Même s’il n’est pas contre le principe d’instaurer un ticket élu au suffrage universel avec à la clé un quart minimum de 25%, il n’en demeure pas moins que si cela ne tenait qu’à Djibo Kâ, le gouvernement attendrait avant d’examiner et d’adopter le projet de loi constitutionnel en conseil des ministres. L’As a appris de sources autorisées que jeudi dernier, le ministre de l’Environnement a effectivement pris la parole pour faire part de ses propositions en conseil des ministres. En effet, Djibo Leyti Kâ a conseillé d’abord de discuter avec les partenaires et alliés du Pds et avant de sortir le projet de loi. Selon l’entendement du patron de l’Urd, cette modification va plus servir l’opposition qu’à la mouvance présidentielle. A sa suite, plusieurs ministres ont pris la parole. Parmi eux, Kalidou Diallo qui a même marqué, arguments à l’appui, son opposition. Des recommandations et oppositions qui ne seront pas suivies, d’autant que le projet a été adopté et rendu officiel le même jour. Est-ce la raison pour laquelle, quand les ministres ont été convoqués à nouveau le même jour vers les coups de 21 heures pour poursuivre les discussions autour du projet de loi, Djibo Kâ n’a pas pris la parole ? Mystère et boule de gomme.
Non seulement Wade n’a pas discuté du projet avec ses alliés, ni avec les partenaires du Sénégal, mais aussi il a décidé de passer à la vitesse supérieure. Des sources sûres renseignent ainsi que le projet de loi est arrivé en fin de semaine à l’Assemblée nationale, en « procédure d’urgence ». Les mêmes sources affirment que la commission technique a été convoquée pour jeudi prochain et le projet devrait épuiser tout le circuit dans dix jours puisque la session parlementaire prend fin ce 30 juin. En vérité, les députés avaient été « préparés » à ce projet depuis presque un an.
On se souvient que la première personne à avoir théorisé l’adoption du quart minimum est le député Pds Amadou Gallo Ndiaye, activé depuis le sommet à l’époque. Pour autant, quatre personnalités clés ont été mises à profit pour mettre en place ce projet. Il s’agit de Mamadou Seck, Pape Diop, Souleymane Ndéné Ndiaye et Cheikh Tidiane Sy qui étaient tous en séance de travail avec le Président sur le sujet, vingt-quatre heures avant la publication du projet de loi.
Comment Pape Diop a convaincu Wade
Concernant Pape Diop, sa position dans cette affaire est pour le moins paradoxale. L’As a appris que le président du Sénat a longuement rencontré en fin de semaine le président de la République et c’est lui-même qui l’a convaincu de faire passer le projet en procédure d’urgence. Wade voulait attendre le retour de vacances du gouvernement pour le faire. C’est d’ailleurs à la suite de cette rencontre avec Pape Diop, que le Président a « invité » Mamadou Seck au Palais pour déclencher la machine parlementaire. Le fait troublant est que Pape Diop est la grande victime de ce projet qui transfère ses prérogatives de suppléance au vice-Président. Si Pape Diop est par contre le futur colistier du candidat Wade, tout s’explique…
Cheikh Mbacké GUISSE
Lasquotidien.info
Non seulement Wade n’a pas discuté du projet avec ses alliés, ni avec les partenaires du Sénégal, mais aussi il a décidé de passer à la vitesse supérieure. Des sources sûres renseignent ainsi que le projet de loi est arrivé en fin de semaine à l’Assemblée nationale, en « procédure d’urgence ». Les mêmes sources affirment que la commission technique a été convoquée pour jeudi prochain et le projet devrait épuiser tout le circuit dans dix jours puisque la session parlementaire prend fin ce 30 juin. En vérité, les députés avaient été « préparés » à ce projet depuis presque un an.
On se souvient que la première personne à avoir théorisé l’adoption du quart minimum est le député Pds Amadou Gallo Ndiaye, activé depuis le sommet à l’époque. Pour autant, quatre personnalités clés ont été mises à profit pour mettre en place ce projet. Il s’agit de Mamadou Seck, Pape Diop, Souleymane Ndéné Ndiaye et Cheikh Tidiane Sy qui étaient tous en séance de travail avec le Président sur le sujet, vingt-quatre heures avant la publication du projet de loi.
Comment Pape Diop a convaincu Wade
Concernant Pape Diop, sa position dans cette affaire est pour le moins paradoxale. L’As a appris que le président du Sénat a longuement rencontré en fin de semaine le président de la République et c’est lui-même qui l’a convaincu de faire passer le projet en procédure d’urgence. Wade voulait attendre le retour de vacances du gouvernement pour le faire. C’est d’ailleurs à la suite de cette rencontre avec Pape Diop, que le Président a « invité » Mamadou Seck au Palais pour déclencher la machine parlementaire. Le fait troublant est que Pape Diop est la grande victime de ce projet qui transfère ses prérogatives de suppléance au vice-Président. Si Pape Diop est par contre le futur colistier du candidat Wade, tout s’explique…
Cheikh Mbacké GUISSE
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