Les coupures intempestives d’électricité sont parties pour nouer un long bail avec les ménages. Et pour cause, la Sénélec n’a plus de combustibles. Sur les huit machines de la centrale du Cap des Biches, seules deux ont tourné avant-hier. Les six autres étant à l’arrêt. À la centrale de Bel Air, aucune des quatre machines n’a fonctionné. Pis, à Kounoune, sur une puissance de 60 MW, 28 MW sont disponibles. Selon Lamine Diarra, délégué et secrétaire général de la sous-section Sutelec de Cap des Biches, la Sénélec enregistre actuellement un déficit de 200 MW du fait de ce manque de combustibles. Et, ajoute le responsable du Syndicat unique des travailleurs de l’électricité, l’entreprise a besoin de 500 à 600 millions FCfa par jour pour assurer, au quotidien, ses besoins en combustibles. Ce qui est loin d’être une mince affaire dans un contexte marqué par la morosité économique. Ceci est impossible, puisque, poursuit M. Diarra, outre les combustibles, la Sénélec a d’autres charges (salaires, entretien des centrales, fournitures des bureaux, équipement des réseaux…).
Mauvaise politique énergétique indexée
Si l’on en croit le secrétaire général de la sous-section Sutelec du Cap des Biches, la nouvelle politique énergétique de Wade est la cause du calvaire que vivent les Sénégalais. «Cette nouvelle politique énergétique consiste à acheter à l’étranger un bateau qui assure la fourniture pour quelques jours. Ce qui n’est pas la bonne solution», souligne-t-il. «L’Etat achète pour avoir un stock de réserve. Malheureusement, les fournisseurs exigent de l’Etat le paiement au comptant alors que le gouvernement n’a pas les moyens de cette politique», confie encore Lamine Diarra. Ce dernier ajoute : «Cette mauvaise politique définie par l’Etat est conduite par un ministre qui, aujourd’hui, a montré ses limites et n’a plus qu’à démissionner.» En dix ans, regrette le responsable syndical, la Sénélec a connu dix directeurs dont certains n’ont même pas fait plus de six mois à la tête de la société. «Les cadres de Sénélec, têtes pensantes de l’entreprise, doivent se prononcer devant cette situation.
Du côté du service de la communication de la Sénélec, on avance que la situation sera maîtrisée très bientôt. L’on convoque des raisons techniques, avec des défaillances au niveau de la chaîne d’approvisionnement, qui seront un mauvais souvenir dans les tout prochains jours. « Des solutions ont été trouvées » assure-t-on pour un bon approvisionnement durant le ramadan. Par ailleurs du côté du ministère de l’Energie, on estime que les démonstrations de M.Diarra, bien aux antipodes de la réalité. Et affirme ne point vouloir s’inscrire dans une dynamique de polémique, mais d’un règlement efficient des problèmes.
Mauvaise politique énergétique indexée
Si l’on en croit le secrétaire général de la sous-section Sutelec du Cap des Biches, la nouvelle politique énergétique de Wade est la cause du calvaire que vivent les Sénégalais. «Cette nouvelle politique énergétique consiste à acheter à l’étranger un bateau qui assure la fourniture pour quelques jours. Ce qui n’est pas la bonne solution», souligne-t-il. «L’Etat achète pour avoir un stock de réserve. Malheureusement, les fournisseurs exigent de l’Etat le paiement au comptant alors que le gouvernement n’a pas les moyens de cette politique», confie encore Lamine Diarra. Ce dernier ajoute : «Cette mauvaise politique définie par l’Etat est conduite par un ministre qui, aujourd’hui, a montré ses limites et n’a plus qu’à démissionner.» En dix ans, regrette le responsable syndical, la Sénélec a connu dix directeurs dont certains n’ont même pas fait plus de six mois à la tête de la société. «Les cadres de Sénélec, têtes pensantes de l’entreprise, doivent se prononcer devant cette situation.
Du côté du service de la communication de la Sénélec, on avance que la situation sera maîtrisée très bientôt. L’on convoque des raisons techniques, avec des défaillances au niveau de la chaîne d’approvisionnement, qui seront un mauvais souvenir dans les tout prochains jours. « Des solutions ont été trouvées » assure-t-on pour un bon approvisionnement durant le ramadan. Par ailleurs du côté du ministère de l’Energie, on estime que les démonstrations de M.Diarra, bien aux antipodes de la réalité. Et affirme ne point vouloir s’inscrire dans une dynamique de polémique, mais d’un règlement efficient des problèmes.