Plusieurs réalisations, notamment des infrastructures scolaires, de santé, de l’éducation, des ouvrages hydrauliques et hydro-agricoles, ont été faites grâce à des associations de Sénégalais basées en France. Avec des impacts satisfaisants au point de conforter l’espoir des autorités de la France et du Sénégal sur la pertinence de la solidarité pour accompagner les initiatives des émigrés en faveur du développement durable et du bien-être des populations sénégalaises. Déjà, le premier projet « initiatives de co-développement (2005 - 2008), a généré près de 800 emplois, et accompagné 221 projets pour un coût global de 225 millions FCFA. Les 44 % des projets ont été financés à hauteur de 3, 5 milliards FCFA pour la réalisation d’infrastructures scolaires, sanitaires, d’adduction en eau potable, etc. Près de 23 % des projets ont été aussi financés sur fonds propres par des émigrés pour un montant global de 760 millions de FCFA, contre 2, 3 milliards FCFA du Paisd, soit 64 % des projets, et 3 % financés par des Ongs. Les projets ont bénéficié à plus de 80 000 personnes et à plus de 5000 élèves.
Ces résultats réconfortants autorisent les autorités sénégalaises et françaises à mettre sur orbite le Paisd qui est financé à hauteur de 6 milliards FCFA (9 millions d’euros) pour une période de 3 ans (2009 - 2011) pour assurer la continuité des initiatives de co-développement. L’objectif « étant de soutenir les initiatives des ressortissants sénégalais établis en France. Le Secrétaire général de la Présidence de la république, Abdoulaye Baldé, et Jean-Christophe Rufin, ambassadeur de France au Sénégal, qui ont procédé hier au lancement officiel du programme ont salué cette dynamique et son approche participative, qui consiste à organiser les flux de capitaux des émigrés », et surtout faire de ce mode de transfert financier un vrai levier de développement. Pour sa part, Abdoulaye Baldé, pense que le Paisd permettra de réaliser beaucoup de projets et d’activités dans les régions périphériques, surtout que le programme prévoit de mettre un accent significatif sur la réduction de la fracture numérique, notamment la création de centres multimédias dans les différentes régions.
Le Paisd s’articule autour de cinq composantes et un comité de pilotage franco-sénégalais définit les orientations et les stratégies du projet, et un autre de sélection décide de l’octroi des financements.
Adama MBODJ
Ces résultats réconfortants autorisent les autorités sénégalaises et françaises à mettre sur orbite le Paisd qui est financé à hauteur de 6 milliards FCFA (9 millions d’euros) pour une période de 3 ans (2009 - 2011) pour assurer la continuité des initiatives de co-développement. L’objectif « étant de soutenir les initiatives des ressortissants sénégalais établis en France. Le Secrétaire général de la Présidence de la république, Abdoulaye Baldé, et Jean-Christophe Rufin, ambassadeur de France au Sénégal, qui ont procédé hier au lancement officiel du programme ont salué cette dynamique et son approche participative, qui consiste à organiser les flux de capitaux des émigrés », et surtout faire de ce mode de transfert financier un vrai levier de développement. Pour sa part, Abdoulaye Baldé, pense que le Paisd permettra de réaliser beaucoup de projets et d’activités dans les régions périphériques, surtout que le programme prévoit de mettre un accent significatif sur la réduction de la fracture numérique, notamment la création de centres multimédias dans les différentes régions.
Le Paisd s’articule autour de cinq composantes et un comité de pilotage franco-sénégalais définit les orientations et les stratégies du projet, et un autre de sélection décide de l’octroi des financements.
Adama MBODJ