Constatant la crise des valeurs qui se manifeste à travers le comportement vestimentaire des jeunes qui foulent aux pieds toutes les valeurs que ces religions révélées nous ont enseignées, les élèves et étudiants musulmans du Sénégal appellent les Sénégalais à une révolution des consciences. L’association des élèves et étudiants musulmans du Sénégal ne s’est pas simplement limitée à lancer un appel aux Sénégalais pour une révolution des consciences. En plus de cet appel, ils ont enclenché une révolution culturelle dont le lancement s’est fait à Thiès le samedi 23 Août dans le cadre du camp de vacances qui a réuni plus d’une quarantaine de délégations venues des différentes localités du pays.
Il s’agira, selon M. Mamadou Lamine Gaye, administrateur général de l’AEEMS, de proposer des chants religieux, théâtres, sketchs et tout ce qui touche à la culture en se basant sur les valeurs de l’Islam mais aussi de l’Afrique traditionnelle pour réaliser cette révolution culturelle. Les élèves et étudiants musulmans ont par ailleurs dénoncé ce que certains musiciens proposent aux téléspectateurs. A les en croire, ce sont très souvent des clips qui ne répondent pas aux valeurs religieuses ou encore traditionnelles, d’autant plus le Sénégal est pays dominé par les musulmans même si c’est un pays laïc. A cause de cette laïcité d’ailleurs, dira M. Gaye, on devait prendre en compte cette majorité et essayer de ne pas heurter leur conscience religieuse à travers des clips obscènes. L’AEEMS ne s’est pas arrêtée à une révolution culturelle. Elle a aussi lancé une révolution économique puisque dit-elle, il faut que les populations se libèrent de la pauvreté pour pouvoir garder leur dignité.
A ce niveau également, l’administrateur général de l’AEEMS a précisé que lui et ses camarades ne se sont pas simplement limités aux paroles puisqu’ils ont créé une Ong dirigée par d’éminentes personnalités qui ont choisi parfois de démissionner de leur poste à l’étranger pour assurer la pérennité de ladite structure. La révolution et le changement de mentalité prônés par les élèves et étudiants musulmans du Sénégal concernent également le champ politique. Selon M. Gaye, le landerneau politique se caractérise par le mensonge, la transhumance, l’absence de sincérité et de vérité. Pour les membres de l’AEEMS, le Sénégal n’a pas besoin d’une telle classe politique.
Ibrahima NDIAYE
Il s’agira, selon M. Mamadou Lamine Gaye, administrateur général de l’AEEMS, de proposer des chants religieux, théâtres, sketchs et tout ce qui touche à la culture en se basant sur les valeurs de l’Islam mais aussi de l’Afrique traditionnelle pour réaliser cette révolution culturelle. Les élèves et étudiants musulmans ont par ailleurs dénoncé ce que certains musiciens proposent aux téléspectateurs. A les en croire, ce sont très souvent des clips qui ne répondent pas aux valeurs religieuses ou encore traditionnelles, d’autant plus le Sénégal est pays dominé par les musulmans même si c’est un pays laïc. A cause de cette laïcité d’ailleurs, dira M. Gaye, on devait prendre en compte cette majorité et essayer de ne pas heurter leur conscience religieuse à travers des clips obscènes. L’AEEMS ne s’est pas arrêtée à une révolution culturelle. Elle a aussi lancé une révolution économique puisque dit-elle, il faut que les populations se libèrent de la pauvreté pour pouvoir garder leur dignité.
A ce niveau également, l’administrateur général de l’AEEMS a précisé que lui et ses camarades ne se sont pas simplement limités aux paroles puisqu’ils ont créé une Ong dirigée par d’éminentes personnalités qui ont choisi parfois de démissionner de leur poste à l’étranger pour assurer la pérennité de ladite structure. La révolution et le changement de mentalité prônés par les élèves et étudiants musulmans du Sénégal concernent également le champ politique. Selon M. Gaye, le landerneau politique se caractérise par le mensonge, la transhumance, l’absence de sincérité et de vérité. Pour les membres de l’AEEMS, le Sénégal n’a pas besoin d’une telle classe politique.
Ibrahima NDIAYE