Hier jeudi 19 mars, jour annivzersaire de l’alternance, des élèves de plusieurs lycées de Dakar ont envahi des artères de la capitale pour exprimer leur ras-le-bol face au bras de fer entre le gouvernement et les enseignants. « Arrêtez vos grèves », « Nous voulons étudier ». C’est entre autres slogans que scandaient des élèves des lycées et collèges d’enseignement public à travers des marches. Les potaches dénoncent les grèves cycliques des enseignants et le bras de fer entre les autorités et ces derniers. De la Zone B à Thiaroye, en passant par les Parcelles Assainies, des élèves sont descendus dans les rues pour dénoncer la situation et faire part leur préoccupation qui est partout la même : « étudier ».
Aux Parcelles Assainies, les élèves du lycée de cette localité, soutenus par leurs camarades du centre Sauvegarde de Cambérène et des écoles privées environnant, dénoncent ainsi le retard sur le programme, à quatre mois des examens, par rapport à leurs collègues du privé. Selon leur porte-parole, depuis le début de l’année, leurs professeurs ont à peine « bouclé deux châpitres de cours à causes des grèves répétées. Il y a des professeurs qui ne se présentent pas à 8 heures » a-t-il précisé.
Suffisant pour qu’ils barrent la route à hauteur du rond-point Case-ba, avant de poursuivre le chemin en direction du rond-point de la Patte d’Oie. Cependant, ils ont butté sur des policiers au rond-point du même nom. Les marcheurs ont à nouveau barré la route à l’aide des tronc d’arbres, de fûts vides. Il s’en est suivi des affrontements pendant plusieurs dizaines de minutes, avec d’un côté les forces de l’ordre qui ripostaient à coup de gaz lacrymogènes aux jets de pierres des élèves de l’autre. Il a fallu un renfort des éléments du Groupement mobile d’intervention pour venir à bout des manifestants.
A la Zone B aussi, les élèves du lycée Blaise Diagne, pour les mêmes motifs, ont occupé la route et séquestré un bus de « Dakar Dem Dikk » (DDD). En réponse à cet acte, tous les cars de la société ont été rappelés au dépôt de Ouakam jusqu’en début d’après-midi.
A Thiaroye, les élèves du lycée et ceux du CEM Martyrs situés dans le camp militaire ont marché jusqu’à Poste-Thiaroye avec comme intention de barrer la route nationale. Mais ils y ont renoncé grâce à un des gendarmes qui régulaient la circulation au niveau du croisement qui est venu leur parler.
Néanmoins, ils ont improvisé une marche pacifique qui les a conduit jusque après Sips, obligeant du coup les automobilistes à rouler à leur rythme derrière eux. Ce qui a créé un embouteillage monstre sur l’axe Poste Thiaroye Bountou Pikine. Pour Abdou Aziz Diop qui a parlé au nom des élèves de Thiaroye, cette grève ne se limite pas à Dakar. Les lycées de l’intérieur du pays devraient observer le même mouvement hier, une manière pour eux de refuser de « payer les pots cassés par le bras de fer entre le gouvernement et des syndicats d’enseignants ».
Ce mouvement des élèves survient 24 heures après la grève totale déclenchée par le Cusems, les enseignants de l’élémentaire, du moyen et du secondaire. Ils dénoncent la non-satisfaction de la plate-forme revendicative de l’Intersyndicale enseignante et le non-respect par le Gouvernement de ses engagements.
source sud quotidien
Aux Parcelles Assainies, les élèves du lycée de cette localité, soutenus par leurs camarades du centre Sauvegarde de Cambérène et des écoles privées environnant, dénoncent ainsi le retard sur le programme, à quatre mois des examens, par rapport à leurs collègues du privé. Selon leur porte-parole, depuis le début de l’année, leurs professeurs ont à peine « bouclé deux châpitres de cours à causes des grèves répétées. Il y a des professeurs qui ne se présentent pas à 8 heures » a-t-il précisé.
Suffisant pour qu’ils barrent la route à hauteur du rond-point Case-ba, avant de poursuivre le chemin en direction du rond-point de la Patte d’Oie. Cependant, ils ont butté sur des policiers au rond-point du même nom. Les marcheurs ont à nouveau barré la route à l’aide des tronc d’arbres, de fûts vides. Il s’en est suivi des affrontements pendant plusieurs dizaines de minutes, avec d’un côté les forces de l’ordre qui ripostaient à coup de gaz lacrymogènes aux jets de pierres des élèves de l’autre. Il a fallu un renfort des éléments du Groupement mobile d’intervention pour venir à bout des manifestants.
A la Zone B aussi, les élèves du lycée Blaise Diagne, pour les mêmes motifs, ont occupé la route et séquestré un bus de « Dakar Dem Dikk » (DDD). En réponse à cet acte, tous les cars de la société ont été rappelés au dépôt de Ouakam jusqu’en début d’après-midi.
A Thiaroye, les élèves du lycée et ceux du CEM Martyrs situés dans le camp militaire ont marché jusqu’à Poste-Thiaroye avec comme intention de barrer la route nationale. Mais ils y ont renoncé grâce à un des gendarmes qui régulaient la circulation au niveau du croisement qui est venu leur parler.
Néanmoins, ils ont improvisé une marche pacifique qui les a conduit jusque après Sips, obligeant du coup les automobilistes à rouler à leur rythme derrière eux. Ce qui a créé un embouteillage monstre sur l’axe Poste Thiaroye Bountou Pikine. Pour Abdou Aziz Diop qui a parlé au nom des élèves de Thiaroye, cette grève ne se limite pas à Dakar. Les lycées de l’intérieur du pays devraient observer le même mouvement hier, une manière pour eux de refuser de « payer les pots cassés par le bras de fer entre le gouvernement et des syndicats d’enseignants ».
Ce mouvement des élèves survient 24 heures après la grève totale déclenchée par le Cusems, les enseignants de l’élémentaire, du moyen et du secondaire. Ils dénoncent la non-satisfaction de la plate-forme revendicative de l’Intersyndicale enseignante et le non-respect par le Gouvernement de ses engagements.
source sud quotidien