À Diourbel, la grogne de bénéficiaires de la bourse de sécurité familiale monte. Hier, elles ont tenu un rassemblement, devant les locaux de la Rts. Depuis le mois de décembre dernier, elles peinent à entrer dans leurs fonds de 25 mille F CFA de la bourse de sécurité familiale, accusent-elles sur Radio Sénégal.
"Nous sommes vraiment fatiguées des va-et-vient que nous faisons depuis le mois de décembre pour percevoir nos fonds. Nous quittons très tôt nos villages reculés, on paie le trajet, on se contente de beignets, et quand on arrive devant la porte, c’est seulement deux à trois groupes qui sont payés quotidiennement. On nous demande de rentrer car l’argent est fini. Conséquence, les enfants auxquels ces fonds sont destinés sont exclus de l’école faute de fournitures scolaires. La bourse de sécurité familiale, c’était pour s’occuper de la scolarité de nos enfants mais avec la Covid-19, nos enfants ne vont toujours pas à école car ils n’ont pas de cahiers. Nous, on ne peut plus vendre à cause de la Covid-19, on ne travaille pas. Ici, nous sommes obligés de donner mille ou deux mille F CFA pour être payés rapidement. Ce n’est pas normal, certains passent même la nuit sur les carreaux. Avec un tel sacrifice, tu peux même ne pas être payés. C’est difficile."
Interpellé, le bureau de poste informe que cela est dû à une rupture de fonds.
"Nous sommes vraiment fatiguées des va-et-vient que nous faisons depuis le mois de décembre pour percevoir nos fonds. Nous quittons très tôt nos villages reculés, on paie le trajet, on se contente de beignets, et quand on arrive devant la porte, c’est seulement deux à trois groupes qui sont payés quotidiennement. On nous demande de rentrer car l’argent est fini. Conséquence, les enfants auxquels ces fonds sont destinés sont exclus de l’école faute de fournitures scolaires. La bourse de sécurité familiale, c’était pour s’occuper de la scolarité de nos enfants mais avec la Covid-19, nos enfants ne vont toujours pas à école car ils n’ont pas de cahiers. Nous, on ne peut plus vendre à cause de la Covid-19, on ne travaille pas. Ici, nous sommes obligés de donner mille ou deux mille F CFA pour être payés rapidement. Ce n’est pas normal, certains passent même la nuit sur les carreaux. Avec un tel sacrifice, tu peux même ne pas être payés. C’est difficile."
Interpellé, le bureau de poste informe que cela est dû à une rupture de fonds.
Source : https://www.jotaay.net/DES-BENEFICIAIRES-DES-BOURS...