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DISCOURS A LA NATION DE ME WADE : Ça passe…à côté

Une fois de plus, le président Wade a délibérément occulté les sujets brûlants : émeutes à Kédougou, la Casamance, la marche des Imams, arrestations et emprisonnements de journalistes. Il a préféré parler de la crise internationale. Comme quoi ça passe….à côté.
par Ibrahima DIALLO | SUD QUOTIDIEN


Rédigé par leral.net le Vendredi 2 Janvier 2009 à 04:15 | | 0 commentaire(s)|

DISCOURS A LA NATION DE ME WADE :  Ça passe…à côté
Selon le président de la république, l’année 2008 est marquée par une conjoncture mondiale difficile. Cette crise est née de « la hausse brutale du prix du pétrole qui a atteint un niveau jamais égalé de 147 dollars le baril de pétrole en Juillet dernier et celle généralisée des prix des produits alimentaires ». Ces facteurs ont durement éprouvé les pays importateurs de produits pétroliers et alimentaires comme le nôtre.

A en croire le chef de l’Etat, « nul plus que lui n’a ressenti les souffrances des populations dues aux difficultés de la vie qui ont nom cherté des prix ». Pour faire face à ces facteurs exogènes, le Gouvernement a choisi de soutenir le pouvoir d’achat des ménages pour ne pas répercuter la hausse des prix sur ceux des denrées de première nécessité et d’aider les entreprises. Ce soutien de l’Etat s’est traduit par les « suspensions de taxes et droits sur certains produits alimentaires » et « des subventions diverses pour un montant de 239 milliards de CFA, soit plus de 4 % de notre Produit Intérieur Brut » (Pib). Ce qui constitue un manque à gagner pour le Trésor public.

Une économie solide

Malgré ces prélèvements, Me Wade rassure que les fondamentaux de notre économie sont restés solides. Mieux, les performances du Sénégal en matière de réformes pour améliorer l’environnement des affaires et attirer plus d’investissements sont reconnues dans le Rapport Doing business de la Banque Mondiale qui a classé. D’ailleurs, le Sénégal sur la liste des réformateurs, est premier en Afrique et cinquième mondial.

Wade reconnaît ses erreurs : 174 milliards Cfa de dettes

Dans son discours à la nation, le président de la République admet que sont gouvernement n’est pas à l’abri d’erreurs. Car « errare humanum est », ont dit les latins, ajoutant « perseverare diabolicum » (l’erreur est humaine mais la persévérance dans l’erreur relève du diable). Pour Me Wade, entre 2007 et 2008, « précisément trois erreurs » ont été commises par le gouvernement qui s’est des erreurs, trois engagés à les éviter à l’avenir. Ces manquements trouvent ici leurs explications. D’abord le nouveau ministre du budget, en toute bonne foi, avait fait des avances hors budget, en attendant les crédits qui devaient normalement venir. Ensuite des ministres avaient engagé des dépenses de sommes inscrites à leurs budgets. Mais ces crédits ont été totalement ou partiellement ponctionnés dans le cadre de la politique de subventions aux consommateurs. En fin, en plus de ces dépenses qui avaient engagé l’Etat vis-à-vis de ses clients du secteur privé, certains organismes bénéficiant de l’autonomie de gestion comme les hôpitaux, après avoir dépensé leurs budgets, ont cru devoir contracter des avances de fournisseurs, créant ainsi un endettement. Ces engagements cumulés sont à la base de la dette de 174 milliards Cfa de l’Etat due au secteur privé précise-t-il.

Wade blanchit ses ministres

Cependant, le chef de l’Etat montre que ces dépassements budgétaires ne sont nullement synonymes de « malversation ou de corruption ». toutefois, les sources de cette dette connues, A. Wade réitère l’engagement de son gouvernement à « la solder au plus tard le 31 janvier ». au même moment, les « ministres comme les agents des services décentralisés ont été invités à éviter ces pratiques qui, à l’avenir, seront immédiatement sanctionnées ». Pour ce qui est des modalités de payement cette dette, plusieurs solutions s’offrent aux autorités. Il s’agit de réduction de 10 % des dépenses et investissements du budget qui dépasse 1 700 milliards, la vente de 4% des actions à la Sonatel. Seulement, conscient que ce procédé serait du désinvestissement, le Sénégal a décidé de ne pas toucher à ces « dépenses à caractère social ni procéder à des désinvestissements ». C’est pourquoi le gouvernement a « préféré faire ce que font tous les agents économiques solvables et performants : recourir à l’emprunt » explique Me Wade. C’est dans ces conditions qu’un crédit de 87 milliards Cfa a été sollicité et obtenu de la France. Selon le président Wade, ce geste atteste de la solvabilité de l’Etat et ouvre, en même temps, la porte à d’autres bailleurs.

A l’en croire, depuis l’alternance en 2000, c’est la première fois que le Sénégal se trouve dans une pareille situation. « Notre pays a toujours été félicité pour sa bonne gestion macro-économique, son taux d’inflation faible, son taux de croissance relativement élevé mais qui l’aurait été encore plus si notre économie n’avait été heurtée de plein fouet par des facteurs extérieurs ».

Mieux, ses partenaires bilatéraux et multilatéraux continuent de lui manifester leur confiance et leur soutien. Ce soutien et cette confiance sont matérialisés par le succès du Sénégal lors du passage au Conseil d’Administration du FMI le 19 décembre au titre de la Facilité de protection contre les chocs exogènes.

Une hausse de 200 % qui pèse lourd

Le président de la République a aussi dans ce discours à la nation soutenu que malgré l’accalmie observée ces derniers temps avec la réduction de la demande mondiale, la facture pétrolière continue de peser encore lourdement sur les finances publiques. Elle passe de « 217 milliards en 2003 à plus de 600 milliards en 2008, soit une hausse de 200 % ».

Senelec, des projets pour mettre fin aux délestages

Ce poids n’entame en rien les efforts de résorption de déficit de la production d’électricité avec la mise en service en 2008 de « 130 mégawatts pour un investissement de 68 milliards, la finalisation de la centrale au charbon de 125 mégawatts en 2010 et l’exécution de projets d’énergie solaire, éolienne et de biomasse respectivement à Ziguinchor, le long la grande côte vers Saint Louis et à Ross Béthio ». Dans la même veine, un programme triennal d’électrification rurale en cours d’exécution concernera plusieurs localités des régions de Saint Louis, Louga, Thiès, Kaolack, Fatick et Kolda.

La double facturation supprimée

Les imams et autres manifestants contre les délestages et la double facturation de la Senelec obtiennent gain de cause. Me Wade qui dit comprendre parfaitement les récriminations de ces populations, a donné des « instructions fermes au Gouvernement pour prendre des mesures immédiates en supprimant la double facturation ». De même, en réaction à la baisse du prix international du pétrole, les autorités ont déjà diminué les prix de l’essence, du gasoil, et du diesel de 270 à 340 CFA le litre. Le gaz butane baisse de 675 FCFA, 940 FCFA et 2850 FCFA respectivement pour les bonbonnes de 9 Kg, 12 Kg et 38 Kg.

Baisse des denrées de première nécessité le 10 janvier

Toujours dans le volet social, le chef de l’Etat a encore promis des mesures pour soulager la panier de la ménagère. C’est ainsi que le lait en poudre va subir une baisse de 120 FCFA par kg. « Les prix des denrées de première nécessité comme le riz, la farine, le pain, l’huile, ainsi que le ciment, le fer à béton, le transport vont à leur tour subir une baisse. Un tableau des nouveaux prix sera publié au plus tard le 10 janvier 2009 » affirme-t-il.

La Goana, une réussite ?

Le volet agriculture trouve également une bonne place dans le message de fin d’année du président de la République à la nation. En effet, en avril dernier, presque à la veille de l’hivernage, Me Wade avait lancé la Goana (Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance). Cette initiative nationale d’un coût global de 345 milliards de F Cfa, selon lui, a vu la mobilisation massive de la nation, dans toute sa diversité. Pour le président, les résultats sont au-delà de leurs attentes car « pour tous les produits agricoles, les récoltes ont été exceptionnellement bonnes grâce à notre labeur et avec l’aide de Dieu qui nous a gratifié d’un hivernage pluvieux » reconnaît-il. C’est ainsi que la campagne hivernale s’est soldée par une « moisson record de 370.000 tonnes de riz », soit plus de la moitié de nos importations. Pour ce qui est de l’arachide dont la récolte est évaluée à 726.037 tonnes, le Gouvernement a fixé le prix du kilogramme à 165 francs, soit une augmentation de 15 francs par kilogramme par rapport à la précédente campagne. En perspective de la prochaine campagne, il a lancé un « appel pressant aux agriculteurs afin qu’ils conservent une partie des récoltes pour les semences. Cela améliorera encore leurs revenus. Le Gouvernement vous aidera dans la conservation et le traitement phytosanitaire » garantit le président.

La souveraineté alimentaire

Seulement, le relèvement du défi de la souveraineté alimentaire passe par la maîtrise de l’eau, une mécanisation plus intensive de l’agriculture et la professionnalisation du secteur. Et le gouvernement va se donner les moyens en faisant de sorte que « partout dans nos campagnes, la motopompe, le tracteur et la moissonneuse batteuse fassent partie des instruments de base de l’agriculteur pour une plus grande productivité ». D’ailleurs, pour la prochaine campagne, « nous allons vous fournir des instruments plus adaptés à la culture individuelle ou familiale, en plus, évidemment, des gros engins pour ceux qui exploitent de grandes superficies ou se regroupent en amicales ou mbootaay i bay » promet le président de la République. Il annonce que le plan Reva, (Retour vers l’agriculture), sera poursuivi avec la réhabilitation de quatre anciens périmètres aménagés par l’Etat et la réalisation de neuf nouvelles fermes pour un financement déjà acquis de plus de 6 milliards de FCFA.

500 mille vaches à inséminer en cinq ans

Les pasteurs aussi ont été servis. Le Président Abdoulaye Wade fera de l’élevage une priorité maintenant. Dans cet optique, l’objectif est de procéder à l’insémination artificielle de 500 mille vaches dans les cinq prochaines années. Auparavant, pour la campagne en cours, 50 mille vaches ont été inséminées, pour l’augmentation de notre production laitière avec l’objectif d’arriver à couvrir nos besoins informe-t-il. Cependant, il reconnaît que, devant l’urgence et l’ampleur des besoins, l’élevage n’a pas pu bénéficier de moyens à la hauteur des ambitions en 2008

L’éducation au cœur des préoccupations

Selon le chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade, ces dernières années, les recrutements d’enseignants et les créations d’infrastructures préscolaires, scolaires et universitaires ont été multipliés. Ce résultat du aux efforts budgétaires soutenus s’expliquent par le fait que « l’Education reste au cœur de mes préoccupations ».en attestent les écoles et les collèges de proximité pour éviter des kilomètres de route aux élèves, l’outil informatique, puissant vecteur d’apprentissage et de recherche, mis au cœur du système éducatif, pour la formation des formateurs comme celle des élèves et étudiants. Mais, malgré les succès dans le domaine des mathématiques, Me Wade admet que cette discipline révèle des insuffisances qu’il faut corriger au plus vite. C’est pourquoi l’Apams (Association des professeurs africains de mathématiques au Sénégal) et l’Espace mathématique francophone travaillent à l’amélioration de l’enseignement de la discipline. Il a dans la même lancée rendu un hommage appuyé aux enseignants pour la contribution inestimable qu’ils apportent à l’enseignement des mathématiques, à l’éducation et à la formation de nos enfants.

Atteindre les Omd dans le domaine de la santé

Dans le domaine clef de la santé, Me Abdoulaye Wade a affiché la volonté de son gouvernement d’atteindre les objectifs du millénaire, en dépit des pronostics pessimistes sur la capacité des Africains à être au rendez-vous de 2015. « L’initiative « Badienou goxx » répond à ce souci. Il s’agit, dans chaque quartier ou village, de responsabiliser une femme leader dont la mission sera de sensibiliser les femmes et leur montrer comment elles peuvent éviter les accidents de grossesse ou d’accouchement, de suivre les femmes enceintes pour les familiariser avec les consultations pré et post natales, le suivi dans l’alimentation et la vaccination ». cette nouvelle trouvaille sera expérimentée en première lieu dans la commune et le département de Kolda en ce mois de janvier. Quant au « Plan sésame » qui a connu des succès dans la prise en charge gratuite des personnes âgées de 60 ans, ses faiblesses exploitées par d’autres personnes bénéficiant déjà de couverture dans ce domaine seront corrigées. Dans le même sillage, l’assainissement de la gestion hospitalière devra, à son tour, être poursuivi avec vigueur rassure-t-il.

15% des emplois aux jeunes de la banlieue

Dans la partie de son adresse à la nation réservée à l’emploi des jeunes, le président Wade affirme que malgré les erreurs passées, l’Agence nationale pour l’emploi des jeunes (Anej) et le Fonds national de promotion de la jeunesse (Fnpj) seront renforcées. Ce leur permettra de remplir leur objectif louable qui est de fournir à chaque jeune une source de revenu pour qu’il soit utile à lui-même, à sa famille et à son pays. Cela suppose la correction des erreurs du passé.

Pour résorber le chômage des jeunes, Abdoulaye Wade indique que « 15% des emplois créées seront réservés aux jeunes et, dans un premier temps, à ceux de la banlieue de Dakar dont la situation exige des mesures urgentes. Celle-ci, en effet, constitue le vivier de l’émigration clandestine alors même que sa jeunesse, saine, volontariste, entreprenante et imaginative, ne demande qu’un appui pour faire éclore son formidable potentiel un profit de la nation ».

Les TGP arrivent

Pour relever il promet de nombreuses infrastructures terrestres, portuaires, aéroportuaires, qui sont autant d’activités créatrices d’emplois pour les jeunes. Selon le président, si Dieu, dans sa miséricorde exauce nos vœux, cette année encore les Très grands projets appelés Tgp seront réalisés. « Il y a d’abord, en plus de nos trois universités, l’entame d’une nouvelle génération d’universités : Université des Métiers à Saint-Louis dont les plans son terminés et le financement obtenu, deux Centres Universitaires Régionaux, à Diamniadio et Tambacounda, l’Ecole des Mines, sur le modèle de celle de Paris et un Collègue des métiers de la métallurgie à Kédougou ».

Dans le domaine industriel deux grands projets vont démarrer à savoir « Samand Peugeot » qui mettra sur le marché 10 milles voitures et une usine de fabrication de Gros porteurs qui est en train d’être mise en place. Dans le domaine portuaire, « en partenariat avec D.P. World, troisième opérateur mondial de terminaux à conteneurs, les activités pour la construction du Port du Futur sur une superficie de 42 ha, 1500 mètres de quai, 13,5 mètres permettant la réception des plus gros bateaux ont commencé.

Cette infrastructure qui est prévu pour devenir le hub portuaire sous-régional nécessite un investissement global 220 milliards CFA.

« Prévue dans le périmètre de Diamniadio-Bargny, en partenariat avec Jebel Ali Free Zone de Dubaï, la Zone Economique Spéciale, ZES, pour investissement de 800 millions de dollars, 400 milliards CFA, comprendra une zone industrielle et une zone franche commerciale avec d’importantes infrastructures. La ZES devrait accueillir 400 entreprises au cours des cinq prochaines années, 40 000 salariés en emplois directs et 100 000 en emplois indirects. Dès 2010 les premières entreprises seront installées ».

Le clou de cette stratégie sera le plus grand port de la Côte Atlantique de l’Afrique qui comprendra en fait plusieurs unités portuaires. Il s’agit d’un port minéralier pour le transport des phosphates de Thiès et celles de Matam ainsi que le minerai de fer du Sénégal Oriental, d’un Port Containers pour les plus grands opérateurs mondiaux. Il y a aussi un quai pour la société américaine Energy Allied qui doit édifier dans la zone une raffinerie et un Port adossé au grand projet de Pétrochimie de l’Iran.

Pour le reste des tgp, il est demandé au ministre de publier un tableau dans la presse et de le commenter dans toutes les langues nationales pour que chacun puisse apprécier ce qui a été prévu pour son département.

Abdoulaye Wade est revenu sur les grands projets urbains. Ils ont pour nom, la route Patte d’Oie – Aéroport comme continuation de l’Autoroute, le tronçon autoroute Patte d’Oie – Pikine en achèvement, la route Mamelles Aéroport sur trois voies, la route de Ouakam depuis la VDN jusqu’à l’hôtel Méridien sur trois voies.

A cela s’ajoutent la loute Place du Millénaire, Malick Sy, Cyrnos, l’ancienne route de Rufisque- Pikine, le contournement de Rufisque à partir de la Sococim. Les travaux de l’autoroute à péage sur les tronçons entre Pikine et Diamniadio seront poursuivis en plus du doublement de la RN1 entre Diamniadio, de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) et Mbour et la jonction Pout – Aibd dont le démarrage est prévu en 2009. Un important programme pour l’amélioration dans la banlieue de Dakar et dans la ville de Ziguinchor est également programmé.

De même, des aéroports régionaux dont la construction va être entreprise et le lancement de la compagnie nationale Air Téranga pour la desserte des régions sont au programme.

La culture

Abdoulaye Wade a terminé son adresse par la culture avec deux projets du Parc Culturel que sont le Grand théâtre national qui a commencé et l’achèvement des Etudes du musée des civilisations noires. Dans ce domaine, en décembre 2009, le Sénégal accueillera le 3ème Festival mondial des arts nègres (Fesman). Selon lui, pour ce Fesman qui reste le plus grand projet culturel africain de tous les temps, tout est en place et fonctionne bien. D’ailleurs, le 14 janvier 2009, il présidera la réunion de la commission nationale de nos frères Africains Américains à New York. « Tous les pays se préparent pour ce grand rendez-vous. Je suis sûr que nous aurons tous à cœur de réussir cette manifestation dont l’organisation nous est confiée par tous les peuples noirs d’Afrique et de la Diaspora ». Dans cette même perspective, le président espère terminer et inaugurer le Monument de la Renaissance africaine érigé à la gloire de l’Afrique.

Une diplomatie au service du peuple ?

Dans un monde livré à la compétition, aux incertitudes et à l’instabilité, le chef de l’Etat rassure que la diplomatie sénégalaise, fidèle à son dynamisme, restera au service des idéaux chers à notre peuple. Il s’agit de l’attachement au bon voisinage, la défense du panafricanisme, la sauvegarde de la paix en Afrique et dans le reste du monde et la promotion de la démocratie.

Elections locales le 22 mars

Le Président affirme que les élections locales auront lieu le 22 mars prochain. L’Administration a pris toutes les dispositions pour le déroulement régulier et transparent du scrutin. Le fichier électoral et les équipements numériques sont à la disposition des candidats qui peuvent, avec leurs experts, se rendre au Ministère de l’Intérieur pour consulter notre système numérisé d’enregistrement dont la fiabilité est reconnue. Au demeurant, dit-il, la liste électorale sera publiée sur Internet où tout un chacun peut procéder à toute vérification éventuelle.

« Nous allons continuer à approfondir notre démocratie. Dans ce sens nous poursuivrons le dialogue entamé au lendemain de l’élection présidentielle avec les leaders de l’opposition républicaine, qui acceptent le respect de la Constitution, des lois et règlements », souligne le Président. Et d’ajouter : « Nous pourrons convenir d’un calendrier de rencontres ».

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