«Les policiers espagnols nous torturent, Abdoulaye Wade nous a vendus.» Ces propos sont d'Ibrahima Ndiaye, un émigré sénégalais vivant en Espagne plus précisément en Valencia. Selon ce Sénégalais d'Espagne qui s'est confié à la rédaction de Walf Grand-Place, le gouvernement sénégalais a signé un accord avec l'Espagne qui stipule que d'ici le mois de décembre prochain, tous les émigrés sénégalais en situation irrégulière doivent plier bagages. Seulement, Ibrahima Ndiaye nous apprend que dans la législation espagnole, si un émigré séjourne au moins trois ans dans le pays, l'autorité compétente est apte à lui délivrer un papier pour régulariser sa situation. Ce qui n'a pas été suivi depuis quelques mois, puisque des émigrants sont confrontés à des problèmes de papiers.
À en croire notre interlocuteur, après leur arrestation, ces personnes sont internées dans des centres notamment à Madrid, Valencia ou encore à Barcelone, «avec toutes les souffrances du monde». La voix tremblante, Ibrahima Ndiaye, natif de Thiaroye, raconte: «Nous sommes tous les jours ici, les policiers nous mènent la vie dure, nous avons les mains menottées derrière le dos. Ensuite, pour nous transférer d'un centre à un autre, ils nous font entrer dans des fourgonnettes dans lesquelles on ne peut même pas respirer.» De plus, d'après Ndiaye, il s'agit d'une détention à durée limitée de soixante jours durant lesquels il n'y a presque pas à manger ni à boire. Notre interlocuteur explique qu'il a, lui-même, les mains enflées à cause des menottes trop serrées utilisées contre lui par les policiers espagnols.
«La semaine dernière, les policiers ont rapatrié 50 Sénégalais», rapporte Ibrahima Ndiaye. Qui accuse : «Le gouvernement du Sénégal devait arrêter les jeunes qui n'ont pas encore franchi les Iles Canaries, mais pas nous qui avons déjà subi toutes les galères avant de pouvoir entrer dans ce pays. Je plaide pour mes compagnons qui ont tout perdu. Le Sénégal traverse une grave crise et le nombre de chômeurs ne cesse d'accroître.»
Joint par téléphone, Sada Ndiaye, le ministre des Sénégalais de l'extérieur, dit ne pas être au courant de cette affaire. «Je suis désolé, c'est vous qui me l'apprenez ni l'ambassadeur, ni le consulat ne m'ont encore rien signalé», soutient le ministre qui désapprouve le comportement de ces expatriés qui, selon lui, au lieu de le saisir de leur situation, ont préféré joindre notre rédaction.
Awa FAYE (Stagiaire)
Source Walf GrandPlace
À en croire notre interlocuteur, après leur arrestation, ces personnes sont internées dans des centres notamment à Madrid, Valencia ou encore à Barcelone, «avec toutes les souffrances du monde». La voix tremblante, Ibrahima Ndiaye, natif de Thiaroye, raconte: «Nous sommes tous les jours ici, les policiers nous mènent la vie dure, nous avons les mains menottées derrière le dos. Ensuite, pour nous transférer d'un centre à un autre, ils nous font entrer dans des fourgonnettes dans lesquelles on ne peut même pas respirer.» De plus, d'après Ndiaye, il s'agit d'une détention à durée limitée de soixante jours durant lesquels il n'y a presque pas à manger ni à boire. Notre interlocuteur explique qu'il a, lui-même, les mains enflées à cause des menottes trop serrées utilisées contre lui par les policiers espagnols.
«La semaine dernière, les policiers ont rapatrié 50 Sénégalais», rapporte Ibrahima Ndiaye. Qui accuse : «Le gouvernement du Sénégal devait arrêter les jeunes qui n'ont pas encore franchi les Iles Canaries, mais pas nous qui avons déjà subi toutes les galères avant de pouvoir entrer dans ce pays. Je plaide pour mes compagnons qui ont tout perdu. Le Sénégal traverse une grave crise et le nombre de chômeurs ne cesse d'accroître.»
Joint par téléphone, Sada Ndiaye, le ministre des Sénégalais de l'extérieur, dit ne pas être au courant de cette affaire. «Je suis désolé, c'est vous qui me l'apprenez ni l'ambassadeur, ni le consulat ne m'ont encore rien signalé», soutient le ministre qui désapprouve le comportement de ces expatriés qui, selon lui, au lieu de le saisir de leur situation, ont préféré joindre notre rédaction.
Awa FAYE (Stagiaire)
Source Walf GrandPlace