A quelques semaines des élections locales prévue au mois de mars, la ville de Fatick n’a plus de Conseil municipal. Le Conseil des ministres réuni ce vendredi, a examiné et adopté un projet de décret portant dissolution du Conseil municipal. Une décision qui a des relents politiques. Fatick était à la recherche d’un nouveau maire devant prendre la place de Macky Sall après que ce dernier eut rendu le tablier. Son remplaçant devait occuper le fauteuil pour quelques semaines en attendant que les locales se tiennent.
Seulement Macky Sall ayant démissionné de la mairie de Fatick en même temps de son poste de président de l’Assemblée nationale, après avoir rendu son mandat de député et quitté le Parti démocratique sénégalais (Pds), son remplaçant ne pouvait qu’être issu des rangs des conseillers municipaux qui lui sont restés fidèles. Sur les 33 conseillers municipaux libéraux de Fatick, 29 ont démissionné du Pds et suivi Macky Sall qui a créé son propre parti, l’Alliance pour la République/Yaakaar (Apr/Yaakaar).
Conformément à la loi, et un mois après la démission de Macky Sall de son poste de maire, le conseil municipal de Fatick s’était réuni le 30 décembre dernier pour lui trouver un remplaçant. Une réunion qui s’est terminée en queue de poisson. Des empoignades avaient marqué la rencontre et d’aucuns avaient craint qu’elle ne se termine en affrontements entre les conseillers municipaux partisans de Macky Sall et ceux restés fidèles au Pds. Face à cette situation, le préfet du département de Fatick avait préféré lever la séance.
S’expliquant sur les raisons de son attitude, le préfet avançait dans les colonnes du journal Le Quotidien du 31 décembre : « les conseillers municipaux sont venus répondre à la convocation que je leur avais envoyée par l’entremise de la police pour l’élection du nouveau maire et ce, un mois après la démission de M.Macky Sall et conformément au code des collectivités locales. A l’ouverture de la séance, des conseillers ont demandé à prendre la parole avant qu’on ne passe au vote proprement dit. Ils ont dit qu’ils n’étaient pas d’accord avec la tenue de l’élection, parce que, la plupart des conseillers qui étaient dans la salle seraient des partisans de M.Macky Sall ayant fait part de leur démission du Pds à travers la presse et qu’à ce titre ils ne pouvaient plus continuer à siéger au niveau du conseil municipal. Les autres conseillers ont pris la parole à leur tour pour dire qu’ils restent conseillers municipaux, même s’ils ont démissionné du Pds et par conséquent ont le droit de siéger au conseil municipal. Il y a eu donc ce débat politique qui a tiré en longueur. Il n’y avait plus la sérénité et l’ordre dans la salle et pour éviter que l’irréparable ne se produise, j’ai invité le président à lever la séance… »
Répliquant, les conseillers municipaux proches de Macky Sall, par la bouche de Pape Samba Diouf dit Baye, déclaraient ne pas comprendre l’attitude du préfet et soutenaient mordicus que la rencontre pouvait se tenir d’autant plus qu’il n’y avait pas de blocage. Les partisans de Macky Sall soupçonnaient le Pds d’être à l’origine de la situation pour empêcher qu’un des leurs soit élu à la tête du Conseil municipal. D’ailleurs, le président de la Fédération départementale du Pds à Fatick, M Amadou Hady Guèye cité par Le Quotidien toujours, déclarait : « nous irons jusqu’au bout pour empêcher que l’un d’entre eux soit élu parce qu’ils ne sont pas capables de diriger la mairie même pour deux mois. »
Seulement Macky Sall ayant démissionné de la mairie de Fatick en même temps de son poste de président de l’Assemblée nationale, après avoir rendu son mandat de député et quitté le Parti démocratique sénégalais (Pds), son remplaçant ne pouvait qu’être issu des rangs des conseillers municipaux qui lui sont restés fidèles. Sur les 33 conseillers municipaux libéraux de Fatick, 29 ont démissionné du Pds et suivi Macky Sall qui a créé son propre parti, l’Alliance pour la République/Yaakaar (Apr/Yaakaar).
Conformément à la loi, et un mois après la démission de Macky Sall de son poste de maire, le conseil municipal de Fatick s’était réuni le 30 décembre dernier pour lui trouver un remplaçant. Une réunion qui s’est terminée en queue de poisson. Des empoignades avaient marqué la rencontre et d’aucuns avaient craint qu’elle ne se termine en affrontements entre les conseillers municipaux partisans de Macky Sall et ceux restés fidèles au Pds. Face à cette situation, le préfet du département de Fatick avait préféré lever la séance.
S’expliquant sur les raisons de son attitude, le préfet avançait dans les colonnes du journal Le Quotidien du 31 décembre : « les conseillers municipaux sont venus répondre à la convocation que je leur avais envoyée par l’entremise de la police pour l’élection du nouveau maire et ce, un mois après la démission de M.Macky Sall et conformément au code des collectivités locales. A l’ouverture de la séance, des conseillers ont demandé à prendre la parole avant qu’on ne passe au vote proprement dit. Ils ont dit qu’ils n’étaient pas d’accord avec la tenue de l’élection, parce que, la plupart des conseillers qui étaient dans la salle seraient des partisans de M.Macky Sall ayant fait part de leur démission du Pds à travers la presse et qu’à ce titre ils ne pouvaient plus continuer à siéger au niveau du conseil municipal. Les autres conseillers ont pris la parole à leur tour pour dire qu’ils restent conseillers municipaux, même s’ils ont démissionné du Pds et par conséquent ont le droit de siéger au conseil municipal. Il y a eu donc ce débat politique qui a tiré en longueur. Il n’y avait plus la sérénité et l’ordre dans la salle et pour éviter que l’irréparable ne se produise, j’ai invité le président à lever la séance… »
Répliquant, les conseillers municipaux proches de Macky Sall, par la bouche de Pape Samba Diouf dit Baye, déclaraient ne pas comprendre l’attitude du préfet et soutenaient mordicus que la rencontre pouvait se tenir d’autant plus qu’il n’y avait pas de blocage. Les partisans de Macky Sall soupçonnaient le Pds d’être à l’origine de la situation pour empêcher qu’un des leurs soit élu à la tête du Conseil municipal. D’ailleurs, le président de la Fédération départementale du Pds à Fatick, M Amadou Hady Guèye cité par Le Quotidien toujours, déclarait : « nous irons jusqu’au bout pour empêcher que l’un d’entre eux soit élu parce qu’ils ne sont pas capables de diriger la mairie même pour deux mois. »
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