Originaire du village de Ndol Ndol, dans le département de Bambey, Ndèye Fatou Faye, qui ne compte que sur elle-même, avait décidé de chercher un travail de domestique, pour faire face à ses frais d’inscription à l’université Cheikh Anta Diop. C’est donc dans ces circonstances que la jeune fille de 23 ans qui est une ’’ibadou’’ avait été employée chez la mère de Djamil Mboup, sise à la Liberté 5. Seulement, elle ignorait que ce dernier allait abuser d’elle. En effet, c’est le 19 janvier 2012, que son bourreau, qui, selon ses dires, n’avait cessé de lui faire des avances, l’a entraînée de force dans sa chambre. Sur place, raconte la jeune fille, qui avait un foulard noir sur la tête, ce dernier a déchiré sa jupe et sa culotte avant de la violer. Un viol, qui, dit-t-elle, s’est produit quelques jours, après son départ de la maison où elle travaillait comme domestique. Entendu à la barre, Djamil Mboup qui est poursuivi pour le délit de viol, a déclaré qu’il entretenait une relation amoureuse avec la victime. C’est donc dans ces circonstances dira-t-il, que le jour des faits, la victime lui avait donné rendez vous, chez elle, à Benn Tally, où elle louait une chambre avec d’autres filles au troisième étage d’un immeuble. Une version qui a été confirmée en partie par la victime et qui a soutenu avoir appelé le prévenu, pour le prévenir qu’elle était de retour à Dakar, puisque ce dernier ne cessait de la harceler nuit et jour sur le portable de sa mère au village, pour savoir quand est ce qu’elle va revenir. Voulant laver tout soupçon, elle a soutenu que si le prévenu connaissait son adresse, ce n’est pas parce qu’elle le lui avait indiquée, mais parce que ce dernier l’avait suivie, sans qu’elle s’en rende compte.
«Je n’ai jamais dépucelé une fille de toute ma vie…»
Revenant sur les charges qui pèsent sur lui, le mis en cause a nié avoir entretenu un rapport sexuel avec la jeune «ibadou», même si le certificat médical estime qu’il y a bel et bien eu une pénétration. Une pénétration que le prévenu explique par le fait, qu’il a introduit son doigt dans les parties intimes de la jeune fille, après qu’ils ont longuement flirté. Estimant avoir même été effrayé, après son acte, le sieur Mboup a signalé à la barre « Je n’ai jamais dépucelé une fille de toute ma vie, on a eu peur tous les deux quand on a vu le sang ». Quoi qu’il en soit, c’est après ce moment de frayeur, que le prévenu a prêté son portable à la victime qui voulait alerter sa tante. Convaincu de la culpabilité du prévenu, le parquet a requis une peine ferme de 7 ans, là où la défense a expliqué que ce sont deux amoureux novices qui ne savaient pas comment s’y prendre dans l’intimité, raison pour laquelle, cela a mal tourné. Toutes choses qui font que Me Mbengue a sollicité la relaxe de son client. Le prévenu de 25 ans sera fixé sur son sort, le 9 février prochain.
Mansoura Fall (Stagiaire)
Source Le Populaire
«Je n’ai jamais dépucelé une fille de toute ma vie…»
Revenant sur les charges qui pèsent sur lui, le mis en cause a nié avoir entretenu un rapport sexuel avec la jeune «ibadou», même si le certificat médical estime qu’il y a bel et bien eu une pénétration. Une pénétration que le prévenu explique par le fait, qu’il a introduit son doigt dans les parties intimes de la jeune fille, après qu’ils ont longuement flirté. Estimant avoir même été effrayé, après son acte, le sieur Mboup a signalé à la barre « Je n’ai jamais dépucelé une fille de toute ma vie, on a eu peur tous les deux quand on a vu le sang ». Quoi qu’il en soit, c’est après ce moment de frayeur, que le prévenu a prêté son portable à la victime qui voulait alerter sa tante. Convaincu de la culpabilité du prévenu, le parquet a requis une peine ferme de 7 ans, là où la défense a expliqué que ce sont deux amoureux novices qui ne savaient pas comment s’y prendre dans l’intimité, raison pour laquelle, cela a mal tourné. Toutes choses qui font que Me Mbengue a sollicité la relaxe de son client. Le prévenu de 25 ans sera fixé sur son sort, le 9 février prochain.
Mansoura Fall (Stagiaire)
Source Le Populaire