Ndella Fall s’est aventurée dans la vente de terrain pour éponger ses dettes. Dans cette entreprise, elle a passé la Journée internationale de la femme en prison, où elle séjourne depuis le 24 février dernier. Elle est poursuivie par Alpha Ibrahima Bâ pour escroquerie portant sur la somme de 6 millions. En effet, la dame a jeté son dévolu sur un terrain appartenant à Fatou Mbaye, qu’elle a vendu à Bà à six millions, pour se libérer du poids de la dette. Les faits se sont passés en 2010, quand elle a fait la connaissance de Alpha, marchand de poissons au marché central de Pikine, par l’entremise de sa sœur.
Une connaissance qui établit vite la confiance ; et sur ce fait, la dame émet le désir de vendre le terrain que lui avait offert son mari et qui se trouve à Guédiawaye. Des visites sont faites sur le site, et les deux protagonistes ont convenu du prix de six millions. Le paiement se fait par moratoire, en deux versements de trois millions. Cependant, la vendeuse ne voulait pas signer l’acte de vente et ce n’est qu’après avoir empoché les 6 millions qu’elle a finalement accepté de le faire. S’y ajoute la signature d’un chef de quartier fictif, qui n’a jamais été retrouvé. Après son forfait, elle ne répondait plus au téléphone, et le plaignant commençait à être désemparé.
Cependant, une visite chez les parents de la dame lui a permis de constater que celle-ci n’était point propriétaire du terrain. Toutefois, ils se sont engagés à payer et ont pris rendez-vous chez un huissier le 31 Janvier dernier. Un engagement qui ne sera jamais respecté, au motif que les parents n’étaient pas en possession des fonds escomptés. Par ailleurs, pour prouver la véracité de ses propos, Alpha Ibrahima Bâ a versé au dossier tous les documents : l’acte de vente, la photocopie de la carte d’identité de la vendeuse et d’autres accords écrits et signés par la dame elle-même. Avec tout cet arsenal de preuves à charge, Ndella dégage en touche et sert une toute autre version.
Y allant de ses vérités, la dame soutient qu’elle avait des problèmes d’argent, et sa sœur l’a mise en rapport avec Alpha Ibrahima Bâ qui accorde des prêts d’argent moyennant des intérêts. Soit 4000 F Cfa d’intérêts pour 100.000 francs. Seulement, il est arrivé un moment où la dame ne pouvait plus honorer le paiement de ses dettes. S’y ajoutent ses problèmes de location. Alpha Ibrahima Bâ aussi était à court d’argent et ne pouvait plus lui prêter un centime. C’est ainsi, à l’en croire, que Alpha lui a proposé son terrain situé à Keur Massar. A la dame de vendre le terrain pour se faire un capital pour la relance de ses activités de commerce et ensuite le rembourser.
En ce qui concerne les documents, la dame nie les avoir rédigés, même si elle reconnaît que c’est sa signature. Mais pour le Parquet, la dame veut présenter le plaignant comme quelqu’un aux activités douteuses, pour l’incriminer. Une tentative qui ne passera pas, selon le maître des poursuites qui signale que les activités du plaignant n’intéressent pas le Tribunal. Poursuivant, il indique que le débat se situe sur les fausses qualités et les manœuvres frauduleuses de l’épouse de l’émigré. Et en l’espèce, ces faits sont constants. Il a requis un an dont six mois ferme. Délibéré demain.
Moussa CISS (Stagiaire)
lasquotidien.info
Une connaissance qui établit vite la confiance ; et sur ce fait, la dame émet le désir de vendre le terrain que lui avait offert son mari et qui se trouve à Guédiawaye. Des visites sont faites sur le site, et les deux protagonistes ont convenu du prix de six millions. Le paiement se fait par moratoire, en deux versements de trois millions. Cependant, la vendeuse ne voulait pas signer l’acte de vente et ce n’est qu’après avoir empoché les 6 millions qu’elle a finalement accepté de le faire. S’y ajoute la signature d’un chef de quartier fictif, qui n’a jamais été retrouvé. Après son forfait, elle ne répondait plus au téléphone, et le plaignant commençait à être désemparé.
Cependant, une visite chez les parents de la dame lui a permis de constater que celle-ci n’était point propriétaire du terrain. Toutefois, ils se sont engagés à payer et ont pris rendez-vous chez un huissier le 31 Janvier dernier. Un engagement qui ne sera jamais respecté, au motif que les parents n’étaient pas en possession des fonds escomptés. Par ailleurs, pour prouver la véracité de ses propos, Alpha Ibrahima Bâ a versé au dossier tous les documents : l’acte de vente, la photocopie de la carte d’identité de la vendeuse et d’autres accords écrits et signés par la dame elle-même. Avec tout cet arsenal de preuves à charge, Ndella dégage en touche et sert une toute autre version.
Y allant de ses vérités, la dame soutient qu’elle avait des problèmes d’argent, et sa sœur l’a mise en rapport avec Alpha Ibrahima Bâ qui accorde des prêts d’argent moyennant des intérêts. Soit 4000 F Cfa d’intérêts pour 100.000 francs. Seulement, il est arrivé un moment où la dame ne pouvait plus honorer le paiement de ses dettes. S’y ajoutent ses problèmes de location. Alpha Ibrahima Bâ aussi était à court d’argent et ne pouvait plus lui prêter un centime. C’est ainsi, à l’en croire, que Alpha lui a proposé son terrain situé à Keur Massar. A la dame de vendre le terrain pour se faire un capital pour la relance de ses activités de commerce et ensuite le rembourser.
En ce qui concerne les documents, la dame nie les avoir rédigés, même si elle reconnaît que c’est sa signature. Mais pour le Parquet, la dame veut présenter le plaignant comme quelqu’un aux activités douteuses, pour l’incriminer. Une tentative qui ne passera pas, selon le maître des poursuites qui signale que les activités du plaignant n’intéressent pas le Tribunal. Poursuivant, il indique que le débat se situe sur les fausses qualités et les manœuvres frauduleuses de l’épouse de l’émigré. Et en l’espèce, ces faits sont constants. Il a requis un an dont six mois ferme. Délibéré demain.
Moussa CISS (Stagiaire)
lasquotidien.info