Certains libéraux ou membre de la mouvance présidentielle pensent que les reculades de l’Etat dans la gestion de certains dossiers démontrent un esprit d’ouverture, une force d’écoute et la sagesse du Chef de l’Etat. Mais d’autres penchent pour le contraire. Car pour la plupart des observateurs interrogés sur cette question, ils avancent que «l’Etat ne prend pas le temps qu’il faut pour réfléchir sur les faisabilités des décisions à prendre, sur leur impact social et leurs conséquences».
LES SANCTIONS CONTRE LES ENSEIGNANTS LEVEES
C’est hier que le ministre de l’Education chargé du Préscolaire, de l’Elémentaire et du Moyen Kalidou Diallo a indiqué la levée des sanctions infligées aux enseignants accusés d’avoir commis des fautes dans l’exercice de leur fonction. Selon le Ministre qui tente de justifier cette reculade, cette mesure l’a été pour aller dans le sens de l’apaisement «en perspective de la fête du travail du 1-er mai». «Répondant à l’appel de plusieurs facilitateurs et à la demande de la partie syndicale, et pour décrisper le climat mais également pour créer les conditions d’une sérénité dans les négociations : » en tant qu’ancien syndicaliste, connaissant la signification de la journée du 1-er mai, j’ai décidé de reporter cette mesure », a justifie le Ministre Kalidou Diallo qui précise que « les intéressés pourront immédiatement rejoindre leurs postes » et que cette mesure s’inscrit dans le souci «d’apaiser le climat dans le secteur de l’éducation. «Pour ceux qui connaissent le sens du 1-er mai, c’est un moment de joie pour les travailleurs et leurs familles » a laisse entendre le Ministre qui ajoute «je considère là que c’est un contexte favorable pour prendre des mesures d’apaisement ». Il a par ailleurs rappelé que concernant la question des indemnités de recherche documentaire (IRD), le Gouvernement est prêt à octroyer aux enseignants, les sommes de 7 milliards de francs en 2009, 8 milliards en 2010, et 9 milliards en 2011.
Retour sur d’autres affaires sur lesquelles le Gouvernement a reculé :
DELOCALISATION DU LYCEE LAMINE GUEYE
C’est en 2002 que le Chef de l’Etat avait agité son projet de délocalisation du Lycée Lamine Gueye. Mais face à la résistance farouche opposée par les élèves de ce lycée et des anciens pensionnaire de cet établissement, le Gouvernement avait à l’époque reculé. D’ailleurs, les élèves et les associations des parents d’élèves avaient sollicité une audience auprès du Chef de l’Etat pour l’amener à reculer dans son projet. A noter que l’opposition de l’époque s’était mobilisée du côté des élèves et de leurs parents pour faire reculer l’Etat. L’objectif sera atteint.
DELOCALISATION DE L’HOPITAL ARISTIDE LE DANTEC
La même année, le Président de la République revient à la charge pour annoncer son intention de délocaliser l’hôpital Aristide Le Dantec. Selon lui, cet hôpital doit être installé dans un endroit plus proche des populations car cet hôpital était trop éloigné de la banlieue : Pikine, Parcelles Assainies et Guédiawaye. Il fallait donc impliquer Le Dantec à proximité de ces départements. Mais, cette idée du Chef de l’Etat a été mal accueillie par les populations. Les choses resteront en l’état.
DELOCALISATION DU MARCHE SANDAGA
Le prétexte avancé à l’époque ’était la mobilité urbaine. Tout comme l’Hôpital Le Dantec, l’Etat voulait sortir le marché de la capitale pour qu’il soit beaucoup plus prés des populations qui viennent pour la grande majorité de la banlieue. Mais les associations des marchands ambulants et les commerçants n’ont pas eu le même entendement que les Autorités étatiques qui laisseront finalement tomber ce projet. Une autre parade sera trouvée. L’Etat passera par la création de Centre Commerciaux dans la Ville : Centre Commercial Sicap/Plateau, les 4 C. Ces centres ont été crées pour convaincre les marchands ambulants et les commerçants de libérer les emprises de la ville. Les gares routières de Colobane, des Pompiers, les marchés de Sandaga, de Petersen ont été les cibles des autorités qui avaient d’autres projets sur ces sites. Là aussi, l’Etat lâchera prise. Par ailleurs, le Gouvernement a encore reculé dans la gestion du dossier des marchands ambulants qui devaient être recasés quelque part dans la capitale. On se rappelle le 21 novembre 2008, lorsque les jeunes marchands ambulants avaient tenu tête toute une journée aux forces de l’Ordre. Devant la résistance de ces jeunes mobilisés dans tous les marchés de Dakar, l’Etat abandonnera le projet . Cette affaire serait d’ailleurs la raison, selon certains du départ de Ousmane Ngom du Ministère de l’Intérieur, lequel s’était auparavant séparé de Léopold Faye Directeur de la sûreté de l’Etat (DES).
STADE ASSANE DIOUF
L’affaire est récente. L’Etat du Sénégal avait pris la décision de céder le site abritant le stade Assane Diouf aux Chinois. La surprise a été grande lorsqu’un jour, le pan du mur du stade qui fait face à l’Océan a été détruit. Des jeunes, des anciens, des partis politiques descendent alors sur les lieux pour contester cette décision. Dés l’annonce de la nouvelle, le Président Karim Wade qui a été cité dans cette affaire limoge un de ses Conseillers à l’Anoci.
Diop Sy et le Maire de Dakar Pape Diop se démarque. La pression monte. Le fils du président et le Chef de l’Etat reçoivent une délégation des jeunes de Rebeuss. Lors de la visite du Président Chinois, Hu Jina Toa, les sites a été réhabilité et décoré aux couleurs de la Société adjudicataire «Kawsara». Le Maire de Dakar en bon politicien saisit la balle au bon, récupère la frustration des populations et se range de leur côté. Le 22 mars, la Coalition Sopi perd les élections, quelques jours après, le Chef de l’Etat cède devant la pression des populations et se met à dos les promoteurs chinois. S’en suivront les informations récentes dites sur le site « Gouy Mouride » démenties par le représentant des Chinois Ibrahima Bâ.
«FARBA SENGHOR DEVANT LA HAUTE COUR DE JUSTICE» DISAIT WADE SUR LE PERRON DE L’ELYSEE
C’est en pleines vacances gouvernementales que le Chef de l’Etat a reçu des mains de son Ministre de la Justice qui assurait l’intérim de celui de l’Intérieur les conclusions d’enquêtes sur le saccage des locaux de «l’As» et de «24Heures». Le Président convoque le Ministre Farba Senghor et le limoge du Gouvernement. Le Ministre aurait été cité dans ledit rapport. Le Synpics exerce une pression sur l’Etat. En visite à Paris, le Président Wade déclare sur le perron de l’Elysée que « le Ministre Farba Senghor sera traduit devant la Haute Cour de Justice ». Les nervis et des proches du Ministre sont condamnés à des peines de prison ferme. Récemment, ils ont été élargis suite à une grâce que le Chef de l’Etat leur a accordée. Cette grâce a également touché le journaliste El Malick Seck condamné. Il faut le répéter, la pression a été forte du côté de l’Etat qui a finalement fait un geste. Mais tout le monde s’interroge sur le cas. Farba Senghor accusé d’être le « commanditaire » de l’affaire .
REDEVANCES DE L’ASECNA
Alors qu’il était Ministre des Transports aérien, le même Farba Senghor avait pris la décision de reprendre les redevances de l’Asecna et de les reverser dans les comptes de l’Etat. Un bras de fer l’opposera aux Travailleurs de l’Asecna. Lors d’une réunion de l’Asecna à Malabo, les Ministres des pays membres de l’Asecna avaient rédigé une résolution pour fustiger les comportements du Ministre Farba Senghor. Dans cette même période, il annonce à grande pompe, la «nationalisation » de la Compagnie Air Sénégal International (Asi) mettant ainsi les marocains sur la défensive. C’est cette fameuse déclaration qui serait au départ des difficultés que connaît la compagnie aujourd’hui. Le Ministre Habib Sy a pris récemment le contre-pied de Farba Senghor concernant les redevances qui retournent désormais dans les caisses de l’Asecna.
LES JEUNES DE KEDOUGOU
Ils étaient descendus dans les rues de la ville de Kédougou pour contester contre la gestion des mines et le non recrutement des jeunes de cette localité. La police sera envoyée pour réprimer la marche. Le jeunes Sina Sidibé y trouvera la mort suite à une balle reçue dans la tête. Les Ministres de l’Intérieur et des Forces Armées se rendent à Kédougou et durcissent le ton. Le Président Wade ira dans le sens inverse.Il envoie son épouse Mme Viviane Wade auprès des familles. A la veille des élections locales, il se rend deux fois dans cette ville et libère à la veille des Locales, les 18 jeunes arrêtés lors de cet événement. On notera les manières de faire différentes du Président et de ses ministres. .
DOSSIERS DES CHANTIERS THIES ET DE FONDS POLITIQUES
Le Chef de l’Etat avait décidé de poursuivre son ancien Premier Ministre sur les dossiers des chantiers de Thiès et sur les fonds politiques. Idrissa Seck avait même passé, on s’en souvient, quelques mois en prison. Aujourd’hui, les observateurs les plus avertis pensent que les magistrats de la Haute Cour de Justice devraient annoncer le classement officiel du dossier des Chantiers de Thiès.
DOSSIER DE MACKY SALL
L’Etat a encore reculé devant la gestion du dossier de Mocky Sall Secrétaire Général de l’Apr. Au départ,le maire de Fatick était accusé de blanchissement d’argent » avec son ami Abdoulaye Sally Sall, la conséquence si cela était confirmée, étant la prison. Finalement, l’Etat classera ce dossier en dépit des graves accusations portées sur «un Chef d’ Etat étranger » comme c’est libellé dans le communiqué du Ministère de l’Intérieur. Concernant toujours les dossiers politiques, les leaders Abdourahim Agne du Pr, Jean Paul Dias du BCG et Bathélémy Dias du Ps ont été arrêtés puis libérés suite à une forte pression des politiques et de religieux.
DOSSIER DES HOMOSEXUELS
Ils sont 9 homosexuels condamnés à 8 ans de prison ferme. Mais à la surprise générale, ces 9 homosexuels ont été élargis. Reculade de l’Etat pourtant ferme au départ ? Possible D’aucuns parleront d’une pression de l’Elysée et des organismes des Droits de l’Homme. Toujours en est-il que l’Etat du Sénégal a maintenant habitué aux sénégalais à ces revirements et reculades dans la gestion des dossiers jugés sensibles. On annonce déjà un autre revirement dans la vente des actions de la Sonatel.
rewmi.com
LES SANCTIONS CONTRE LES ENSEIGNANTS LEVEES
C’est hier que le ministre de l’Education chargé du Préscolaire, de l’Elémentaire et du Moyen Kalidou Diallo a indiqué la levée des sanctions infligées aux enseignants accusés d’avoir commis des fautes dans l’exercice de leur fonction. Selon le Ministre qui tente de justifier cette reculade, cette mesure l’a été pour aller dans le sens de l’apaisement «en perspective de la fête du travail du 1-er mai». «Répondant à l’appel de plusieurs facilitateurs et à la demande de la partie syndicale, et pour décrisper le climat mais également pour créer les conditions d’une sérénité dans les négociations : » en tant qu’ancien syndicaliste, connaissant la signification de la journée du 1-er mai, j’ai décidé de reporter cette mesure », a justifie le Ministre Kalidou Diallo qui précise que « les intéressés pourront immédiatement rejoindre leurs postes » et que cette mesure s’inscrit dans le souci «d’apaiser le climat dans le secteur de l’éducation. «Pour ceux qui connaissent le sens du 1-er mai, c’est un moment de joie pour les travailleurs et leurs familles » a laisse entendre le Ministre qui ajoute «je considère là que c’est un contexte favorable pour prendre des mesures d’apaisement ». Il a par ailleurs rappelé que concernant la question des indemnités de recherche documentaire (IRD), le Gouvernement est prêt à octroyer aux enseignants, les sommes de 7 milliards de francs en 2009, 8 milliards en 2010, et 9 milliards en 2011.
Retour sur d’autres affaires sur lesquelles le Gouvernement a reculé :
DELOCALISATION DU LYCEE LAMINE GUEYE
C’est en 2002 que le Chef de l’Etat avait agité son projet de délocalisation du Lycée Lamine Gueye. Mais face à la résistance farouche opposée par les élèves de ce lycée et des anciens pensionnaire de cet établissement, le Gouvernement avait à l’époque reculé. D’ailleurs, les élèves et les associations des parents d’élèves avaient sollicité une audience auprès du Chef de l’Etat pour l’amener à reculer dans son projet. A noter que l’opposition de l’époque s’était mobilisée du côté des élèves et de leurs parents pour faire reculer l’Etat. L’objectif sera atteint.
DELOCALISATION DE L’HOPITAL ARISTIDE LE DANTEC
La même année, le Président de la République revient à la charge pour annoncer son intention de délocaliser l’hôpital Aristide Le Dantec. Selon lui, cet hôpital doit être installé dans un endroit plus proche des populations car cet hôpital était trop éloigné de la banlieue : Pikine, Parcelles Assainies et Guédiawaye. Il fallait donc impliquer Le Dantec à proximité de ces départements. Mais, cette idée du Chef de l’Etat a été mal accueillie par les populations. Les choses resteront en l’état.
DELOCALISATION DU MARCHE SANDAGA
Le prétexte avancé à l’époque ’était la mobilité urbaine. Tout comme l’Hôpital Le Dantec, l’Etat voulait sortir le marché de la capitale pour qu’il soit beaucoup plus prés des populations qui viennent pour la grande majorité de la banlieue. Mais les associations des marchands ambulants et les commerçants n’ont pas eu le même entendement que les Autorités étatiques qui laisseront finalement tomber ce projet. Une autre parade sera trouvée. L’Etat passera par la création de Centre Commerciaux dans la Ville : Centre Commercial Sicap/Plateau, les 4 C. Ces centres ont été crées pour convaincre les marchands ambulants et les commerçants de libérer les emprises de la ville. Les gares routières de Colobane, des Pompiers, les marchés de Sandaga, de Petersen ont été les cibles des autorités qui avaient d’autres projets sur ces sites. Là aussi, l’Etat lâchera prise. Par ailleurs, le Gouvernement a encore reculé dans la gestion du dossier des marchands ambulants qui devaient être recasés quelque part dans la capitale. On se rappelle le 21 novembre 2008, lorsque les jeunes marchands ambulants avaient tenu tête toute une journée aux forces de l’Ordre. Devant la résistance de ces jeunes mobilisés dans tous les marchés de Dakar, l’Etat abandonnera le projet . Cette affaire serait d’ailleurs la raison, selon certains du départ de Ousmane Ngom du Ministère de l’Intérieur, lequel s’était auparavant séparé de Léopold Faye Directeur de la sûreté de l’Etat (DES).
STADE ASSANE DIOUF
L’affaire est récente. L’Etat du Sénégal avait pris la décision de céder le site abritant le stade Assane Diouf aux Chinois. La surprise a été grande lorsqu’un jour, le pan du mur du stade qui fait face à l’Océan a été détruit. Des jeunes, des anciens, des partis politiques descendent alors sur les lieux pour contester cette décision. Dés l’annonce de la nouvelle, le Président Karim Wade qui a été cité dans cette affaire limoge un de ses Conseillers à l’Anoci.
Diop Sy et le Maire de Dakar Pape Diop se démarque. La pression monte. Le fils du président et le Chef de l’Etat reçoivent une délégation des jeunes de Rebeuss. Lors de la visite du Président Chinois, Hu Jina Toa, les sites a été réhabilité et décoré aux couleurs de la Société adjudicataire «Kawsara». Le Maire de Dakar en bon politicien saisit la balle au bon, récupère la frustration des populations et se range de leur côté. Le 22 mars, la Coalition Sopi perd les élections, quelques jours après, le Chef de l’Etat cède devant la pression des populations et se met à dos les promoteurs chinois. S’en suivront les informations récentes dites sur le site « Gouy Mouride » démenties par le représentant des Chinois Ibrahima Bâ.
«FARBA SENGHOR DEVANT LA HAUTE COUR DE JUSTICE» DISAIT WADE SUR LE PERRON DE L’ELYSEE
C’est en pleines vacances gouvernementales que le Chef de l’Etat a reçu des mains de son Ministre de la Justice qui assurait l’intérim de celui de l’Intérieur les conclusions d’enquêtes sur le saccage des locaux de «l’As» et de «24Heures». Le Président convoque le Ministre Farba Senghor et le limoge du Gouvernement. Le Ministre aurait été cité dans ledit rapport. Le Synpics exerce une pression sur l’Etat. En visite à Paris, le Président Wade déclare sur le perron de l’Elysée que « le Ministre Farba Senghor sera traduit devant la Haute Cour de Justice ». Les nervis et des proches du Ministre sont condamnés à des peines de prison ferme. Récemment, ils ont été élargis suite à une grâce que le Chef de l’Etat leur a accordée. Cette grâce a également touché le journaliste El Malick Seck condamné. Il faut le répéter, la pression a été forte du côté de l’Etat qui a finalement fait un geste. Mais tout le monde s’interroge sur le cas. Farba Senghor accusé d’être le « commanditaire » de l’affaire .
REDEVANCES DE L’ASECNA
Alors qu’il était Ministre des Transports aérien, le même Farba Senghor avait pris la décision de reprendre les redevances de l’Asecna et de les reverser dans les comptes de l’Etat. Un bras de fer l’opposera aux Travailleurs de l’Asecna. Lors d’une réunion de l’Asecna à Malabo, les Ministres des pays membres de l’Asecna avaient rédigé une résolution pour fustiger les comportements du Ministre Farba Senghor. Dans cette même période, il annonce à grande pompe, la «nationalisation » de la Compagnie Air Sénégal International (Asi) mettant ainsi les marocains sur la défensive. C’est cette fameuse déclaration qui serait au départ des difficultés que connaît la compagnie aujourd’hui. Le Ministre Habib Sy a pris récemment le contre-pied de Farba Senghor concernant les redevances qui retournent désormais dans les caisses de l’Asecna.
LES JEUNES DE KEDOUGOU
Ils étaient descendus dans les rues de la ville de Kédougou pour contester contre la gestion des mines et le non recrutement des jeunes de cette localité. La police sera envoyée pour réprimer la marche. Le jeunes Sina Sidibé y trouvera la mort suite à une balle reçue dans la tête. Les Ministres de l’Intérieur et des Forces Armées se rendent à Kédougou et durcissent le ton. Le Président Wade ira dans le sens inverse.Il envoie son épouse Mme Viviane Wade auprès des familles. A la veille des élections locales, il se rend deux fois dans cette ville et libère à la veille des Locales, les 18 jeunes arrêtés lors de cet événement. On notera les manières de faire différentes du Président et de ses ministres. .
DOSSIERS DES CHANTIERS THIES ET DE FONDS POLITIQUES
Le Chef de l’Etat avait décidé de poursuivre son ancien Premier Ministre sur les dossiers des chantiers de Thiès et sur les fonds politiques. Idrissa Seck avait même passé, on s’en souvient, quelques mois en prison. Aujourd’hui, les observateurs les plus avertis pensent que les magistrats de la Haute Cour de Justice devraient annoncer le classement officiel du dossier des Chantiers de Thiès.
DOSSIER DE MACKY SALL
L’Etat a encore reculé devant la gestion du dossier de Mocky Sall Secrétaire Général de l’Apr. Au départ,le maire de Fatick était accusé de blanchissement d’argent » avec son ami Abdoulaye Sally Sall, la conséquence si cela était confirmée, étant la prison. Finalement, l’Etat classera ce dossier en dépit des graves accusations portées sur «un Chef d’ Etat étranger » comme c’est libellé dans le communiqué du Ministère de l’Intérieur. Concernant toujours les dossiers politiques, les leaders Abdourahim Agne du Pr, Jean Paul Dias du BCG et Bathélémy Dias du Ps ont été arrêtés puis libérés suite à une forte pression des politiques et de religieux.
DOSSIER DES HOMOSEXUELS
Ils sont 9 homosexuels condamnés à 8 ans de prison ferme. Mais à la surprise générale, ces 9 homosexuels ont été élargis. Reculade de l’Etat pourtant ferme au départ ? Possible D’aucuns parleront d’une pression de l’Elysée et des organismes des Droits de l’Homme. Toujours en est-il que l’Etat du Sénégal a maintenant habitué aux sénégalais à ces revirements et reculades dans la gestion des dossiers jugés sensibles. On annonce déjà un autre revirement dans la vente des actions de la Sonatel.
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