Au moment où ses revenus sont passés, entre 2006 et 2008, de 195 milliards à 276 milliards, soit des ressources supplémentaires de 81 milliards que les consommateurs ont injectées dans la SENELEC sans compter les 500 milliards que le Gouvernement dit y avoir apporté, la société nationale d’électricité se signale par sa mauvaise qualité de service. Elle est passée des délestages au rationnement. Le Parti socialiste (Ps) qui évoque la question dans un communiqué de presse en date du 4 septembre, soutient que les Sénégalais sont en droit de se demander où est passé leur argent.
La solution de courte vue…
Les camarades de Ousmane Tanor Dieng de rappeler ce qu’ils disaient dans une déclaration datée du 15 octobre 2008 : « Aujourd’hui, en lieu et place d’une alternative crédible, le gouvernement engage la SENELEC dans une nouvelle impasse avec une recapitalisation au schéma imprécis et aux objectifs obscurs ; un expédient dont le seul but est de capter les milliards des partenaires au développement pour ensuite les dissiper en toute opacité. Il y a urgence à procéder à un diagnostic opérationnel, technique et financier de la SENELEC en vue de l’élaboration d’un plan crédible de redressement ». C’est pourquoi les socialistes estiment que les « solutions de courte vue jusqu’ici préconisées ne font qu’aggraver la situation de la SENELEC plombée par un management déficient et des dépenses de gaspillage. ». Pour eux, « toute solution viable passerait par la définition d’une politique sectorielle cohérente, une gestion vertueuse et rigoureuse des recettes et par la réalisation des investissements nécessaires à la réhabilitation et à l’entretien des équipements et des centrales électriques ».
Ces scandales qui….
Par ailleurs, le Ps a abordé la question de corruption dans l’adjudication du marché des passeports biométriques en France, un nouveau scandale qui implique de hautes personnalités de l’Etat et des hauts fonctionnaires. « Cette affaire intervient après les nébuleuses non encore élucidées portant sur la cession d’une partie des terrains de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor et sur l’érection du Monument de la Renaissance Africaine et au moment où de nouvelles révélations sont faites, cette fois-ci, sur le projet de Ville Nouvelle, cette autre arlésienne finalement enterrée dans la plus honteuse discrétion », affirment les camarades de Ousmane Tanor Dieng. Comme dans les précédents scandales, ce qui apparaît dans cette nouvelle affaire, soutient le Ps, « ce sont l’absence de transparence et les sommes astronomiques englouties dans ce projet, le conflit d’intérêt et l’extrême banalisation de la fonction présidentielle qui ont consisté pour Abdoulaye Wade, à négocier directement avec un architecte et à se déplacer jusqu’aux bureaux de ce dernier pour y traiter à la fois un projet public et un projet familial personnel. Quelle honte pour les fonctions de Président de la République et de Chef d’Etat ! »
Les inondations..
Les socialistes ont aussi parlé des inondations qui « plongent nombre de nos compatriotes dans des eaux où se mêlent rejets des fosses septiques, des réseaux d’assainissement et odeurs des animaux domestiques en putréfaction alors que le Plan Jaxaay, censé solutionner définitivement le problème des inondations, n’a été qu’un moyen de plus pour faire de la spéculation foncière et enrichir des réseaux politico-affairistes ».
Seulement, selon le Ps, tous ces scandales et toutes ces urgences surviennent alors que les dirigeants du pays, notamment le premier d’entre eux, sont en vacances et se « prélassent dans des hôtels et des palaces ou dans des résidences payées par ces mêmes contribuables qui pataugent dans la boue et dans les difficultés ». Il dénonce l’inertie et l’insouciance criminelles des autorités qui « font semblant d’ignorer l’impact dévastateur des inondations, se détournent des urgences actuelles du pays et observent le silence face aux faits ou délits graves révélés à l’ANOCI, à la SENELEC et dans la gestion du Plan Jaxaay ».
Ne vous servez pas ce discours…
Comme à son habitude, dira le Ps, Abdoulaye Wade « annoncera encore des promesses à son retour de voyage ou, n’osant pas assumer qu’il se prélassait dans des palaces ou au bord de lacs, dira qu’il a mis à profit son séjour pour s’occuper des problèmes du Sénégal et des Sénégalais et pour contacter des investisseurs et bailleurs ». Et d’ajouter : « Mais qu’il sache que les Sénégalais l’ont définitivement démasqué et que la stratégie du « annoncer, annoncer, il en restera toujours quelque chose » est désormais inopérante », souligne la même source.
Insouciance et mépris
Le Parti socialiste rappelle à l’Etat sa mission de service public et de garant du bien-être des populations et l’invite à comprendre que « l’insouciance et le mépris affichés risquent de plonger notre pays dans une situation lourde de tous les dangers ». D’ailleurs, constate le Ps, la « dangerosité de cette situation est perceptible à travers les manifestations sporadiques enregistrées ces derniers jours et qui sont le symbole du refus des populations de sombrer dans les ténèbres et les puanteurs dans lesquelles Abdoulaye Wade et son système tentent de les plonger ».
La solution de courte vue…
Les camarades de Ousmane Tanor Dieng de rappeler ce qu’ils disaient dans une déclaration datée du 15 octobre 2008 : « Aujourd’hui, en lieu et place d’une alternative crédible, le gouvernement engage la SENELEC dans une nouvelle impasse avec une recapitalisation au schéma imprécis et aux objectifs obscurs ; un expédient dont le seul but est de capter les milliards des partenaires au développement pour ensuite les dissiper en toute opacité. Il y a urgence à procéder à un diagnostic opérationnel, technique et financier de la SENELEC en vue de l’élaboration d’un plan crédible de redressement ». C’est pourquoi les socialistes estiment que les « solutions de courte vue jusqu’ici préconisées ne font qu’aggraver la situation de la SENELEC plombée par un management déficient et des dépenses de gaspillage. ». Pour eux, « toute solution viable passerait par la définition d’une politique sectorielle cohérente, une gestion vertueuse et rigoureuse des recettes et par la réalisation des investissements nécessaires à la réhabilitation et à l’entretien des équipements et des centrales électriques ».
Ces scandales qui….
Par ailleurs, le Ps a abordé la question de corruption dans l’adjudication du marché des passeports biométriques en France, un nouveau scandale qui implique de hautes personnalités de l’Etat et des hauts fonctionnaires. « Cette affaire intervient après les nébuleuses non encore élucidées portant sur la cession d’une partie des terrains de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor et sur l’érection du Monument de la Renaissance Africaine et au moment où de nouvelles révélations sont faites, cette fois-ci, sur le projet de Ville Nouvelle, cette autre arlésienne finalement enterrée dans la plus honteuse discrétion », affirment les camarades de Ousmane Tanor Dieng. Comme dans les précédents scandales, ce qui apparaît dans cette nouvelle affaire, soutient le Ps, « ce sont l’absence de transparence et les sommes astronomiques englouties dans ce projet, le conflit d’intérêt et l’extrême banalisation de la fonction présidentielle qui ont consisté pour Abdoulaye Wade, à négocier directement avec un architecte et à se déplacer jusqu’aux bureaux de ce dernier pour y traiter à la fois un projet public et un projet familial personnel. Quelle honte pour les fonctions de Président de la République et de Chef d’Etat ! »
Les inondations..
Les socialistes ont aussi parlé des inondations qui « plongent nombre de nos compatriotes dans des eaux où se mêlent rejets des fosses septiques, des réseaux d’assainissement et odeurs des animaux domestiques en putréfaction alors que le Plan Jaxaay, censé solutionner définitivement le problème des inondations, n’a été qu’un moyen de plus pour faire de la spéculation foncière et enrichir des réseaux politico-affairistes ».
Seulement, selon le Ps, tous ces scandales et toutes ces urgences surviennent alors que les dirigeants du pays, notamment le premier d’entre eux, sont en vacances et se « prélassent dans des hôtels et des palaces ou dans des résidences payées par ces mêmes contribuables qui pataugent dans la boue et dans les difficultés ». Il dénonce l’inertie et l’insouciance criminelles des autorités qui « font semblant d’ignorer l’impact dévastateur des inondations, se détournent des urgences actuelles du pays et observent le silence face aux faits ou délits graves révélés à l’ANOCI, à la SENELEC et dans la gestion du Plan Jaxaay ».
Ne vous servez pas ce discours…
Comme à son habitude, dira le Ps, Abdoulaye Wade « annoncera encore des promesses à son retour de voyage ou, n’osant pas assumer qu’il se prélassait dans des palaces ou au bord de lacs, dira qu’il a mis à profit son séjour pour s’occuper des problèmes du Sénégal et des Sénégalais et pour contacter des investisseurs et bailleurs ». Et d’ajouter : « Mais qu’il sache que les Sénégalais l’ont définitivement démasqué et que la stratégie du « annoncer, annoncer, il en restera toujours quelque chose » est désormais inopérante », souligne la même source.
Insouciance et mépris
Le Parti socialiste rappelle à l’Etat sa mission de service public et de garant du bien-être des populations et l’invite à comprendre que « l’insouciance et le mépris affichés risquent de plonger notre pays dans une situation lourde de tous les dangers ». D’ailleurs, constate le Ps, la « dangerosité de cette situation est perceptible à travers les manifestations sporadiques enregistrées ces derniers jours et qui sont le symbole du refus des populations de sombrer dans les ténèbres et les puanteurs dans lesquelles Abdoulaye Wade et son système tentent de les plonger ».