L’établissement Touba Darou Salam est ébranlé par un trou béant creusé par un de ses employés, en l’occurrence Saër Diouf, alias Mara Diouf. En effet, ce dernier, qui a la gestion de la structure, n’y est pas allé avec des pincettes, pour se sucrer sur le dos de son employeur, Mouhamadou Makhtar Dia. Il a puisé près de 27 millions de francs dans les caisses de l’établissement, en complicité avec Mambaye Thioub. Celui-ci, plus instruit que Mara Diouf, confectionnait les fausses factures. A l’en croire, c’est à la demande de son « supérieur » Mara Diouf qu’il effectuait ces opérations.
Pourtant, le gérant Mara Diouf avait la confiance totale du directeur de l’établissement, qui lui avait fait le listing des clients fiables, à qui il pouvait faire crédit. Aussi, lorsqu’il a remarqué une première fois un manquement de 15 millions de francs, Mouhamadou Makhtar Dia a passé l’éponge. Mais comme le dit l’adage, une fois, ça passe, deux fois ça casse. Et dernièrement, en procédant à un inventaire, il a remarqué un « trou ». Aussi, a-t-il décidé d’y voir plus clair. Interpellé, Mara Diouf lui explique que l’établissement a fait beaucoup de crédits, non sans lui présenter des factures. Mais c’était sans compter avec la détermination du directeur, qui saisit un par un tous les clients, supposés lui devoir de l’argent. Et il s’est avéré que certains d’entre eux ne lui devaient rien, tandis que d’autres ont vu leur ardoise gonflée. Le boss de Touba Darou Salam aura la confirmation de ses soupçons, lorsque, ayant mis la pression sur Mambaye Thioub, celui-ci finit par se mettre à table en avouant avoir falsifié les factures à la demande du gérant. Ce sont les mêmes propos qu’il a soutenus hier, devant le Tribunal correctionnel des flagrants délits.
Poursuivi pour abus de confiance et faux et usage de faux en écriture privée de commerce, Mara Diouf se cramponne dans des dénégations, soutenant avoir fait crédit à d’autres personnes avalisées par les clients « naturels » de l’établissement. Selon lui, c’est habituel dans le fonctionnement de la structure. Seulement, il n’a jamais produit ces factures. Pour sa part, l’établissement Touba Darou Salam lui réclame, pour des dommages, 35 millions de francs. Dans ses réquisitions, le Parquet a sollicité 2 ans ferme pour le gérant et 6 mois pour Mambaye Thioub. Au final, Saër Diouf, alias Mara a pris 6 mois ferme, alors que son acolyte, poursuivi pour faux, écope 3 mois assortis de sursis. Les dommages pour l’établissement sont finalement fixés à 32 millions de francs.
Alassane DRAME l'asquotidien
Pourtant, le gérant Mara Diouf avait la confiance totale du directeur de l’établissement, qui lui avait fait le listing des clients fiables, à qui il pouvait faire crédit. Aussi, lorsqu’il a remarqué une première fois un manquement de 15 millions de francs, Mouhamadou Makhtar Dia a passé l’éponge. Mais comme le dit l’adage, une fois, ça passe, deux fois ça casse. Et dernièrement, en procédant à un inventaire, il a remarqué un « trou ». Aussi, a-t-il décidé d’y voir plus clair. Interpellé, Mara Diouf lui explique que l’établissement a fait beaucoup de crédits, non sans lui présenter des factures. Mais c’était sans compter avec la détermination du directeur, qui saisit un par un tous les clients, supposés lui devoir de l’argent. Et il s’est avéré que certains d’entre eux ne lui devaient rien, tandis que d’autres ont vu leur ardoise gonflée. Le boss de Touba Darou Salam aura la confirmation de ses soupçons, lorsque, ayant mis la pression sur Mambaye Thioub, celui-ci finit par se mettre à table en avouant avoir falsifié les factures à la demande du gérant. Ce sont les mêmes propos qu’il a soutenus hier, devant le Tribunal correctionnel des flagrants délits.
Poursuivi pour abus de confiance et faux et usage de faux en écriture privée de commerce, Mara Diouf se cramponne dans des dénégations, soutenant avoir fait crédit à d’autres personnes avalisées par les clients « naturels » de l’établissement. Selon lui, c’est habituel dans le fonctionnement de la structure. Seulement, il n’a jamais produit ces factures. Pour sa part, l’établissement Touba Darou Salam lui réclame, pour des dommages, 35 millions de francs. Dans ses réquisitions, le Parquet a sollicité 2 ans ferme pour le gérant et 6 mois pour Mambaye Thioub. Au final, Saër Diouf, alias Mara a pris 6 mois ferme, alors que son acolyte, poursuivi pour faux, écope 3 mois assortis de sursis. Les dommages pour l’établissement sont finalement fixés à 32 millions de francs.
Alassane DRAME l'asquotidien