Exerçant une violence d’Etat inouïe sur la Nation entière, en fragilisant l’Assemblée Nationale et le Conseil Economique et Social, en cooptant des obligés dans un pseudo-sénat, en s’efforçant de corrompre, non sans succès jusqu’à présent, la magistrature, les hauts gradés de l’Armée, l’administration territoriale, et certains dignitaires religieux, le pouvoir libéral n’a récolté, lors de la tempête du 23 juin 2011, que les innombrables vents, qu’il n’a cessé de semer depuis le 02 avril 2000, quand il s’est inscrit dans la dynamique de « stagnation dans la continuité ».
UN DISCOURS LOIN D’ÊTRE RASSEMBLEUR !
Au vu du discours tenu, il s’avère que les avis et conseils prodigués - pour autant qu’il en ait tenu compte- n’auront servi qu’à exacerber la tension sociale ambiante, nous menant tout droit vers un scénario à l’ivoirienne. Tout le monde était prêt à faire preuve de beaucoup d’indulgence à l’endroit de ce gaffeur en série, pour peu qu’il eût fait preuve d’un semblant d’autocritique et renonce enfin à sa candidature illégale !
Mais il finira d’abord par avouer que la constitutionnalisation du « ticket présidentiel » devait servir à recouvrir du manteau de l’honorabilité « un autre crime constitutionnel », à savoir la création d’un poste de vice-président –du reste jamais pourvu- par la majorité mécanique libérale. Autant d’actes législatifs illicites, censés renforcer la démocratie, là où il s’agit en réalité de chercher une planque pour des héritiers potentiels !
Ensuite, il fait volontairement la confusion entre « quart bloquant et quart élisant », selon la formule heureuse d’un élu de Kolda, dans ce qui s’apparente à un faux témoignage devant le Tribunal de l’Histoire. Ce « parjure » sera du reste confirmé en ouolof, sous la forme d’un reniement (wakh waaxeet), pour que tout le peuple puisse bien le comprendre, quand il s’agira de justifier une candidature anticonstitutionnelle et illégale !
Est-il nécessaire de préciser à Mr le Président sortant, que la démocratie véritable ne saurait se réduire à une simple « rivalité de mobilisations », mais doit servir de moteur pour la justice sociale, le respect des droits humains, la bonne gouvernance, autant de préalables indispensables pour le progrès social.
Quant à l’appel du pied en direction des forces de sécurité, il a peu de chances de prospérer, dans la mesure, où le peuple sénégalais dans sa totalité, se rend compte que ce forcing à la Tandja ne correspond aucunement à nos traditions politiques. Le professionnalisme des forces de l’ordre est certes unanimement reconnu, mais elles ont été gangrénées par l’infiltration d’éléments peu recommandables. Ensuite, elles se trouvent dans la désagréable position de devoir défendre un ordre social injuste, défini en fonction des intérêts étroits de la maffia libérale et porteur d’une violence arbitraire, comme l’ont démontré les évènements de Sangalkam et la lutte héroïque de Mbane. On pourra toujours aller expliquer à des extraterrestres ou aux parents de Malick Bâ et d’Abdoulaye W. Yinghou, qu’au Sénégal, devenue terre d’impunité, une simple déclaration suffit pour organiser une marche ! Pour en revenir à la violence observée lors de la journée du 23 juin, les forces de sécurité savent bien que c’est un ancien Ministre de la République, soupçonné d’avoir commandité le saccage de quotidiens dakarois, qui est à l’origine des provocations qui ont abouti aux excès qu’on a pu noter par la suite. Il leur revient donc, à ces forces de l’ordre, d’interpeller les autorités de la République, à commencer par le premier magistrat de la Nation pour qu’elles conduisent une politique plus consensuelle, moins contestée et donc mois susceptible d’engendrer l’émergence d’éléments radicaux et/ou l’infiltration par des provocateurs, qui seraient d’ailleurs à l’origine des pillages des maisons de certains responsables libéraux. On ne peut dés lors comprendre l’importation de mercenaires et la « bunkerisation », que comme des symptômes d’une sourde mauvaise conscience d’un « criminel récidiviste », qui refuse la perche que lui tend le juge d’application des peines et est déjà en train de planifier ses prochains forfaits. Ah délinquance politique, quand tu les tiens ! Cela finit toujours mal, à la nigérienne ou à l’ivoirienne !
SALAIRES EN HAUSSE MAIS POUVOIR D’ACHAT EN BAISSE !
L’amélioration substantielle des salaires des magistrats, qui n’a tenu aucun compte de l’équilibre général des salaires dans la Fonction Publique obéissait plus à une volonté d’entrer dans leurs bonnes grâces pour qu’ils étouffent les mille et un scandales de sa famille politique, ferment les yeux sur les multiples entorses au code électoral ou se « rendent incompétents » devant ses innombrables frasques constitutionnelles. S’il est vrai qu’il aura accordé des hausses de salaires inédites dans l’histoire du Sénégal indépendant, il faut également dire que l’augmentation combinée des impôts et des prix des denrées de première nécessité ont dramatiquement réduit le pouvoir d’achat de tous les travailleurs et citoyens de ce pays, les rendant quelque peu nostalgiques de la période d’avant alternance, déjà difficile.
CLINS D’ŒIL A LA JEUNESSE REVOLTEE
Quant à la jeunesse sénégalaise, elle aura fait preuve d’une patience excessive à l’égard du régime libéral. Combien d’entre eux se sont lancés dans l’aventure de l’émigration légale ou clandestine ? Plusieurs ont perdu la vie en pleine mer, tentant de joindre d’hypothétiques paradis en Espagne ou dans d’autres pays européens. Concernant la politique libérale d’emploi, le sentiment des jeunes sénégalais est celui d’avoir été victime d’abus de confiance et d’escroquerie politiques de la part de Wade, lui qui avait fait de cette question, l’axe central de sa campagne électorale de l’an 2000.
OBSCURITE ET OPACITE DE LA GESTION DU SECTEUR DE L’ELECTRICITE
La crise de la SENELEC, a eu pour conséquence, l’effondrement de l’attractivité de notre économie, classée au 113éme rang sur 133 pays, par le « Forum Economique Mondial » dans son rapport 2009/10. Les causes structurelles reposent sur le choix l’énergie fossile (pétrole et gaz) comme combustible de base pour produire de l’électricité alors que rien n’indique, à l’heure actuelle, que le Sénégal possède suffisamment de réserves de ces produits pour ses besoins en électricité. Ce choix est d’autant plus incompréhensible, que de grandes potentialités en hydroélectricité, d’énormes réserves en biomasse, des sous produits agricoles, comme la coque d’arachide et la bagasse issue de la canne à sucre existent dans notre pays.
Un autre obstacle de taille à la résolution de la crise énergétique dont souffre notre pays se trouve être la spéculation, dont font l’objet les produits pétroliers. En effet, les produits pétroliers occupent depuis 2007, bien qu’étant le premier produit de nos importations, la première place dans nos exportations, dans un contexte de flambée historique du prix du baril. Cette spéculation engendre des recettes fiscales considérables. Mais elle a également des incidences négatives sur les prix de l’électricité et du gaz, qui ne peuvent être supportés par les usagers et autres consommateurs sans une subvention appropriée grâce à un mécanisme de péréquation, auquel les Institutions de Bretton Woods opposent leur véto au nom de la « réalité des prix ».
Une autre problématique évoquée par les associations de consommateurs a trait au taux de maintenance des machines, qui a baissé de moitié entre 2007 et 2010, état de fait a été déploré par les travailleurs de la SENELEC, qui ne pouvaient pas comprendre que la Direction Générale ait privilégié des locations de groupes, à la place d’une politique de maintenance moins coûteuse et plus efficace pour préserver l’outil de travail.
Les partenaires techniques et financiers de l’Etat ont proposé une réforme structurelle de la SENELEC qu’elles proposent de scinder en 3 entités érigées en holding où le capital étranger détiendrait la majorité.
Un tel schéma de transfert d’un monopole public à un monopole privé à travers le holding aura comme conséquence inéluctable, la hausse des tarifs de l’électricité liée à la « vérité des prix » exigée par le FMI et la Banque mondiale. Toutes les économies réalisées par le holding grâce à meilleure maîtrise des effectifs de l’entreprise, une meilleure politique de maintenance, la suppression des surfacturations des achats et un meilleur e recouvrement des redevances d’électricité vont servir à maximiser les profits du holding, et non à alléger les tarifs d’électricité.
LE TEMPS DES ADIEUX AVEC NDIOMBOR !
Malgré les fanfaronnades et autres bravades des libéraux, qui avouent avoir été surpris par les manifestations des 22, 23 et 27 juin derniers, il s’agit bien d’une nouvelle phase historique devant aboutir à la fin du régime libéral, qui se confond avec le règne autocratique de WADE.
Le principal enseignement à tirer de ces folles journées de Juin, est que Ndiombor a été obligé de dévoiler sa vraie nature au peuple sénégalais, en montrant le peu de valeur qu’il accorde à l’Ethique en général et au respect de la parole donnée en particulier. Son propre parti a tout intérêt à ne plus miser sur lui ! Et ce d’autant que sa candidature illégale va être invalidée par le Conseil Constitutionnel ! Dans le cas contraire, il violerait la loi et provoquerait des troubles sociaux gravissimes, car dans le cas d’espèce, il s’agirait bel et bien d’une violation de la Constitution, comme le confirme amplement le reniement présidentiel.
C’est précisément, parce que le pouvoir libéral et ses affidés s’opposent à tout le reste de la classe politique sur les critères d’éligibilité à la candidature présidentielle, qu’il est illusoire de penser qu’ils pourraient s’accorder sur autre chose ayant trait au processus électoral !
Si on y ajoute la remise en cause brutale de l’expression libre du suffrage universel observé lors des redécoupages administratifs, on est en droit de se demander, si un pouvoir si peu soucieux des procédures démocratiques, si peu imprégné de culture démocratique est qualifié pour organiser des élections fiables et transparentes !
Pour ce qui est des recours pour excès de pouvoir, le peuple sénégalais a déjà tranché, épargnant ainsi à l’Opposition de constater à nouveau, l’incompétence d’un Conseil, victime de conflit d’intérêts, tiraillé entre les services qu’il doit rendre à la Nation et les bienfaits tirés de la « générosité légendaire » de Ndiombor !
Après onze années de mandat d’un « opposant au pouvoir », il faut avouer humblement, qu’il aura donné beaucoup de fil à retordre à l’Opposition. Si on s’en tenait simplement à son mode de gouvernance et à son style managérial, son pouvoir n’aurait pas dû dépasser deux à trois ans. Mais grâce à ses recettes machiavéliques, flattant les plus bas instincts d’une clientèle politique, qui avait pris ses habitudes depuis longtemps, il a neutralisé la volonté de changement du peuple exprimé le 19 mars 2000.
Le dialogue politique, auquel il appelle maintenant, lui avait été proposé à l’occasion des Assises Nationales et il avait opposé une fin de non-recevoir !
L’évolution de la situation politique est telle que celui qui devait être l’initiateur et l’arbitre du dialogue politique est devenu le principal élément du contentieux entre acteurs politiques. De par son entêtement à instaurer une dynastie wadienne, alors qu’il compte de nombreux "descendants de rois" parmi ses thuriféraires, il a démantelé lui-même sa formation politique, sevrant ainsi l’Opposition et la société civile d’un interlocuteur pour un dialogue politique véritable.
Pour ce qui est des élections présidentielles anticipées, il ne peut s’agir que d’une retraite anticipée de Ndiombor, ouvrant ainsi la voie à un scrutin apaisé ! Il est plus que temps que les rares patriotes, qui restent encore au sein du camp libéral prennent leurs responsabilités !Ce n’est certainement pas par la corruption universelle ou la répression tous azimuts que le pouvoir libéral viendra à bout de la crise politique que nous vivons.
Il s’agit plutôt de renoncer à une candidature anticonstitutionnelle, d’annuler les découpages administratifs illégaux, de constituer une nouvelle équipe gouvernementale plus réduite, sans prince héritier ni fossoyeurs de la démocratie électorale, tout en réglant les urgences sociales.
Il est temps d’agir avant qu’il ne soit trop tard !
NIOXOR TINE
UN DISCOURS LOIN D’ÊTRE RASSEMBLEUR !
Au vu du discours tenu, il s’avère que les avis et conseils prodigués - pour autant qu’il en ait tenu compte- n’auront servi qu’à exacerber la tension sociale ambiante, nous menant tout droit vers un scénario à l’ivoirienne. Tout le monde était prêt à faire preuve de beaucoup d’indulgence à l’endroit de ce gaffeur en série, pour peu qu’il eût fait preuve d’un semblant d’autocritique et renonce enfin à sa candidature illégale !
Mais il finira d’abord par avouer que la constitutionnalisation du « ticket présidentiel » devait servir à recouvrir du manteau de l’honorabilité « un autre crime constitutionnel », à savoir la création d’un poste de vice-président –du reste jamais pourvu- par la majorité mécanique libérale. Autant d’actes législatifs illicites, censés renforcer la démocratie, là où il s’agit en réalité de chercher une planque pour des héritiers potentiels !
Ensuite, il fait volontairement la confusion entre « quart bloquant et quart élisant », selon la formule heureuse d’un élu de Kolda, dans ce qui s’apparente à un faux témoignage devant le Tribunal de l’Histoire. Ce « parjure » sera du reste confirmé en ouolof, sous la forme d’un reniement (wakh waaxeet), pour que tout le peuple puisse bien le comprendre, quand il s’agira de justifier une candidature anticonstitutionnelle et illégale !
Est-il nécessaire de préciser à Mr le Président sortant, que la démocratie véritable ne saurait se réduire à une simple « rivalité de mobilisations », mais doit servir de moteur pour la justice sociale, le respect des droits humains, la bonne gouvernance, autant de préalables indispensables pour le progrès social.
Quant à l’appel du pied en direction des forces de sécurité, il a peu de chances de prospérer, dans la mesure, où le peuple sénégalais dans sa totalité, se rend compte que ce forcing à la Tandja ne correspond aucunement à nos traditions politiques. Le professionnalisme des forces de l’ordre est certes unanimement reconnu, mais elles ont été gangrénées par l’infiltration d’éléments peu recommandables. Ensuite, elles se trouvent dans la désagréable position de devoir défendre un ordre social injuste, défini en fonction des intérêts étroits de la maffia libérale et porteur d’une violence arbitraire, comme l’ont démontré les évènements de Sangalkam et la lutte héroïque de Mbane. On pourra toujours aller expliquer à des extraterrestres ou aux parents de Malick Bâ et d’Abdoulaye W. Yinghou, qu’au Sénégal, devenue terre d’impunité, une simple déclaration suffit pour organiser une marche ! Pour en revenir à la violence observée lors de la journée du 23 juin, les forces de sécurité savent bien que c’est un ancien Ministre de la République, soupçonné d’avoir commandité le saccage de quotidiens dakarois, qui est à l’origine des provocations qui ont abouti aux excès qu’on a pu noter par la suite. Il leur revient donc, à ces forces de l’ordre, d’interpeller les autorités de la République, à commencer par le premier magistrat de la Nation pour qu’elles conduisent une politique plus consensuelle, moins contestée et donc mois susceptible d’engendrer l’émergence d’éléments radicaux et/ou l’infiltration par des provocateurs, qui seraient d’ailleurs à l’origine des pillages des maisons de certains responsables libéraux. On ne peut dés lors comprendre l’importation de mercenaires et la « bunkerisation », que comme des symptômes d’une sourde mauvaise conscience d’un « criminel récidiviste », qui refuse la perche que lui tend le juge d’application des peines et est déjà en train de planifier ses prochains forfaits. Ah délinquance politique, quand tu les tiens ! Cela finit toujours mal, à la nigérienne ou à l’ivoirienne !
SALAIRES EN HAUSSE MAIS POUVOIR D’ACHAT EN BAISSE !
L’amélioration substantielle des salaires des magistrats, qui n’a tenu aucun compte de l’équilibre général des salaires dans la Fonction Publique obéissait plus à une volonté d’entrer dans leurs bonnes grâces pour qu’ils étouffent les mille et un scandales de sa famille politique, ferment les yeux sur les multiples entorses au code électoral ou se « rendent incompétents » devant ses innombrables frasques constitutionnelles. S’il est vrai qu’il aura accordé des hausses de salaires inédites dans l’histoire du Sénégal indépendant, il faut également dire que l’augmentation combinée des impôts et des prix des denrées de première nécessité ont dramatiquement réduit le pouvoir d’achat de tous les travailleurs et citoyens de ce pays, les rendant quelque peu nostalgiques de la période d’avant alternance, déjà difficile.
CLINS D’ŒIL A LA JEUNESSE REVOLTEE
Quant à la jeunesse sénégalaise, elle aura fait preuve d’une patience excessive à l’égard du régime libéral. Combien d’entre eux se sont lancés dans l’aventure de l’émigration légale ou clandestine ? Plusieurs ont perdu la vie en pleine mer, tentant de joindre d’hypothétiques paradis en Espagne ou dans d’autres pays européens. Concernant la politique libérale d’emploi, le sentiment des jeunes sénégalais est celui d’avoir été victime d’abus de confiance et d’escroquerie politiques de la part de Wade, lui qui avait fait de cette question, l’axe central de sa campagne électorale de l’an 2000.
OBSCURITE ET OPACITE DE LA GESTION DU SECTEUR DE L’ELECTRICITE
La crise de la SENELEC, a eu pour conséquence, l’effondrement de l’attractivité de notre économie, classée au 113éme rang sur 133 pays, par le « Forum Economique Mondial » dans son rapport 2009/10. Les causes structurelles reposent sur le choix l’énergie fossile (pétrole et gaz) comme combustible de base pour produire de l’électricité alors que rien n’indique, à l’heure actuelle, que le Sénégal possède suffisamment de réserves de ces produits pour ses besoins en électricité. Ce choix est d’autant plus incompréhensible, que de grandes potentialités en hydroélectricité, d’énormes réserves en biomasse, des sous produits agricoles, comme la coque d’arachide et la bagasse issue de la canne à sucre existent dans notre pays.
Un autre obstacle de taille à la résolution de la crise énergétique dont souffre notre pays se trouve être la spéculation, dont font l’objet les produits pétroliers. En effet, les produits pétroliers occupent depuis 2007, bien qu’étant le premier produit de nos importations, la première place dans nos exportations, dans un contexte de flambée historique du prix du baril. Cette spéculation engendre des recettes fiscales considérables. Mais elle a également des incidences négatives sur les prix de l’électricité et du gaz, qui ne peuvent être supportés par les usagers et autres consommateurs sans une subvention appropriée grâce à un mécanisme de péréquation, auquel les Institutions de Bretton Woods opposent leur véto au nom de la « réalité des prix ».
Une autre problématique évoquée par les associations de consommateurs a trait au taux de maintenance des machines, qui a baissé de moitié entre 2007 et 2010, état de fait a été déploré par les travailleurs de la SENELEC, qui ne pouvaient pas comprendre que la Direction Générale ait privilégié des locations de groupes, à la place d’une politique de maintenance moins coûteuse et plus efficace pour préserver l’outil de travail.
Les partenaires techniques et financiers de l’Etat ont proposé une réforme structurelle de la SENELEC qu’elles proposent de scinder en 3 entités érigées en holding où le capital étranger détiendrait la majorité.
Un tel schéma de transfert d’un monopole public à un monopole privé à travers le holding aura comme conséquence inéluctable, la hausse des tarifs de l’électricité liée à la « vérité des prix » exigée par le FMI et la Banque mondiale. Toutes les économies réalisées par le holding grâce à meilleure maîtrise des effectifs de l’entreprise, une meilleure politique de maintenance, la suppression des surfacturations des achats et un meilleur e recouvrement des redevances d’électricité vont servir à maximiser les profits du holding, et non à alléger les tarifs d’électricité.
LE TEMPS DES ADIEUX AVEC NDIOMBOR !
Malgré les fanfaronnades et autres bravades des libéraux, qui avouent avoir été surpris par les manifestations des 22, 23 et 27 juin derniers, il s’agit bien d’une nouvelle phase historique devant aboutir à la fin du régime libéral, qui se confond avec le règne autocratique de WADE.
Le principal enseignement à tirer de ces folles journées de Juin, est que Ndiombor a été obligé de dévoiler sa vraie nature au peuple sénégalais, en montrant le peu de valeur qu’il accorde à l’Ethique en général et au respect de la parole donnée en particulier. Son propre parti a tout intérêt à ne plus miser sur lui ! Et ce d’autant que sa candidature illégale va être invalidée par le Conseil Constitutionnel ! Dans le cas contraire, il violerait la loi et provoquerait des troubles sociaux gravissimes, car dans le cas d’espèce, il s’agirait bel et bien d’une violation de la Constitution, comme le confirme amplement le reniement présidentiel.
C’est précisément, parce que le pouvoir libéral et ses affidés s’opposent à tout le reste de la classe politique sur les critères d’éligibilité à la candidature présidentielle, qu’il est illusoire de penser qu’ils pourraient s’accorder sur autre chose ayant trait au processus électoral !
Si on y ajoute la remise en cause brutale de l’expression libre du suffrage universel observé lors des redécoupages administratifs, on est en droit de se demander, si un pouvoir si peu soucieux des procédures démocratiques, si peu imprégné de culture démocratique est qualifié pour organiser des élections fiables et transparentes !
Pour ce qui est des recours pour excès de pouvoir, le peuple sénégalais a déjà tranché, épargnant ainsi à l’Opposition de constater à nouveau, l’incompétence d’un Conseil, victime de conflit d’intérêts, tiraillé entre les services qu’il doit rendre à la Nation et les bienfaits tirés de la « générosité légendaire » de Ndiombor !
Après onze années de mandat d’un « opposant au pouvoir », il faut avouer humblement, qu’il aura donné beaucoup de fil à retordre à l’Opposition. Si on s’en tenait simplement à son mode de gouvernance et à son style managérial, son pouvoir n’aurait pas dû dépasser deux à trois ans. Mais grâce à ses recettes machiavéliques, flattant les plus bas instincts d’une clientèle politique, qui avait pris ses habitudes depuis longtemps, il a neutralisé la volonté de changement du peuple exprimé le 19 mars 2000.
Le dialogue politique, auquel il appelle maintenant, lui avait été proposé à l’occasion des Assises Nationales et il avait opposé une fin de non-recevoir !
L’évolution de la situation politique est telle que celui qui devait être l’initiateur et l’arbitre du dialogue politique est devenu le principal élément du contentieux entre acteurs politiques. De par son entêtement à instaurer une dynastie wadienne, alors qu’il compte de nombreux "descendants de rois" parmi ses thuriféraires, il a démantelé lui-même sa formation politique, sevrant ainsi l’Opposition et la société civile d’un interlocuteur pour un dialogue politique véritable.
Pour ce qui est des élections présidentielles anticipées, il ne peut s’agir que d’une retraite anticipée de Ndiombor, ouvrant ainsi la voie à un scrutin apaisé ! Il est plus que temps que les rares patriotes, qui restent encore au sein du camp libéral prennent leurs responsabilités !Ce n’est certainement pas par la corruption universelle ou la répression tous azimuts que le pouvoir libéral viendra à bout de la crise politique que nous vivons.
Il s’agit plutôt de renoncer à une candidature anticonstitutionnelle, d’annuler les découpages administratifs illégaux, de constituer une nouvelle équipe gouvernementale plus réduite, sans prince héritier ni fossoyeurs de la démocratie électorale, tout en réglant les urgences sociales.
Il est temps d’agir avant qu’il ne soit trop tard !
NIOXOR TINE