DJIBO LEYTI KA A PROPOS DE LA GESTION DES PARCS NATIONAUX: « Il n’est pas question de vendre le parc national du Niokolo Koba »
Djibo Leyti Ka le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels a présidé avant-hier mercredi 10 juin 2009 une réunion sur « la privatisation de la gestion des parcs nationaux ». C’était à Bandia dans la communauté rurale de Sindia (Mbour). Cette rencontre a permis aux experts, professionnels et acteurs du secteur de passer en revue les mobiles et raisons qui justifient la nécessité d’en venir à un partenariat public - privé pour la gestion des parcs nationaux. Elle a été l’occasion pour Djibo Leyti Ka d’affirmer qu’ « Il n’est pas question de vendre le parc national du Niokolo Koba ».
A la suite d’échanges nourris, le ministre de l’Environnement a retenu une conclusion qui privilégie le passage à une autre étape pour la gestion des parcs nationaux. A travers cette nouvelle trouvaille, l’Etat va demeurer le propriétaire des parcs nationaux comme c’est le cas dans des pays comme l’Afrique du Sud, et la Tanzanie. Selon lui, la privatisation de la gestion des parcs nationaux se fera dans un cadre légal et sur la base d’un cahier des charges et d’un appel d’offres. « Toute décision prise le sera dans l’intérêt des populations » a-t-il martelé. La démarche, de son avis, est salutaire car l’Etat a d’autres priorités. Une nécessité d’en convenir sied d’en convenir car les moyens devant accompagner la gestion des parcs sont devenus très pressants pour assurer leur sauvegarde dans les meilleurs délais.
NIOKOLO KOBA MENACÉ
Par rapport à cela le constat de l’Unesco qui met le doigt sur le péril qui guette le Niokolo Koba a été rappelé. Les privés sont attendus pour apporter aussi les moyens en tout genre devant permettre une bonne gestion des parcs. Il s’agit entre autres du matériel roulant et des hélicoptères nécessaires pour la surveillance. Toutefois, Djibo Leyti Ka a non seulement assuré que les agents des parcs nationaux ne sortiraient pas des parcs nationaux mais aussi il va veiller sur leurs statuts.
Racine Kane le représentant de l’Union mondiale pour la conservation de la nature (Uicn) a montré que son organisme adhère à la démarche enclenchée. Il s’inscrit dans un souci de transparence et d’association des populations dans la gestion. Ceci reste, pour lui, un fait essentiel d’un point de vue écologique et économique, mais également pour la définition du rôle à jouer par chacun. A l’en croire, le processus est en cours depuis et doit aller aujourd’hui vers une étape supérieure qui tarde. Il a néanmoins salué les efforts entrepris dans la mise en place d’une diplomatie environnementale avec la Mauritanie en ce qui concerne le parc de Djoudj et de la réflexion de l’Uicn sur les aires marines protégées.
Le commandant Diémé, le conservateur du parc national du Niokolo Koba est revenu sur la baisse de certains effectifs de la faune. Ce qui a valu son inscription sur la liste rouge dressée par l’Unesco par rapport au péril d’espèces du parc. Il a bordé les problèmes d’effectifs et de déplacements des agents pour la surveillance. Il a tiré aussi la sonnette d’alarme et a nourri des inquiétudes sur les impacts environnementaux du projet de construction d’un barrage sur le fleuve Gambie qui traverse le Sénégal sur deux cent kilomètres et à hauteur du village de Sambangalou. Il a ajouté à ses préoccupations le braconnage et les catastrophes de tout ordre à éviter.
Dans la dynamique de sauver le parc, pour lui, le maître mot lancé par l’Unesco est la mobilisation pour la sauvegarde avec une implication de tout le monde. Il a révélé que les efforts de l’Etat qui s’élèvent à 16 millions de francs Cfa sont portés à 120 millions de nos francs en 2009. Il n’a pas manqué de faire part de son adhésion à la privatisation de la gestion du parc qui s’inscrit dans le processus de partenariat avec le privé, une tendance mondiale affichée.
Samba Niébé BA
Source SudQuotidien
Djibo Leyti Ka le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels a présidé avant-hier mercredi 10 juin 2009 une réunion sur « la privatisation de la gestion des parcs nationaux ». C’était à Bandia dans la communauté rurale de Sindia (Mbour). Cette rencontre a permis aux experts, professionnels et acteurs du secteur de passer en revue les mobiles et raisons qui justifient la nécessité d’en venir à un partenariat public - privé pour la gestion des parcs nationaux. Elle a été l’occasion pour Djibo Leyti Ka d’affirmer qu’ « Il n’est pas question de vendre le parc national du Niokolo Koba ».
A la suite d’échanges nourris, le ministre de l’Environnement a retenu une conclusion qui privilégie le passage à une autre étape pour la gestion des parcs nationaux. A travers cette nouvelle trouvaille, l’Etat va demeurer le propriétaire des parcs nationaux comme c’est le cas dans des pays comme l’Afrique du Sud, et la Tanzanie. Selon lui, la privatisation de la gestion des parcs nationaux se fera dans un cadre légal et sur la base d’un cahier des charges et d’un appel d’offres. « Toute décision prise le sera dans l’intérêt des populations » a-t-il martelé. La démarche, de son avis, est salutaire car l’Etat a d’autres priorités. Une nécessité d’en convenir sied d’en convenir car les moyens devant accompagner la gestion des parcs sont devenus très pressants pour assurer leur sauvegarde dans les meilleurs délais.
NIOKOLO KOBA MENACÉ
Par rapport à cela le constat de l’Unesco qui met le doigt sur le péril qui guette le Niokolo Koba a été rappelé. Les privés sont attendus pour apporter aussi les moyens en tout genre devant permettre une bonne gestion des parcs. Il s’agit entre autres du matériel roulant et des hélicoptères nécessaires pour la surveillance. Toutefois, Djibo Leyti Ka a non seulement assuré que les agents des parcs nationaux ne sortiraient pas des parcs nationaux mais aussi il va veiller sur leurs statuts.
Racine Kane le représentant de l’Union mondiale pour la conservation de la nature (Uicn) a montré que son organisme adhère à la démarche enclenchée. Il s’inscrit dans un souci de transparence et d’association des populations dans la gestion. Ceci reste, pour lui, un fait essentiel d’un point de vue écologique et économique, mais également pour la définition du rôle à jouer par chacun. A l’en croire, le processus est en cours depuis et doit aller aujourd’hui vers une étape supérieure qui tarde. Il a néanmoins salué les efforts entrepris dans la mise en place d’une diplomatie environnementale avec la Mauritanie en ce qui concerne le parc de Djoudj et de la réflexion de l’Uicn sur les aires marines protégées.
Le commandant Diémé, le conservateur du parc national du Niokolo Koba est revenu sur la baisse de certains effectifs de la faune. Ce qui a valu son inscription sur la liste rouge dressée par l’Unesco par rapport au péril d’espèces du parc. Il a bordé les problèmes d’effectifs et de déplacements des agents pour la surveillance. Il a tiré aussi la sonnette d’alarme et a nourri des inquiétudes sur les impacts environnementaux du projet de construction d’un barrage sur le fleuve Gambie qui traverse le Sénégal sur deux cent kilomètres et à hauteur du village de Sambangalou. Il a ajouté à ses préoccupations le braconnage et les catastrophes de tout ordre à éviter.
Dans la dynamique de sauver le parc, pour lui, le maître mot lancé par l’Unesco est la mobilisation pour la sauvegarde avec une implication de tout le monde. Il a révélé que les efforts de l’Etat qui s’élèvent à 16 millions de francs Cfa sont portés à 120 millions de nos francs en 2009. Il n’a pas manqué de faire part de son adhésion à la privatisation de la gestion du parc qui s’inscrit dans le processus de partenariat avec le privé, une tendance mondiale affichée.
Samba Niébé BA
Source SudQuotidien