La plupart de ces films proviennent de la Chine et du Nigeria, selon lui. « Les gens qui viennent acheter utilisent un langage que les vendeurs comprennent parfaitement, ajoute-t-il. Certains ne se cachent pas et me demandent si j’ai des films X ou pornos, mais d’autres disent « Sabarou Indo » ou utilisent d’autres termes ».
« Il m’arrive de vendre ces films à des hommes qui ont l’age de mon grand-père »
La clientèle est très variée, dont une grande partie est constituée par la gent féminine. « Il y a beaucoup de jeunes, notamment des filles adolescentes qui viennent ici, mais aussi des femmes mariées », révèle-t-il avant d’ajouter : « De même que des hommes très âgés qui doivent au moins dépasser la quarantaine ». P.D, un autre vendeur qui tient un étal sur le trottoir, à quelques encablures de sa cantine, confirme : « Parfois, il m’arrive de vendre ces films à des hommes qui ont l’age de mon grand-père, dit-il. Même quand ils viennent et que je n’ai pas ce qu’ils demandent, je vais chez mes autres camarades vendeurs pour le leur trouver ».
C’est très difficile de connaître les raisons qui les poussent à regarder ces films, poursuit P. D. par ailleurs, il n’affiche pas cette marchandise pour des « raisons d’étique ». Mais surtout au nom du respect pour les passants. « Si je le fais, cela peut donner de mauvaises idées aux enfants qui passent ici à longueur de journée », confie-t-il. L’essentiel, dit-il, est que la clientèle sache où trouver ce qu’elle cherche sans se fier à une affiche.
Toutefois, face au changement des comportements, ces vendeurs de films à caractère pornographique dédramatisent et pointent du doigt les parents. « Beaucoup d’entre eux ne prêtent plus beaucoup d’attention à ce que font leurs enfants. Ils s’en moquent à la limite, estime ce dernier. Pour lui, une fille ou un garçon vient acheter un film porno parce qu’il n’a pas encore reçu une bonne éducation. Cela dit, « avec l’avancée de la technologie, il n’y a même plus besoin d’aller acheter un film pornographique », fait savoir un autre vendeur qui tient lui aussi un étal sur le trottoir. « Maintenant, une grande partie des filles ont ces films dans leurs téléphones portables », se défend-il. « Avec l’implantation des cybers dans les quartiers et les nombreuses chaînes de télévision, il est très facile de regarder un film porno sans se fatiguer de l’acheter ».
Par Pape Diop
Source : Dakar Life avril 2010
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« Il m’arrive de vendre ces films à des hommes qui ont l’age de mon grand-père »
La clientèle est très variée, dont une grande partie est constituée par la gent féminine. « Il y a beaucoup de jeunes, notamment des filles adolescentes qui viennent ici, mais aussi des femmes mariées », révèle-t-il avant d’ajouter : « De même que des hommes très âgés qui doivent au moins dépasser la quarantaine ». P.D, un autre vendeur qui tient un étal sur le trottoir, à quelques encablures de sa cantine, confirme : « Parfois, il m’arrive de vendre ces films à des hommes qui ont l’age de mon grand-père, dit-il. Même quand ils viennent et que je n’ai pas ce qu’ils demandent, je vais chez mes autres camarades vendeurs pour le leur trouver ».
C’est très difficile de connaître les raisons qui les poussent à regarder ces films, poursuit P. D. par ailleurs, il n’affiche pas cette marchandise pour des « raisons d’étique ». Mais surtout au nom du respect pour les passants. « Si je le fais, cela peut donner de mauvaises idées aux enfants qui passent ici à longueur de journée », confie-t-il. L’essentiel, dit-il, est que la clientèle sache où trouver ce qu’elle cherche sans se fier à une affiche.
Toutefois, face au changement des comportements, ces vendeurs de films à caractère pornographique dédramatisent et pointent du doigt les parents. « Beaucoup d’entre eux ne prêtent plus beaucoup d’attention à ce que font leurs enfants. Ils s’en moquent à la limite, estime ce dernier. Pour lui, une fille ou un garçon vient acheter un film porno parce qu’il n’a pas encore reçu une bonne éducation. Cela dit, « avec l’avancée de la technologie, il n’y a même plus besoin d’aller acheter un film pornographique », fait savoir un autre vendeur qui tient lui aussi un étal sur le trottoir. « Maintenant, une grande partie des filles ont ces films dans leurs téléphones portables », se défend-il. « Avec l’implantation des cybers dans les quartiers et les nombreuses chaînes de télévision, il est très facile de regarder un film porno sans se fatiguer de l’acheter ».
Par Pape Diop
Source : Dakar Life avril 2010
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