Jamais une voix proche du Pouvoir ne s'est publiquement prononcée sur de l'affaire des 20 milliards de commissions de l'octroi de la troisième licence de téléphonie mobile à Sudatel depuis son éclatement. Et c'est le ministre d'Etat, ministre de l'Environnement, Djibo Leïty Ka, qui vient de faire une sortie, le week-end dernier, sur cette affaire qui défraye la chronique.
Interpellé par les journalistes, le secrétaire général de l'Urd qui présidait un meeting de « prise de contact et de remobilisation » de son parti à Mboss, dans le département de Guinguinéo, juge que c'est une question grave.
« J'estime que cette question est suffisamment grave », soutient M. Ka. Par rapport aux voix qui s'élèvent et qui veulent porter l'affaire devant la communauté internationale, Djibo L. Ka invite les gens à ne pas en faire une arme contre des personnes.
Le chef de file des Rénovateurs reste convaincu que nous vivons dans un Etat « organisé » qui a des règles. « Nous sommes dans un pays organisé qui a des règles. On ne peut pas se lever un beau matin et se mettre à accuser des gens. Moi, je suis un homme de méthode, ça doit faire l'objet d'une démarche méthode, on ne doit pas faire de propagande, en tout cas ».
Et de poursuivre : « Je n'aimerais pas que ça soit utilisé comme une arme contre qui que ce soit. J'ai confiance à notre pays, à sa classe politique, à sa société civile pour qu'on sache méthodiquement, selon des règles actuellement en vigueur dans ce pays-là, la vérité dans cette affaire ».
Se prononçant sur l'initiative prise par le Parti socialiste de commettre un pool d'avocats, l'allié de Me Wade déclare qu'il n'a pas de commentaire à faire à ce propos. Selon lui, la formation politique dirigée par Ousmane Tanor a le droit d'entreprendre une telle démarche en tant que parti politique souverain. Mais il dit attendre de voir ce que cela va produire.
Les partis politiques doivent s'adapter aux Mc
Sur la prolifération des mouvements citoyens au Sénégal, le secrétaire général de l'Urd a laissé entendre que « c'est une nouvelle donne avec laquelle il faut composer dans la venir ». Toutefois, il indique que ce n'est pas un phénomène nouveau sous nos cieux. Mais il pense que « les partis politiques qui voudraient survivre à ce phénomène devraient s'adapter au nouveau contexte ».
Par ailleurs, Djibo Ka rappelle qu'il avait annoncé le phénomène des mouvements citoyens depuis fort longtemps dans son ouvrage « Un Berger au service de l'Etat et de la démocratie »
Aussi, a-t-il déclaré que des mouvements citoyens lancés par des personnalités de premier plan, qui à un moment donné étaient avec le Pouvoir, sont tout sauf des mouvements citoyens véritables.
Mais il reconnaît quand même que « c'est une affaire qui est arrivée à maturité, elle a commencé à bouger ».
Dans le même temps, le leader de l'Urd persiste et signe que le slogan « Luy jot, jotna » lui appartient en tant que candidat à la présidentielle de 2000. D'ailleurs, il révèle qu'il a adressé une lettre « courtoise et claire » à Cheikh Tidiane Gadio, à travers laquelle il invite l'ancien ministre des Affaires étrangères à ne plus jamais utiliser « Luy jot, jotna ».
Boubacar Demba SADIO
Source Lematindelafrique.com
Interpellé par les journalistes, le secrétaire général de l'Urd qui présidait un meeting de « prise de contact et de remobilisation » de son parti à Mboss, dans le département de Guinguinéo, juge que c'est une question grave.
« J'estime que cette question est suffisamment grave », soutient M. Ka. Par rapport aux voix qui s'élèvent et qui veulent porter l'affaire devant la communauté internationale, Djibo L. Ka invite les gens à ne pas en faire une arme contre des personnes.
Le chef de file des Rénovateurs reste convaincu que nous vivons dans un Etat « organisé » qui a des règles. « Nous sommes dans un pays organisé qui a des règles. On ne peut pas se lever un beau matin et se mettre à accuser des gens. Moi, je suis un homme de méthode, ça doit faire l'objet d'une démarche méthode, on ne doit pas faire de propagande, en tout cas ».
Et de poursuivre : « Je n'aimerais pas que ça soit utilisé comme une arme contre qui que ce soit. J'ai confiance à notre pays, à sa classe politique, à sa société civile pour qu'on sache méthodiquement, selon des règles actuellement en vigueur dans ce pays-là, la vérité dans cette affaire ».
Se prononçant sur l'initiative prise par le Parti socialiste de commettre un pool d'avocats, l'allié de Me Wade déclare qu'il n'a pas de commentaire à faire à ce propos. Selon lui, la formation politique dirigée par Ousmane Tanor a le droit d'entreprendre une telle démarche en tant que parti politique souverain. Mais il dit attendre de voir ce que cela va produire.
Les partis politiques doivent s'adapter aux Mc
Sur la prolifération des mouvements citoyens au Sénégal, le secrétaire général de l'Urd a laissé entendre que « c'est une nouvelle donne avec laquelle il faut composer dans la venir ». Toutefois, il indique que ce n'est pas un phénomène nouveau sous nos cieux. Mais il pense que « les partis politiques qui voudraient survivre à ce phénomène devraient s'adapter au nouveau contexte ».
Par ailleurs, Djibo Ka rappelle qu'il avait annoncé le phénomène des mouvements citoyens depuis fort longtemps dans son ouvrage « Un Berger au service de l'Etat et de la démocratie »
Aussi, a-t-il déclaré que des mouvements citoyens lancés par des personnalités de premier plan, qui à un moment donné étaient avec le Pouvoir, sont tout sauf des mouvements citoyens véritables.
Mais il reconnaît quand même que « c'est une affaire qui est arrivée à maturité, elle a commencé à bouger ».
Dans le même temps, le leader de l'Urd persiste et signe que le slogan « Luy jot, jotna » lui appartient en tant que candidat à la présidentielle de 2000. D'ailleurs, il révèle qu'il a adressé une lettre « courtoise et claire » à Cheikh Tidiane Gadio, à travers laquelle il invite l'ancien ministre des Affaires étrangères à ne plus jamais utiliser « Luy jot, jotna ».
Boubacar Demba SADIO
Source Lematindelafrique.com