Pour qualifier l’irruption de Karim Wade sur la scène politique, le rappeur invente un néologisme ; la « démonarchisation ». « C’est ce que j’appelle les insultes à la démocratie. C’est une monarchie qu’on voulait nous imposer. Karim Wade ne représente rien du tout ; il n’a aucun mérite. Les gens n’ont pas voté pour lui parce qu’on ne le connaît pas ; on n’aime pas ce qu’il représente. Ce qu’il représente, c’est l’esprit de monarchie, c’est l’esprit de « j’ai de l’argent et je n’ai pas à vous dire d’où est-ce que je le prends. » On sait très bien d’où provient cet argent. Donc, Karim Wade pour moi, ne représente rien, en tous les cas politiquement. Il ne faut pas mentir au peuple sénégalais. », explique-t-il.
Et s’adressant au fils du président, Didier Awadi déclare : « c’est ton papa qui te le donne, parce que c’est le président. Il y a une crise sociale, une crise politique, tu prends quatre avions pour faire campagne. Tu as pris l’argent c’est une chose, mais faut pas te foutre de nous. »
Lors de la campagne électorale pour les locales, Didier Awadi avait appelé à voter contre la Coalition Sopi 2009. Il s’en explique : « la raison qui m’a poussé à appeler à voter contre eux, c’est la déception massive des populations. Globalement, les gens sont déçus. Déçus par la gestion du pouvoir, par son arrogance, les entorses à la démocratie. Ils sont déçus parce qu’ils ont faim et on ne leur trouve pas à manger ; déçus parce qu’ils veulent du travail et on ne leur trouve pas d’emplois. Quand on ne répond pas à ces questions qui sont essentielles, les populations cherchent refuge ailleurs. Alors, c’est normal que les gens se rebellent ».
Toutefois, il dit comprendre les ambitions contradictoires notées au sein de la Coalition Benno Siggil Senegaal. « Les membres de Bennoo Siggil Senegaal sont en train de se crêper le chignon ; ils font de la politique. Ils veulent des postes ; c’est un processus naturel. On ne s’attendait pas à autre chose. Il y a une belle dynamique historique de regroupement, mais aujourd’hui, ils se querellent pour des postes. C’est un processus normal. Après, certains vont émerger du lot. Cela ne me surprend pas », souligne-t-il.
nettali
Et s’adressant au fils du président, Didier Awadi déclare : « c’est ton papa qui te le donne, parce que c’est le président. Il y a une crise sociale, une crise politique, tu prends quatre avions pour faire campagne. Tu as pris l’argent c’est une chose, mais faut pas te foutre de nous. »
Lors de la campagne électorale pour les locales, Didier Awadi avait appelé à voter contre la Coalition Sopi 2009. Il s’en explique : « la raison qui m’a poussé à appeler à voter contre eux, c’est la déception massive des populations. Globalement, les gens sont déçus. Déçus par la gestion du pouvoir, par son arrogance, les entorses à la démocratie. Ils sont déçus parce qu’ils ont faim et on ne leur trouve pas à manger ; déçus parce qu’ils veulent du travail et on ne leur trouve pas d’emplois. Quand on ne répond pas à ces questions qui sont essentielles, les populations cherchent refuge ailleurs. Alors, c’est normal que les gens se rebellent ».
Toutefois, il dit comprendre les ambitions contradictoires notées au sein de la Coalition Benno Siggil Senegaal. « Les membres de Bennoo Siggil Senegaal sont en train de se crêper le chignon ; ils font de la politique. Ils veulent des postes ; c’est un processus naturel. On ne s’attendait pas à autre chose. Il y a une belle dynamique historique de regroupement, mais aujourd’hui, ils se querellent pour des postes. C’est un processus normal. Après, certains vont émerger du lot. Cela ne me surprend pas », souligne-t-il.
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