Le patron de l’Afp ne manque pas de s’interroger et d’interpeller le chef de l’Etat. « Ouvrez les yeux sur la souffrance des innocents ! », dit-il à l’endroit du président de la République. Et de poursuivre : « La question se pose dès lors de savoir si Abdoulaye Wade et son gouvernement sont capables de s’élever à la hauteur des responsabilités qui sont les leurs pour répondre, avec compétence et dignité, aux appels de la conscience populaire. La question se pose toujours de savoir s’ils sont capables de comprendre, enfin, que le problème des Sénégalais est devenu une question de survie ».
En fait, croit savoir le secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (Afp), « la crise générée par les divers aspects du phénomène de la mondialisation ne peut servir de prétexte encore moins de tentative d’explication dans l’analyse de la crise sénégalaise, crise multidimensionnelle et multiforme, causée et aggravée par des actes posés, depuis 9 années, par un régime irresponsable et incompétent, nourri à la source pernicieuse d’un pouvoir personnel ».
D’après Moustapha Niasse, « le Sénégal a besoin, pour sa survie, d’une gestion transparente de l’Etat et de ses démembrements, d’un retour définitif aux valeurs de la République, de l’arrêt immédiat de la gabegie et de la mauvaise gestion des ressources publiques et de l’opacité qui entoure des investissements de nature publique, quand toute idée d’audit est devenue un chiffon rouge pour les tenants du pouvoir ». Pour lui, il faut dès lors « revoir les politiques en cours et mettre en place, sans attendre, des mécanismes destinés à réhabiliter les secteurs de l’Education nationale, de la Santé, de l’Aménagement du territoire, de la formation des Sénégalais, pour préparer notre entrée progressive dans la société du savoir ». Non sans plaider pour « la réduction des dépenses de l’Etat, en commençant par une amputation de 50 %, et cela sans attendre, des budgets de la Présidence de la République et de l’Assemblée nationale, par la suppression du Sénat et par celle des innombrables agences ».
Ces mesures préconisées par Niasse sont, à l’en croire, d’autant plus urgentes que « le niveau de la dette intérieure que porte l’Etat vis-à-vis des sociétés et entreprises opérant au Sénégal vient de dépasser 300 milliards de francs Cfa. » Une dette à laquelle Niasse ajoute celle extérieure dont le montant a atteint le chiffre « inquiétant » de 900 milliards de francs cfa. » « Face à une telle situation, les discours politiciens, les incriminations réciproques, les imprécations répétées et les philippiques à l’emporte-pièce doivent être définitivement écartées, même s’il est vrai que de tels comportements proviennent plus souvent des tenants du pouvoir que de la jeunesse de notre pays ou des citoyens organisés dans des formations politiques », soutient Niasse. Qui pense que « le mal est profond, trop profond ».
souce nettali
En fait, croit savoir le secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (Afp), « la crise générée par les divers aspects du phénomène de la mondialisation ne peut servir de prétexte encore moins de tentative d’explication dans l’analyse de la crise sénégalaise, crise multidimensionnelle et multiforme, causée et aggravée par des actes posés, depuis 9 années, par un régime irresponsable et incompétent, nourri à la source pernicieuse d’un pouvoir personnel ».
D’après Moustapha Niasse, « le Sénégal a besoin, pour sa survie, d’une gestion transparente de l’Etat et de ses démembrements, d’un retour définitif aux valeurs de la République, de l’arrêt immédiat de la gabegie et de la mauvaise gestion des ressources publiques et de l’opacité qui entoure des investissements de nature publique, quand toute idée d’audit est devenue un chiffon rouge pour les tenants du pouvoir ». Pour lui, il faut dès lors « revoir les politiques en cours et mettre en place, sans attendre, des mécanismes destinés à réhabiliter les secteurs de l’Education nationale, de la Santé, de l’Aménagement du territoire, de la formation des Sénégalais, pour préparer notre entrée progressive dans la société du savoir ». Non sans plaider pour « la réduction des dépenses de l’Etat, en commençant par une amputation de 50 %, et cela sans attendre, des budgets de la Présidence de la République et de l’Assemblée nationale, par la suppression du Sénat et par celle des innombrables agences ».
Ces mesures préconisées par Niasse sont, à l’en croire, d’autant plus urgentes que « le niveau de la dette intérieure que porte l’Etat vis-à-vis des sociétés et entreprises opérant au Sénégal vient de dépasser 300 milliards de francs Cfa. » Une dette à laquelle Niasse ajoute celle extérieure dont le montant a atteint le chiffre « inquiétant » de 900 milliards de francs cfa. » « Face à une telle situation, les discours politiciens, les incriminations réciproques, les imprécations répétées et les philippiques à l’emporte-pièce doivent être définitivement écartées, même s’il est vrai que de tels comportements proviennent plus souvent des tenants du pouvoir que de la jeunesse de notre pays ou des citoyens organisés dans des formations politiques », soutient Niasse. Qui pense que « le mal est profond, trop profond ».
souce nettali