Monsieur le président de la République, vous avez convié les Sénégalais à un dialogue de 2 jours, autour de 2 questions majeures, la date du scrutin présidentiel à venir et l'après 2 avril, date de la fin constitutionnelle de votre mandat.
Votre initiative est certes salutaire et à saluer, s'il n y a pas en arrière-plan, une volonté ou une stratégie politicienne visant à créer des désaccords entre les Sénégalais, pour étirer une Transition ou un Intérim de celui ou celle qui sera en charge après le 2 avril.
Svp, M. le PR, épargnez-nous, épargnons-nous ces impasses qui conduiraient forcément à l'approfondissement de la crise actuelle.
Oui, il faut se concerter pour trouver des consensus mais non, il ne faut pas dialoguer pour ne pas s'entendre. Et c'est le risque que nous courons après vous avoir entendu convier toutes les forces vives politiques, syndicales, citoyennes et religieuses, à un dialogue inclusif, pour faire face à la gravité de l'heure. Il faut nous éviter une Conférence nationale à la mode africaine des années 90, de l'après-Sommet de La Baule.
Le Sénégal s'est bâti et se bâtira de dialogues, de concertations et de consensus, mais ceci est maintenant du ressort de votre successeur qui sera démocratiquement élu.
Pour nous éviter un embrouillamini socio- politico-juridico-constitutionnel, allons à l'essentiel et soyons pragmatiques dans notre démarche.
En premier lieu, que seuls les 19 candidats retenus par le Conseil Constitutionnel se concertent pour fixer la date du scrutin. Cette concertation ne se fera qu'entre eux et dans la matinée du Lundi, sous la supervision d'une personnalité indépendante, loin des chapelles politiques.
Si une date est retenue par consensus majoritaire, vous pourrez même prendre un Décret pour reconvoquer le corps électoral et dans l'après-midi, ouvrir les concertations sur l'après 2 avril.
Toutes les forces vives politiques syndicales citoyennes et religieuses se concerteront pour s'accorder sur qui assurera l'intérim ou la transition si ce n'est l'actuel président de la République, en vertu du l'article 36 Alinéa 2 de la Constitution.
Excellence, Monsieur le président de la République, le Sénégal vous en saura gré de lui éviter toutes sortes de manœuvres, stratagèmes et autres coups qui plongent notre pays dans des incertitudes depuis le 3 février.
Ces incertitudes ne sont pas bonnes ni pour le moral du Peuple ni pour les Consommateurs de biens et services ni pour les Entreprises qui les produisent et les Investisseurs qui créent de la richesse.
Monsieur le Président, le pays est à l'arrêt. L'économie nationale tourne au ralenti et pendant ce temps, nos concurrents dans la captation des IDE, se frottent les mains.
Excellence, cette période d'incertitudes n'est pas bonne non plus pour vous. Ceux qui vous ont félicité et tressé des lauriers au Sénégal depuis le 3 juillet 2023, sont perplexes et confus depuis quelques jours. Vous avez sûrement des raisons légitimes ou non, fondées ou non, d'avoir reporté l'élection mais libérez-vous et libérez-nous pour votre image, pour votre legs et pour les écrits de la postérité. Vos partisans et défenseurs ont toujours su défendre votre bilan et vos concitoyens savent apprécier votre œuvre à la tête du Sénégal. Seulement, Excellence, depuis quelques jours, vous avez plongé vos concitoyens dans des incertitudes.
Excellence, libérez-vous et libérez-nous ! Libérez-vous des emprises de votre camp qui ne suivent et ne soutiennent pas votre candidat. Vous avez fait votre choix. Votre candidat a des chances réelles de vous succéder, comme d'autres en ont. Sentez-vous libre de battre campagne pour lui lorsque viendra le temps, nul ne vous en voudra. C'est le charme de notre Démocratie.
Mais libérez-nous, nous citoyens sénégalais de ce grand Peuple souverain qui, seul, choisira votre successeur à la Magistrature suprême.
Respectueuses salutations, Excellence !
Jummah Moubarak
Moussa A. Diao
Citoyen au Service de la Nation
Président du Mouvement Préférence Nationale
Votre initiative est certes salutaire et à saluer, s'il n y a pas en arrière-plan, une volonté ou une stratégie politicienne visant à créer des désaccords entre les Sénégalais, pour étirer une Transition ou un Intérim de celui ou celle qui sera en charge après le 2 avril.
Svp, M. le PR, épargnez-nous, épargnons-nous ces impasses qui conduiraient forcément à l'approfondissement de la crise actuelle.
Oui, il faut se concerter pour trouver des consensus mais non, il ne faut pas dialoguer pour ne pas s'entendre. Et c'est le risque que nous courons après vous avoir entendu convier toutes les forces vives politiques, syndicales, citoyennes et religieuses, à un dialogue inclusif, pour faire face à la gravité de l'heure. Il faut nous éviter une Conférence nationale à la mode africaine des années 90, de l'après-Sommet de La Baule.
Le Sénégal s'est bâti et se bâtira de dialogues, de concertations et de consensus, mais ceci est maintenant du ressort de votre successeur qui sera démocratiquement élu.
Pour nous éviter un embrouillamini socio- politico-juridico-constitutionnel, allons à l'essentiel et soyons pragmatiques dans notre démarche.
En premier lieu, que seuls les 19 candidats retenus par le Conseil Constitutionnel se concertent pour fixer la date du scrutin. Cette concertation ne se fera qu'entre eux et dans la matinée du Lundi, sous la supervision d'une personnalité indépendante, loin des chapelles politiques.
Si une date est retenue par consensus majoritaire, vous pourrez même prendre un Décret pour reconvoquer le corps électoral et dans l'après-midi, ouvrir les concertations sur l'après 2 avril.
Toutes les forces vives politiques syndicales citoyennes et religieuses se concerteront pour s'accorder sur qui assurera l'intérim ou la transition si ce n'est l'actuel président de la République, en vertu du l'article 36 Alinéa 2 de la Constitution.
Excellence, Monsieur le président de la République, le Sénégal vous en saura gré de lui éviter toutes sortes de manœuvres, stratagèmes et autres coups qui plongent notre pays dans des incertitudes depuis le 3 février.
Ces incertitudes ne sont pas bonnes ni pour le moral du Peuple ni pour les Consommateurs de biens et services ni pour les Entreprises qui les produisent et les Investisseurs qui créent de la richesse.
Monsieur le Président, le pays est à l'arrêt. L'économie nationale tourne au ralenti et pendant ce temps, nos concurrents dans la captation des IDE, se frottent les mains.
Excellence, cette période d'incertitudes n'est pas bonne non plus pour vous. Ceux qui vous ont félicité et tressé des lauriers au Sénégal depuis le 3 juillet 2023, sont perplexes et confus depuis quelques jours. Vous avez sûrement des raisons légitimes ou non, fondées ou non, d'avoir reporté l'élection mais libérez-vous et libérez-nous pour votre image, pour votre legs et pour les écrits de la postérité. Vos partisans et défenseurs ont toujours su défendre votre bilan et vos concitoyens savent apprécier votre œuvre à la tête du Sénégal. Seulement, Excellence, depuis quelques jours, vous avez plongé vos concitoyens dans des incertitudes.
Excellence, libérez-vous et libérez-nous ! Libérez-vous des emprises de votre camp qui ne suivent et ne soutiennent pas votre candidat. Vous avez fait votre choix. Votre candidat a des chances réelles de vous succéder, comme d'autres en ont. Sentez-vous libre de battre campagne pour lui lorsque viendra le temps, nul ne vous en voudra. C'est le charme de notre Démocratie.
Mais libérez-nous, nous citoyens sénégalais de ce grand Peuple souverain qui, seul, choisira votre successeur à la Magistrature suprême.
Respectueuses salutations, Excellence !
Jummah Moubarak
Moussa A. Diao
Citoyen au Service de la Nation
Président du Mouvement Préférence Nationale