De plus en plus, les prostituées africaines sont souvent agressées, ou assassinées, par les filles de l'Est, qui les accusent de casser les prix. Ce qui n'est pas faux. Le prix standard d'une passe est de 20 euros. A Château- Rouge, les Ghanéennes offriraient leurs services pour 8 eurosSelon l'OCRTEH, en 2001, le commerce du sexe rapportait, en France, aux proxénètes 80% des revenus générés par chacune de leurs prostituées, soit 1,6 milliard d'euros et en 2002 ce chiffre a doublé et a atteint 3,5 milliards. Cependant, les proxénètes ne sont pas les seuls à profiter de cette manne financière, surtout dans le cas des Africaines.Le mot client utilisé pour désigner le troisième pôle de la prostitution, nous introduit dans une relation marchande, personnelle et collective et nous propulse dans un autre champ d'exploration du phénomène prostitutionnel : celui d'une organisation commerciale, d'une entreprise financière. Le client prétend vivre sa démarche comme le moyen de satisfaire des besoins, des fantasmes. Parfois comme une curiosité : " il vient voir les putes ". Voir sans regarder, sans s'engager.Il achète. Il paie. La somme versée le dédouane de toute responsabilité. La relation établie avec la personne prostituée s'inscrit dans la logique de l'offre et de la demande. De la vente et de l'achat. D'une transaction financière et commerciale.L'image devenue désuète du souteneur, du protecteur, traduisant la relation pseudo sécurisante et paternelle établie avec la personne prostituée, fait place à celle de proxénète, étymologiquement : le courtier. Elle introduit dans le monde des entreprises.Dans l'industrie du sexe, c'est un véritable prospecteur placier chargé de la recherche de la marchandise, proposée au choix des clients : à l'étalage, en vitrine, dans les grandes surfaces baptisées " Eros-centers ". Le proxénète veille à l'exécution du travail, organise l'import-export, les trafics de chair humaine qui s'intensifient entre les pays.Et le client ? Autrefois, le mépris à l'égard du client se traduisant par ses petits noms : c'est le cave, le micheton. Le mot " client " est d'une neutralité toute inoffensive. Ceux et celles qui refusent de le laisser s'en tirer à si bon compte l'appellent le prostitueur, le prostituant ; ou le viandartLe proxénète n'échappe pas à ces effets de langage dévalorisant. Il est un maquereau. Comme le poisson de second choix qui suit les bandes de morures : les personnes prostituées.L'ambiguïté et la complexité des relations prostitutionnelles où se jouent et s'entremêlent les rôles du couple et de la famille se situent dans des lieux dénommés maisons.
Maisons closes ouvertes ou fermées. Acceptées, réglementées ou prohibées. Maison de tolérances, à l'usage…des hommes. Ils peuvent y franchir des interdits, transgresser la loi. Au moment de l'histoire où la femme est quasiment privée de sexualité, de désir, de " besoins ", où son corps est limité à une fonction de reproduction, destiné au service de l'homme : la mère ou putain. Maisons de passe où la rencontre homme/femme est codifiée, limitée dans le temps. Quelques minutes. Au plus, un quart d'heure. La passe…la négation du temps nécessaire pour esquisser un dialogue, d'humain à humain. Et où l'argent casse le lien interpersonnel et gratuit que comporte la sexualité. Maisons d'abattage longtemps présente dans le quartier de Barbès, à Paris. Abattre…tel est le sens donné à un lieu où se vit un acte sexuel. Comme on abat du travail, des arbres, des bêtes, parfois des êtres humains dans une démarche de violence. Par l'argent et le sexe, la prostitution est le lieu des règlements de compte entre l'homme et la femme. Personnes prostituées, clients, proxénètes, sont personnellement et réciproquement, dans une démarche de destruction.Il existe dans la langue française environ 1 300 mots pour désigner le coït, 550 mots pour nommer le pénis et autant pour le sexe féminin.
Une étude sur la " Prostitution des petites filles de moins de 18 ans à Cotonou (Bénin) " a constaté que 8 % de l'ensemble des femmes qui vendent leurs services sexuels au Bénin a moins de 20 ans et cette activité chez les mineures de moins de 18 ans se développe de plus en plus. Ces filles proviennent majoritairement des pays limitrophes et surtout du Nigéria, mais un réseau parallèle de filles béninoises s'installe. Ces dernières proviennent des différents départements du Bénin. Elles exercent la plupart du temps dans la clandestinité et sous le contrôle d'adultes profiteurs. On note également plusieurs catégories de jeunes filles mineures qui sont prétendues serveuses de bar, apprenties, élèves et travailleuses de sexe (TS) affichées qui ont entre 15 et 17 ans et qui s'adonnent à cette pratique.
Deux mille (2 000) prostituées ont d'ores et déjà bénéficié du programme de reconversion de la Croix Rouge Camerounaise. Le budget annuel de ce programme s'élève à 90 670 Euros pour Douala et 69 330 Euros pour la ville de Yaoundé (source le Messager du 28/9/2008). On estime qu'en France, une prostituée rapport entre 460 et 762 euros par jour à son proxénète et qu'un réseau contrôlant une douzaine de femmes peut faire jusqu'à 9 100 euros par jour. Selon Interpol, une prostituée rapporte approximativement 110 000 euros de bénéfices par an. Parquées dans les bouges abjects, les filles de joie en Europe travaillent à la chaine, alignent parfois jusqu'à 80 passes par jours. Ce sont des bêtes à plaisir. Dans les " dilatations extrêmes ", qui relèvent du " fist-fucking ", il s'agit d'introduire dans les orifices femelles, tout cylindre très gros : des magnums de champagne, des mains (allant jusqu'à trois au même moment), sont parfois enfoncés dans les organes génitaux. Les légumes aux formes phalliques comme les bananes, concombres, courgettes et autres aubergines de très grande taille font aussi l'affaire. Des femmes enceintes de sept ou huit mois aussi sont devenus un objet de désir du spectateur.
http://reineafrique.com/
Maisons closes ouvertes ou fermées. Acceptées, réglementées ou prohibées. Maison de tolérances, à l'usage…des hommes. Ils peuvent y franchir des interdits, transgresser la loi. Au moment de l'histoire où la femme est quasiment privée de sexualité, de désir, de " besoins ", où son corps est limité à une fonction de reproduction, destiné au service de l'homme : la mère ou putain. Maisons de passe où la rencontre homme/femme est codifiée, limitée dans le temps. Quelques minutes. Au plus, un quart d'heure. La passe…la négation du temps nécessaire pour esquisser un dialogue, d'humain à humain. Et où l'argent casse le lien interpersonnel et gratuit que comporte la sexualité. Maisons d'abattage longtemps présente dans le quartier de Barbès, à Paris. Abattre…tel est le sens donné à un lieu où se vit un acte sexuel. Comme on abat du travail, des arbres, des bêtes, parfois des êtres humains dans une démarche de violence. Par l'argent et le sexe, la prostitution est le lieu des règlements de compte entre l'homme et la femme. Personnes prostituées, clients, proxénètes, sont personnellement et réciproquement, dans une démarche de destruction.Il existe dans la langue française environ 1 300 mots pour désigner le coït, 550 mots pour nommer le pénis et autant pour le sexe féminin.
Une étude sur la " Prostitution des petites filles de moins de 18 ans à Cotonou (Bénin) " a constaté que 8 % de l'ensemble des femmes qui vendent leurs services sexuels au Bénin a moins de 20 ans et cette activité chez les mineures de moins de 18 ans se développe de plus en plus. Ces filles proviennent majoritairement des pays limitrophes et surtout du Nigéria, mais un réseau parallèle de filles béninoises s'installe. Ces dernières proviennent des différents départements du Bénin. Elles exercent la plupart du temps dans la clandestinité et sous le contrôle d'adultes profiteurs. On note également plusieurs catégories de jeunes filles mineures qui sont prétendues serveuses de bar, apprenties, élèves et travailleuses de sexe (TS) affichées qui ont entre 15 et 17 ans et qui s'adonnent à cette pratique.
Deux mille (2 000) prostituées ont d'ores et déjà bénéficié du programme de reconversion de la Croix Rouge Camerounaise. Le budget annuel de ce programme s'élève à 90 670 Euros pour Douala et 69 330 Euros pour la ville de Yaoundé (source le Messager du 28/9/2008). On estime qu'en France, une prostituée rapport entre 460 et 762 euros par jour à son proxénète et qu'un réseau contrôlant une douzaine de femmes peut faire jusqu'à 9 100 euros par jour. Selon Interpol, une prostituée rapporte approximativement 110 000 euros de bénéfices par an. Parquées dans les bouges abjects, les filles de joie en Europe travaillent à la chaine, alignent parfois jusqu'à 80 passes par jours. Ce sont des bêtes à plaisir. Dans les " dilatations extrêmes ", qui relèvent du " fist-fucking ", il s'agit d'introduire dans les orifices femelles, tout cylindre très gros : des magnums de champagne, des mains (allant jusqu'à trois au même moment), sont parfois enfoncés dans les organes génitaux. Les légumes aux formes phalliques comme les bananes, concombres, courgettes et autres aubergines de très grande taille font aussi l'affaire. Des femmes enceintes de sept ou huit mois aussi sont devenus un objet de désir du spectateur.
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