La déperdition scolaire constitue une source majeure de gangrène du système éducatif sénégalais. Malgré un budget assez conséquent alloué au secteur de l’éducation (40% du budget national), les résultats escomptés en matière d’achèvement peinent à voir le jour. Ceci se traduit par une incapacité manifeste de dépasser un taux d’achèvement de 60%. Pis, les filles constituent l’une des cibles les plus exposées à la déperdition scolaire et aux abandons. Pour cause, elles sont le plus souvent victimes de violences dans l’enceinte même des écoles, mais également sont confrontées à des cas de mariages précoces, voire forcées etc.
Face à cette situation qui ne milite guère à l’épanouissement de la gente féminine, le Cadre de coordination des interventions pour l'éducation des filles (Ccief), en partenariat avec le Groupe pour l'étude et l'enseignement de la population (Geep) sont descendus hier, mercredi 22 décembre, sur le terrain à la rencontre des cibles à la base. C’est ainsi qu’avec le club Evf du lycée Blaise Diagne, un panel a été organisé autour du thème “ Quelles stratégies pour retenir les filles à l’école au delà du cycle fondamental “.
Cette rencontre qui entre dans le cadre de la célébration des journées internationales de la lutte contre la violence basée sur le genre a permis à Irénée Zovounou, représentant de l’Unicef, de dire que “ les déperditions scolaires constituent une atteinte aux droits des enfants.” Et pour cause, fera-t-il remarquer, “ dans les articles 28 et 29 de la Déclaration des droits des enfants, on recommande d’assurer aux enfants une éducation de base de qualité. Avec les déperditions, nous n’assurons pas totalement ces droits ». Pour pallier à ces gaps, la coordonnatrice du Ccief Aissatou Dieng Sarr dira que « ce panel constitue une recherche de solutions à un problème qui se pose avec acuité au système éducatif ».
Pour sa part, Mafakha Touré, le secrétaire général du ministère de l’Enseignement préscolaire, de l’élémentaire, du moyen secondaire et des langues nationales a expliqué que « Si 40% du budget est alloué à l’éducation, nous devons arriver à un taux d’achèvement dépassant 60% ». C’est pourquoi il a suggéré de parler des vraies causes des déperditions, de faire des propositions et d’apporter des solutions à ce problème.
Face à cette situation qui ne milite guère à l’épanouissement de la gente féminine, le Cadre de coordination des interventions pour l'éducation des filles (Ccief), en partenariat avec le Groupe pour l'étude et l'enseignement de la population (Geep) sont descendus hier, mercredi 22 décembre, sur le terrain à la rencontre des cibles à la base. C’est ainsi qu’avec le club Evf du lycée Blaise Diagne, un panel a été organisé autour du thème “ Quelles stratégies pour retenir les filles à l’école au delà du cycle fondamental “.
Cette rencontre qui entre dans le cadre de la célébration des journées internationales de la lutte contre la violence basée sur le genre a permis à Irénée Zovounou, représentant de l’Unicef, de dire que “ les déperditions scolaires constituent une atteinte aux droits des enfants.” Et pour cause, fera-t-il remarquer, “ dans les articles 28 et 29 de la Déclaration des droits des enfants, on recommande d’assurer aux enfants une éducation de base de qualité. Avec les déperditions, nous n’assurons pas totalement ces droits ». Pour pallier à ces gaps, la coordonnatrice du Ccief Aissatou Dieng Sarr dira que « ce panel constitue une recherche de solutions à un problème qui se pose avec acuité au système éducatif ».
Pour sa part, Mafakha Touré, le secrétaire général du ministère de l’Enseignement préscolaire, de l’élémentaire, du moyen secondaire et des langues nationales a expliqué que « Si 40% du budget est alloué à l’éducation, nous devons arriver à un taux d’achèvement dépassant 60% ». C’est pourquoi il a suggéré de parler des vraies causes des déperditions, de faire des propositions et d’apporter des solutions à ce problème.