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DOCUMENT STRATEGIQUE DE REDUCTION DE LA PAUVRETE Malgré les acquis, le ministre de l’économie déplore quelques défaillances

La revue annuelle sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du document stratégique de réduction de la pauvreté serait à l’origine de résultats notables, sur le plan macroéconomique dans plusieurs secteurs. Même s’il faut noter quelques dysfonctionnements, les résultats sont globalement très appréciables.


Rédigé par leral.net le Mercredi 5 Octobre 2011 à 12:02 | | 0 commentaire(s)|

DOCUMENT STRATEGIQUE DE REDUCTION DE LA PAUVRETE Malgré les acquis, le ministre de l’économie déplore quelques défaillances
Selon le ministre de l’économie et des finances qui s’exprimait, hier, en marge de la revue annuelle sur l’état d’avancement de la mise en œuvre dudit document, il existe, encore quelques poches de faiblesses. Toutefois, des progrès notoires ont été enregistrés sur la situation macroéconomique. En effet, le taux de croissance a progressé de 4,2%, l’inflation a baissé en 2010, la balance commerciale s’est bien comportée, avec les progrès du secteur agricole. Dans le secteur de la santé, malgré des difficultés notées sur la mortalité infanto-juvénile, des bonds extraordinaires ont été obtenus, en 2010, qui, s’ils sont maintenus, feront atteindre les objectifs définis dans ce secteur, en 2015. Pour ce qui est de la mortalité maternelle, les enquêtes sont en cours. «Des efforts budgétaires considérables ont été faits pour obtenir des résultats probants», a, toutefois, rassuré le ministre. Dans le secteur de l’éducation, le taux d’achèvement qui constituait le goulot d’étranglement a un peu fléchi, en 2010, suite à des difficultés survenues, en matière budgétaire, en 2009. Le gouvernement, face à la crise économique mondiale, n’ayant pas assez investi dans la construction des classes, les résultats scolaires n’ont pas été fameux. Même si le Taux brut de scolarisation s’est bien comporté (94,4% en 2010 contre 92,3%). Cet indicateur sera atteint, en 2015, si les efforts faits sont maintenus, selon le ministre d’Etat Abdoulaye Diop. L’énergie a, quand à elle, constitué un frein, en 2010, puisque les difficultés, dans la fourniture de l’électricité, ont coûté au Sénégal 1,4 point de croissance; ce qui est considérable. Depuis 2010, des efforts visibles ont été faits, avec la mise en œuvre du plan Takkal. Pour le ministre, vu le niveau de financement budgétaire, sur ressources internes mais aussi, avec l’appui de partenaires au développement, le secteur de l’énergie sera redressé très rapidement. «Ce plan a été jugé crédible par nos partenaires techniques et financiers qui se sont tous mobilisés pour accompagner le gouvernement, sachant que si nous parvenons à résoudre ce problème, nous pourrons accélérer la croissance et le rythme de la lutte contre la pauvreté», a-t-il précisé. Pour le ministre, le gouvernement était tellement focalisé sur le déficit de production que le problème du transport n’a pas été résolu. Aussi, pour le prochain budget, cette question sera-t-elle prise en compte et les bailleurs, sollicités, pour des financements du secteur. Evoquant l’électrification rurale dont l’objectif de 50% tarde à être atteint (23,8%), le ministère en charge du secteur prévoit une accélération des programmes d’investissements. Organisée par le ministère des finances, cette revue annuelle, avec l’apport des différents partenaires techniques et financiers, des acteurs de la société civile, du secteur privé et des services gouvernementaux concernés, permet d’être au fait des résultats obtenus un an après la mise en œuvre du Document stratégique de réduction de la pauvreté.
Yandé DIOP

( Les News )