La lettre-réponse de Benno Siggil Senegaal a atterri hier sur la table du président de la République. Car, après avoir été validée jeudi par l’ensemble des leaders de partis membres de cette large coalition de l’opposition, ce n’est qu’hier, dans l’après-midi, que la lettre a été remise à Serigne Mbacké Ndiaye, ministre-conseiller, un des principaux intermédiaires entre le pouvoir et Benno Siggil Senegaal. Serigne Mbacké Ndiaye a immédiatement fait parvenir à Me Abdoulaye Wade, la réponse de l’opposition non-parlementaire : Benno Siggil Senegaal. Cette lettre fait suite à celle envoyée par Me Wade au leader du Parti de l’indépendance et du travail (Pit). Lettre dans laquelle le Président Wade faisait état de sa volonté de discuter avec l’opposition, tout en évacuant les critiques formulées par les camarades de Tanor. C’est donc par le même circuit que la lettre-réponse a été envoyée à Me Wade. Le ministre- conseiller M. Serigne Mbacké Ndiaye, «Monsieur Dialogue politique», confirme avoir effectivement reçu la lettre. Non sans refuser de rentrer dans les détails. Toutefois, nous avons appris, de sources sûres, que l’opposition exige entres autres, la dissolution du Sénat, de l’Assemblée nationale et du Conseil économique et social. La bande à Dansokho réaffirme également le caractère primordial de conclusions des Assises nationales.
Le Président devant ses responsabilités
Des sources proches de l’opposition signalent que la lettre est une autre preuve du désir de Benno Siggil Senegaal de dialoguer. Car c’est la seule issue pour le pays. Non sans préciser aussi que la réponse de Wade sur ce coup va permettre, aussi bien à l’opinion qu’aux leaders de l’opposition, de savoir dans quelles dispositions se trouve le Pape du Sopi. Dans la lettre, les camarades de Dansokho ont précisé également le format du dialogue. Il s’agira d’un dialogue inclusif et direct avec Wade. Ils en ont aussi esquissé les thématiques. Le dialogue devrait ainsi porter sur toutes les questions urgentes du Sénégal. Benno veut que le président de la République s’engage à appliquer les conclusions de ce dialogue, comme l’avait fait son prédécesseur, Abdou Diouf. Pour l’opposition, c’est une lettre qui met le Président devant ses responsabilités, tout en le contraignant à un dialogue sincère.
Benno trouve un consensus difficile
Même si Benno Siggil Senegaal a donné une suite à la lettre que Me Wade lui a adressée, aux seins de ses rangs, beaucoup de leaders croient dur comme fer que Me Wade fait de la diversion. Que son appel au dialogue n’est pas sincère, mais qu’il a juste pour objectif de traverser une passe difficile. Certains d’entre eux ont plutôt proposé de passer à l’offensive, car Wade est dans une position de faiblesse. Au même moment, d’autres leaders, apparemment majoritaires, prônent le dialogue. Au pire des cas, ils demandent à leurs camarades de prendre Wade au mot pour ne pas avoir l’opinion sur le dos. La sortie du Premier ministre est venue compliquer la situation. Mais Benno est resté sur sa position pour finalement envoyer sa lettre hier.
Le Président devant ses responsabilités
Des sources proches de l’opposition signalent que la lettre est une autre preuve du désir de Benno Siggil Senegaal de dialoguer. Car c’est la seule issue pour le pays. Non sans préciser aussi que la réponse de Wade sur ce coup va permettre, aussi bien à l’opinion qu’aux leaders de l’opposition, de savoir dans quelles dispositions se trouve le Pape du Sopi. Dans la lettre, les camarades de Dansokho ont précisé également le format du dialogue. Il s’agira d’un dialogue inclusif et direct avec Wade. Ils en ont aussi esquissé les thématiques. Le dialogue devrait ainsi porter sur toutes les questions urgentes du Sénégal. Benno veut que le président de la République s’engage à appliquer les conclusions de ce dialogue, comme l’avait fait son prédécesseur, Abdou Diouf. Pour l’opposition, c’est une lettre qui met le Président devant ses responsabilités, tout en le contraignant à un dialogue sincère.
Benno trouve un consensus difficile
Même si Benno Siggil Senegaal a donné une suite à la lettre que Me Wade lui a adressée, aux seins de ses rangs, beaucoup de leaders croient dur comme fer que Me Wade fait de la diversion. Que son appel au dialogue n’est pas sincère, mais qu’il a juste pour objectif de traverser une passe difficile. Certains d’entre eux ont plutôt proposé de passer à l’offensive, car Wade est dans une position de faiblesse. Au même moment, d’autres leaders, apparemment majoritaires, prônent le dialogue. Au pire des cas, ils demandent à leurs camarades de prendre Wade au mot pour ne pas avoir l’opinion sur le dos. La sortie du Premier ministre est venue compliquer la situation. Mais Benno est resté sur sa position pour finalement envoyer sa lettre hier.