Mais, dix ans après son accession au pouvoir, ces problèmes sont même devenus beaucoup plus préoccupants. La raison est très simple. A la place de cette mission, il a préféré réaliser ses projets personnels en espérant mieux gagner la confiance des sénégalais et marquer, en même temps, son nom dans l’histoire de notre pays. En réalité, il ne gouverne pas pour l’intérêt des populations mais, plutôt, contre ses éternels adversaires que sont Senghor et Abdou DIOUF. C’est ce qui explique, par exemple, son Hymne pour l’Afrique, la création de sa nouvelle Capitale, l’Aéroport Blaise DIAGNE, l’Université du Futur Africain, l’organisation en 2008 du Sommet de l’OCI, la préparation inutile du Festival Mondial des Arts Nègres. Aussi, il érige un monument à coup de milliards et fait voter une loi sur la parité que j’ai baptisée récemment de bêtise monumentale. Concernant les chantiers de prestige, entrepris à Dakar, il pouvait avec ces capitaux, développer très facilement les autres régions du pays, en investissant surtout dans l’agriculture, la formation et l’industrie. Ce qui lui permettrait de désengorger, en même temps, notre capitale qui ne représente pas seulement le Sénégal.
Et, comme si cela ne suffisait pas, il veut obliger les populations à se satisfaire uniquement de ses réalisations. Pour ce faire, il loue les services d’un expert étranger alors qu’elles attendent toujours, encore, à ce que leurs préoccupations soient réellement prises en compte. Alors dans ce cas, qui peut les convaincre ? Entre lui et les populations, c’est comme un dialogue de sourds et il lui faut trouver certainement un spécialiste pour qu’il comprenne vraiment. Malheureusement, tout acte qu’il posera maintenant, sera considéré comme étant politique puisqu’il ne lui sera plus possible de réaliser seulement en deux ans, tout ce qu’il devait faire pendant ses dix longues années d’exercice du pouvoir.
Tout cela signifie simplement qu’il a complètement raté sa mission et qu’il ne sera pas donc réélu à la prochaine présidentielle. Il en est vraiment conscient et il sait également qu’il n’y a pas d’autres solutions si ce n’est que de vouloir s’accrocher au pouvoir, ou le transmettre à quelqu’un d’autre, ce que le peuple n’acceptera pas du tout. Dans ce cas, malgré toutes ses réalisations, son nom restera éternellement gravé sur les pages les plus sombres de notre histoire et je pense que rien ne vaut une telle catastrophe. Et, pour lui éviter ce triste scénario, ses militants, parents, proches ou amis, devraient l’aider à mieux se comporter et de ne surtout pas s’occuper uniquement de leurs intérêts, pour lui faite croire, comme c’était le cas avec Abdou DIOUF, qu’il sera brillement réélu en 2012. Il n’a qu’à organiser cette présidentielle à date échue, libre, démocratique et transparente. Qu’il accepte aussi le verdict populaire et qu’il quitte le pouvoir, en laissant le pays, en cas de défaite, comme il l’avait trouvé.
C’est pourquoi, il ne sert à rien de s’agiter autour de la succession du Président Abdoulaye WADE à qui le Peuple trouvera un remplaçant, même en cas d’empêchement. C’est avant tout même une affaire exclusive de Dieu qui désigne, sans consulter personne, celui qui aura l’insigne honneur d’accéder à la Magistrature Suprême. Néanmoins, chacun peut avoir des ambitions à ce poste haut combien important. Donc, les intéressés ont le droit de se manifester très clairement et de s’y préparer comme je le fais bien que certains observateurs refusent encore de me prendre très au sérieux. Mais, ils risquent de se tromper lourdement, au cas où le choix du Maître des Mondes, qui ne rend compte à qui que ce soit, est porté sur ma modeste personne. L’exemple du Président OBAMA aux Etat-Unis est encore frais dans les mémoires et son élection en est une parfaite illustration.
Mr. Ansoumana DIONE
Et, comme si cela ne suffisait pas, il veut obliger les populations à se satisfaire uniquement de ses réalisations. Pour ce faire, il loue les services d’un expert étranger alors qu’elles attendent toujours, encore, à ce que leurs préoccupations soient réellement prises en compte. Alors dans ce cas, qui peut les convaincre ? Entre lui et les populations, c’est comme un dialogue de sourds et il lui faut trouver certainement un spécialiste pour qu’il comprenne vraiment. Malheureusement, tout acte qu’il posera maintenant, sera considéré comme étant politique puisqu’il ne lui sera plus possible de réaliser seulement en deux ans, tout ce qu’il devait faire pendant ses dix longues années d’exercice du pouvoir.
Tout cela signifie simplement qu’il a complètement raté sa mission et qu’il ne sera pas donc réélu à la prochaine présidentielle. Il en est vraiment conscient et il sait également qu’il n’y a pas d’autres solutions si ce n’est que de vouloir s’accrocher au pouvoir, ou le transmettre à quelqu’un d’autre, ce que le peuple n’acceptera pas du tout. Dans ce cas, malgré toutes ses réalisations, son nom restera éternellement gravé sur les pages les plus sombres de notre histoire et je pense que rien ne vaut une telle catastrophe. Et, pour lui éviter ce triste scénario, ses militants, parents, proches ou amis, devraient l’aider à mieux se comporter et de ne surtout pas s’occuper uniquement de leurs intérêts, pour lui faite croire, comme c’était le cas avec Abdou DIOUF, qu’il sera brillement réélu en 2012. Il n’a qu’à organiser cette présidentielle à date échue, libre, démocratique et transparente. Qu’il accepte aussi le verdict populaire et qu’il quitte le pouvoir, en laissant le pays, en cas de défaite, comme il l’avait trouvé.
C’est pourquoi, il ne sert à rien de s’agiter autour de la succession du Président Abdoulaye WADE à qui le Peuple trouvera un remplaçant, même en cas d’empêchement. C’est avant tout même une affaire exclusive de Dieu qui désigne, sans consulter personne, celui qui aura l’insigne honneur d’accéder à la Magistrature Suprême. Néanmoins, chacun peut avoir des ambitions à ce poste haut combien important. Donc, les intéressés ont le droit de se manifester très clairement et de s’y préparer comme je le fais bien que certains observateurs refusent encore de me prendre très au sérieux. Mais, ils risquent de se tromper lourdement, au cas où le choix du Maître des Mondes, qui ne rend compte à qui que ce soit, est porté sur ma modeste personne. L’exemple du Président OBAMA aux Etat-Unis est encore frais dans les mémoires et son élection en est une parfaite illustration.
Mr. Ansoumana DIONE