premier Magal dans ses nouveaux habits de continuateur de l’œuvre de Serigne Touba, lui témoigne de son soutien sans réserve, pour une réussite éclatante de sa noble mission.
Images obscènes à la télé
Dans le même esprit, le Bureau exécutif de Jamra, ayant toujours eu à cœur de contribuer au devoir sacré de sauvegarde de la santé mentale et morale de nos enfants, et ayant toujours fait sienne la lutte contre la dégradation de l’image de la Femme et de tout ce qui porte atteinte à sa dignité, partage parfaitement l’indignation manifestée par le Chef de l’Etat, Maître Abdoulaye Wade, lors de l’audience qu’il a accordé aux éditeurs de presse, la semaine dernière, au Palais de la République.
Jamra partage d’autant plus cette préoccupation que, dés les premiers jours de l’Alternance, nous avions organisé, précisément le 19 août 2000, une marche pacifique, à travers les artères de la Capitale, pour protester contre la banalisation des images obscènes à la télévision. Jamra avait estimé nécessaire d’attirer l’attention des gouvernants, et du Haut conseil de l’audiovisuel, Hca, contre les dangereuses dérives que constituent la vulgarisation de productions audiovisuelles obscènes, qui viennent outrageusement agresser les enfants jusque dans leur dernier retranchement : la cellule familiale. Ces agressions audiovisuelles constituent incontestablement, pour les jeunes citoyens, inexpérimentés et dépourvus de sens critique, une incitation à la débauche et à des comportements déviants, comme le voyeurisme et les agressions sexuelles. A la fin de cette marche, qui avait drainé beaucoup d’éducateurs, d’enseignants et de simples pères et mères de familles, le défunt leader de Jamra, Abdou Latif Guèye, avait remis un mémorandum au Ministre de la Communication et de la Culture, Mamadou Diop Decroix et au Président du Hca, El hadj Babacar Kébé. Entre autres résultats, cette protestation de Jamra aura eu le mérite d’avoir entraîné l’arrêt immédiat de la diffusion de la scandaleuse série télévisée "Confessions érotiques", conformément aux objectifs que la loi 98-09 du 02 mars 1998 assignait au Hca.
Autant les victimes de l’industrie de la drogue ne se comptent plus chez nous ; autant également les victimes de l’industrie pornographique foisonnent de nos jours, surtout chez la frange juvénile des quartiers populaires. Insidieusement, des hommes sans foi ni loi y fabriquent à la chaîne de véritables pervers sexuels, dont la libido débridée les porte de plus en plus à chercher pour exutoire des sujets socialement plus fragiles et physiquement plus faibles : à savoir les enfants mineurs.
Les pouvoirs publics, en attendant d’inscrire la problématique de la dégradation des mœurs, en corrélation avec la montée en flèche de la criminalité, dans des actions gouvernementales essentiellement préventives, pourraient commencer par s’inscrire résolument dans la voie récemment indiquée par le défunt Khalife Serigne Mouhamadou Lamine Bara Mbacké qui, dés l’entame de son magistère, avait déclaré, sur tout le périmètre de la Ville Sainte de Touba, la guerre aux industriels du sexe et de la drogue. Lesquels, sans vergogne, ne se fixent plus de frontières ni de limites dans leur quête effrénée du gain amoral et facile.
Tout en vaillant au respect scrupuleux des libertés individuelles, l’Etat et les médias privés devraient attacher du prix au rôle éducatif de la cellule familiale, en veillant à faciliter à cette dernière son devoir sacré de sauvegarde de la santé mentale et morale de nos frêles enfants. Jamra continuera d’inscrire son action dans cette voie, en restant plus que jamais fidèle à son credo: "Le véritable changement, c’est le changement de comportement !". Une priorité citoyenne pour notre pays, d’autant que le premier de ses citoyens nous y convie souvent : "Dis-moi quelle jeunesse tu as, je te dirai quel peuple tu seras".
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