Face à la crise financière, la diversification des sources de financement s’impose surtout pour les pays africains. Défendant cette idée, le Président de la République reconnait que les possibilités de trouver des financements existent.
Le chef de l’Etat, lors de l’ouverture officielle des 44ème Assises annuelles de la Banque africaine de développement (Bad), tenue ce mercredi 13 mai à Dakar, estime que « le financement ce n’est pas seulement le deal Fmi-banque mondiale consistant seulement à demander de l’argent ». Dans cet ordre d’idée, Me Wade fait allusion à l’ingénierie financière qui, selon lui, « nous permet d’obtenir des financements ».
Il fait savoir aux pays africains que : « Nous nous sommes entrain de construire ici au Sénégal l’aéroport qui sera probablement l’un des plus modernes de l’Afrique. Nous n’avons pas sollicité la banque mondiale, ni le Fond monétaire mais un mécanisme financier qui est une redevance aéroportuaire qui va nous permettre de financer cet aéroport. Nous avons trouvé des financements obtenus auprès des relais bancaires parce que cet aéroport va être extrêmement grand mais il va être rentable ».
Le président de la République pense ainsi qu’il faut que les pays africains utilisent toutes les ressources du montage financier. Ce qui, à son avis, « nous rend d’ailleurs plus de liberté dans la manière de gérer ».
Après ses virulentes critiques d’avant-hier contre le Fonds monétaire international, le Président de la République a mis un peu d’eau dans son…sermon. Au sujet du fonds, le président de la République a précisé que : « Je ne dis pas qu’on n’a pas besoin du Fmi et de la banque mondiale du moment que je les ai toujours défendus. Ils nous aident à la rigueur économique, dans la gestion économique sans laquelle il n’y a pas de développement. C’est un aspect positif si l’on se réfère à l’ajustement structurel qui était mauvais parce qu’il nous freinait, nous ligotait. Aujourd’hui, au Sénégal, on a atteint le point d’achèvement avec le Fmi et nous préservons la relation avec cette institution pour les conseils ».
Par ailleurs, Me Wade a réitéré sa position sur le système des quotas du Fmi qui est basé sur la richesse. Selon lui, cette formule « peut paraitre très démocratique mais ne l’est pas ». Sur cette question, il avait estimé que « c’est loin de l’être parce que les droits de tirage en définitif sont donc en proportion de la richesse de chacun des membres qui ont des quotas qu’ils expriment à travers leur contribution qui sont axées sur la richesse des pays ».
Se voulant plus conciliant, le président de la République fait savoir : « J’ai plaidé pour l’augmentation des ressources de la Banque mondiale et du Fmi. Je ne suis pas d’accord pour ceux qui disent qu’il faut un Fmi africain… Je pense que l’Amérique latine peut créer un fonds monétaire parce qu’ils ont de l’argent et ils n’ont pas besoin du Fmi ou de la banque mondiale ». Pour lui, « ce n’est pas le cas de l’Afrique parce que nous n’avons pas d’argent et nous avons besoin de ceux qui ont de l’argent pour notre développement ».
Bakary Dabo
Source SudQuotidien
Le chef de l’Etat, lors de l’ouverture officielle des 44ème Assises annuelles de la Banque africaine de développement (Bad), tenue ce mercredi 13 mai à Dakar, estime que « le financement ce n’est pas seulement le deal Fmi-banque mondiale consistant seulement à demander de l’argent ». Dans cet ordre d’idée, Me Wade fait allusion à l’ingénierie financière qui, selon lui, « nous permet d’obtenir des financements ».
Il fait savoir aux pays africains que : « Nous nous sommes entrain de construire ici au Sénégal l’aéroport qui sera probablement l’un des plus modernes de l’Afrique. Nous n’avons pas sollicité la banque mondiale, ni le Fond monétaire mais un mécanisme financier qui est une redevance aéroportuaire qui va nous permettre de financer cet aéroport. Nous avons trouvé des financements obtenus auprès des relais bancaires parce que cet aéroport va être extrêmement grand mais il va être rentable ».
Le président de la République pense ainsi qu’il faut que les pays africains utilisent toutes les ressources du montage financier. Ce qui, à son avis, « nous rend d’ailleurs plus de liberté dans la manière de gérer ».
Après ses virulentes critiques d’avant-hier contre le Fonds monétaire international, le Président de la République a mis un peu d’eau dans son…sermon. Au sujet du fonds, le président de la République a précisé que : « Je ne dis pas qu’on n’a pas besoin du Fmi et de la banque mondiale du moment que je les ai toujours défendus. Ils nous aident à la rigueur économique, dans la gestion économique sans laquelle il n’y a pas de développement. C’est un aspect positif si l’on se réfère à l’ajustement structurel qui était mauvais parce qu’il nous freinait, nous ligotait. Aujourd’hui, au Sénégal, on a atteint le point d’achèvement avec le Fmi et nous préservons la relation avec cette institution pour les conseils ».
Par ailleurs, Me Wade a réitéré sa position sur le système des quotas du Fmi qui est basé sur la richesse. Selon lui, cette formule « peut paraitre très démocratique mais ne l’est pas ». Sur cette question, il avait estimé que « c’est loin de l’être parce que les droits de tirage en définitif sont donc en proportion de la richesse de chacun des membres qui ont des quotas qu’ils expriment à travers leur contribution qui sont axées sur la richesse des pays ».
Se voulant plus conciliant, le président de la République fait savoir : « J’ai plaidé pour l’augmentation des ressources de la Banque mondiale et du Fmi. Je ne suis pas d’accord pour ceux qui disent qu’il faut un Fmi africain… Je pense que l’Amérique latine peut créer un fonds monétaire parce qu’ils ont de l’argent et ils n’ont pas besoin du Fmi ou de la banque mondiale ». Pour lui, « ce n’est pas le cas de l’Afrique parce que nous n’avons pas d’argent et nous avons besoin de ceux qui ont de l’argent pour notre développement ».
Bakary Dabo
Source SudQuotidien